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LES GENTILSHOMMES DU DUCHÉ DE BRETAGNE

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CHEVALIERS DE SAINT-MICHEL OU DE L'ORDRE DU ROI.

Note : Une partie des noms des chevaliers ici mentionnés est tirée des Preuves de Dom Morice ; les autres sources sont indiquées.

 

L’ordre de Saint-Michel fut institué par Louis XI, le 1er août 1469. Il devait être composé de trente-six chevaliers de nom et d’armes, dont le roi était le chef souverain. Il prit pour tuteur et gardien l’archange saint Michel.

Le but de Louis XI, en créant cet ordre de chevalerie, fut moins de récompenser le mérite que d’attacher à son service les grands du royaume par des liens d’honneur et de piété. Les chevaliers prêtaient serment de fidélité au roi, ce qui explique pourquoi les ducs de Bretagne ne voulurent jamais accepter l’ordre de Saint-Michel, appelé aussi l’ordre du roi. Le roi Henri III ayant fondé, le 31 décembre 1578, l’ordre du Saint-Esprit, y réunit celui de Saint-Michel, que de trop nombreuses promotions avaient fini par avilir. Les chevaliers du Saint-Esprit recevaient auparavant l’ordre de Saint-Michel, à l’exception des cardinaux et des prélats. C’est pour cette raison que l’on donnait aux chevaliers du Saint-Esprit le titre de chevaliers des ordres du roi. Toutefois, l’ordre de Saint-Michel ou du roi continua de subsister comme par le passé ; mais après la création de l’ordre de Saint-Louis, il cessa d’être un ordre militaire, et fut destiné à récompenser les gens de lettres, les administrateurs, les magistrats et les artistes.

Les preuves de noblesse exigées pour être admis dans l’ordre de Saint-Michel étaient de trois degrés, mais les rois accordaient facilement des dispenses à ceux qui ne pouvaient les prouver.

 

1469. ANDRÉ DE MONTFORT, dit DE LAVAL, sr. DE LOHÉAC, chevalier, amiral, puis maréchal de France, était en 1469 chevalier de l’ordre de Saint-Michel. (Le P. Anselme).

 

1470. LOUIS DE LAVAL, sr. DE CHATILLON et DE COMPER, grand maître des eaux et forêts de France, chevalier de Saint-Michel, en 1470. Il était frère d’André de Montfort, amiral, puis maréchal de France. (Le P. Anselme, Moréri).

ALAIN GOUYON ou GOYON, sr. DE VILLIERS, DE THIEUVILLE, conseiller et chambellan du roi, capitaine et bailli de Caen, fut grand écuyer de France et chevalier de l’ordre du roi, en 1470. (Le P. Anselme, Moréri).

 

1472. TANNEGUY DU CHASTEL, vicomte DE LA BELLIÈRE, grand écuyer de France, est qualifié chevalier de l’ordre du roi dans des lettres données au Plessis-du-Parc-lès-Tours, au mois de février 1472, par lesquelles le roi lui fait don de la seigneurie de Châtillon-sur-Indre.

 

1476. PIERRE DE ROHAN, comte DE PORCIEN et DE MARLE, sr. DE GIÉ, conseiller et chambellan du roi, chevalier de son ordre, est ainsi qualifié dans des lettres données à Tours le 11 octobre 1476, par lesquelles le roi Louis XI l’élève à la dignité de maréchal de France. Le titre de chevalier de l’ordre du roi lui est aussi donné dans un compte de Guillaume de la Croix, trésorier des guerres, du premier janvier 1477, ainsi que dans la ratification du traité d'Étaples, en 1498. (Dom Morice, Preuves).

 

1489. FRANÇOIS DE BRETAGNE, sr. D'AVAUGOUR, comte DE VERTUS, capitaine de quarante lances, chevalier de l’ordre du roi, prend ces qualités dans une quittance du 28 novembre 1489, donnée à Jean le Gendre, conseiller et trésorier des guerres. Le titre de chevalier de l’ordre du roi lui est également donné dans la ratification du traité d'Étaples, en 1498. François de Bretagne fut aussi maréchal de Bretagne, en 1484. Il était fils naturel de François II et d'Antoinette de Magnelais. (Dom Morice, Preuves).

 

1492. JEAN, vicomte DE ROHAN, conseiller et chambellan du roi, capitaine de cent lances, est qualifié chevalier de l’ordre de Saint-Michel dans des lettres du 10 juillet 1492, par lesquelles le roi lui fait don des levées faites par lui pendant les troubles. La même qualité lui est donnée dans la ratification du traité d'Étaples, en 1498, ainsi que dans le contrat de mariage passé le 17 novembre 1511, entre Louis de Rohan, sr. de Guémené et sa fille Marie. (Dom Morice, Preuves).

PIERRE DE ROHAN, sr. DE QUINTIN. (Nobiliaire de Courcy).

 

1498. JEAN, Sire DE RIEUX, comte D'HARCOURT, maréchal de Bretagne, chevalier de l’ordre du roi, est ainsi qualifié dans la ratification du traité d'Étaples, en 1498. (Dom Morice, Preuves).

 

1504. LOUIS DE ROHAN, sr. DE GUÉMENÉ, frère de Pierre de Rohan, sr. de Gié, maréchal de France fut grand échanson de France, en 1498, et avant l’an 1504, chevalier de l’ordre du roi, ainsi que nous l’apprenons par la relation du procès criminel intenté la même année au maréchal de Gié, et dans lequel ce seigneur rappelle que le roi eut la bonté de marier récemment Charles, son fils aîné, avec Charlotte d'Armagnac, et de le faire chevalier de son ordre, ainsi que le sire de Guémené, son frère. (Dom Morice, Preuves).

CHARLES DE ROHAN, fils aîné du maréchal de Gié, fut, ainsi que nous l’avons dit à l’article précédent, chevalier de l’ordre du roi, avant l’an 1504. Il est appelé feu noble et puissant Charles de Rohan, en son vivant chevalier de l’ordre du roi, sr. de Gié et du Verger, dans le contrat de mariage passé le 19 juillet 1536, entre sa fille Jacqueline de Rohan et monseigneur François d'Orléans, marquis de Rothelin. Il fut grand échanson de France, en 1498, après la mort de son oncle Louis de Rohan, qui exerçait cet office. (Dom Morice, Preuves).

 

1510. JEAN PANTIN, sr. DE LA HAMELINIÈRE, fut, suivant M. de Courcy, chevalier de l’ordre du roi, et remplit les fonctions de maréchal de bataille à la journée de Pavie.

 

1522. CLAUDE DE VILLEBLANCHE, chevalier de l’ordre du roi, rapporte du Paz, fut seigneur du Plessis-Balisson, de Broon, de Maumusson, de Bogart. Par lettres datées du 3 avril 1522, il fut pourvu de l’office de premier panetier de Claude de France, reine de France et duchesse de Bretagne. Il servit les rois de France pendant les guerres qu’ils firent en Hainaut, en Savoie, ainsi que dans les expéditions qu’entreprit le roi François Ier contre la seigneurie de Venise. Il dut à sa valeur d’être créé chevalier de l’ordre du roi.

Lors de la cérémonie du couronnement du duc François dauphin de France, qui eut lieu à Rennes, en 1532, Claude de Villeblanche portait le carreau de drap d’or sur lequel devait s’agenouiller le duc. La couronne ducale était déposée sur un autre carreau, qui était porté par le sire de Guémené. (Dom Morice, du Paz).

 

1524. GUY DE LAVAL, comte DE LAVAL, DE MONTFORT, DE QUINTIN, vicomte DE RENNES, etc., gouverneur et lieutenant-général du roi en Bretagne, est qualifié par le roi François Ier de très-cher et amé cousin, chevalier de son ordre et lieutenant-général au pays et duché de Bretagne, dans des lettres données à Avignon le 28 septembre 1524, par lesquelles il lui donne, ainsi qu’à plusieurs autres seigneurs, pouvoir de recevoir l'hommage des Bretons. (Dom Morice).

 

1526. FRANÇOIS DE QUÉLEN, sr. DU BROUTAY, DE VILLEGOURDAN, DE LA VILLEBOUQUAIS, etc., fut chevalier de l’ordre de Saint-Michel, lors encore dans sa première splendeur, rapporte Moréri, et devint gouverneur pour le roi pendant les guerres, de toutes les villes ainsi que des châteaux appartenant au vicomte de Rohan. Il fut fait prisonnier, en 1525, à la bataille de Pavie. Dans le compte de sa succession bénéficiaire rendu au Parlement de Paris, il est dit que ses funérailles furent faites comme il appartenait à un chevalier de l’ordre, qualifié s’il y en avait dans son pays. Moréri ajoute qu’il épousa, en 1520, Jeanne d'Estuer, fille de Thomas, qui avait été maître de l’artillerie de Bretagne. Cette date peut faire supposer que François de Quélen fut fait postérieurement chevalier de l’ordre peut-être après la bataille de Pavie. Nous regrettons que Moréri n’ait pas indiqué les dates des actes dont il a donné des extraits. François de Quélen appartenait à la maison de Quélen, qui porte d’argent à trois feuilles de houx de sinople, et qui a produit, en 1460, un grand-maître de l’artillerie de Bretagne.

 

1529. CLAUDE DE RIEUX, sire DE RIEUX et DE ROCHEFORT, comte D'HARCOURT, fils de Jean IV de Rieux, maréchal de Bretagne, fut fait chevalier à la journée de Sainte-Brigitte, et se trouva, en 1525, à la bataille de Pavie, où il exerçait la charge de maréchal de bataille. Il prend, suivant le P. Anselme, la qualité de capitaine de quarante lances dans une quittance du 18 juin 1529, dont le sceau, semblable à celui de son père, est entouré du collier d’un ordre. Cette circonstance, dont fait mention le P. Anselme, nous fait présumer que Claude de Rieux était chevalier de l’ordre du roi.

 

1530. JEAN D’ACIGNÉ, sire D’ACIGNÉ, DE LA LANDE, vicomte DE LOYAT, DE TONQUÉDEC, etc., fils de Jean d'Acigné et de Gilette de Coëtmen, fut, suivant du Paz, chevalier de l'ordre du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre, et son lieutenant-général au gouvernement de Bretagne. Il épousa Jeanne de Montejean, baronne dudit lieu, dame de Sillé-le-Guillaume, et mourut en 1530. Son frère, nommé aussi Jean, suivit le roi François Ier en Italie, et fut fait prisonnier, en 1525, à la bataille de Pavie.

Nous avons dû arrêter cette liste des chevaliers de l’ordre du roi à l’année 1532, époque de la réunion de la Bretagne à la France. Ceux qui désireraient connaître les chevaliers de l’ordre du roi appartenant à la Bretagne postérieurement à cette époque, peuvent consulter la liste qu’en a donnée M. de Courcy dans le troisième volume de son nobiliaire. (A. de Couffon de Kerdellech).

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