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LES CHEVALIERS DU DUCHÉ DE BRETAGNE

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CHEVALIERS DU DÉBUT DU XVIème SIÈCLE

 

1503. FRANÇOIS D'ELBIEST, sr. DE THOUARÉ et DE FRÉMORBLE, chevalier, mourut, suivant du Paz, en 1503, laissant une fille nommée Marguerite, qui épousa Jean de Saint-Amadour, grand-veneur et grand-maître des eaux et forêts de Bretagne.

 

1507. Messire OLIVIER LE FELLE, sr. DE GUÉBRIANT, chevalier, est ainsi appelé dans le contrat de mariage du 15 août 1507, de Bertrand Budes et de Françoise le Vayer. (Le Laboureur). Olivier le Felle descendait d'Hervé, qu'Olivier de Châteaufremont établit son héritier, en 1230.

 

1509. FRANÇOIS DE MALESTROIT, sr. DE KAER ou DE KERAER, fut fait chevalier par le roi Louis XII à la bataille d'Agnadel, gagnée sur les Vénitiens, en 1509. (Moréri. Du Paz).

FRANÇOIS DE BEAUMANOIR, chambellan du roi Louis XII, fut fait chevalier par lui, en 1509, à la bataille d'Agnadel. (Du Paz).

 

1510. JEAN DE MONTDRAGON, chevalier, sr. dudit lieu, vicomte de Loyaux, capitaine de Nantes, est ainsi qualifié dans un extrait des registres de l'hôtel-de-ville de Rennes, de l’an 1510. D'Argentré nous apprend que Jean de Montdragon était un capitaine espagnol qui s’était attaché au service de la duchesse Anne, qu’elle fit capitaine de Nantes, et auquel elle donna, pour en jouir pendant sa vie, les seigneuries de Loyaux, de Saint-Père-en-Retz et de Sainte-Lumine. C’était, ajoute-t-il, un valeureux capitaine, issu des Montdragon d'Espagne, qui ont produit de vaillants hommes de guerre.

 

1511. TRISTAN DE CARNÉ, sr. DE CARNÉ et DE CRÉMEUR, chevalier, est ainsi qualifié dans le contrat de mariage passé en la cour de Guérande le 27 janvier 1511, entre son fils Marc de Carné et Gilette de Rohan, dame de Marsaint. Par lettres du 23 novembre 1513, la reine donne à son amé et féal Tristan de Carné, chevalier, capitaine de Guérande et un des cinquante gentilshommes de sa maison, les provisions de capitaine de cinq cents hommes de pied. Il fut aussi, en 1530, maître d'hôtel de la reine Éléonore.

 

1513. JACQUES DE ROHAN, chevalier, fils aîné de Jean, vicomte de Rohan, et de haute et puissante dame Marie de Bretagne, sa mère, est ainsi qualifié dans un accord passé, en 1513, entre la reine Anne et le vicomte de Rohan.

 

1515. Messire PIERRE DE ROHAN, sr. DE GIÉ, DE FRONTENAY, etc, chevalier, est ainsi nommé dans son contrat de mariage avec Anne de Rohan, acte daté du 15 novembre 1515. Il fut fait prisonnier, en 1525, à la bataille de Pavie, d’après Moréri et d'Argentré, mais, suivant le P. Anselme, il y perdit la vie. Il était fils puîné de Pierre de Rohan, sr. de Gié, maréchal de France.

 

1520. JACQUES DU JUCH est qualifié miles armatœ militiœ dans le procès-verbal de l’entrée solennelle de l’évêque de Léon dans sa cathédrale, en 1520. Dans cet acte les autres seigneurs qui prirent part à cette cérémonie, sont appelés nobiles scutiferi.

 

1523. Messire EVEN DE LA MARCHE, chevalier, capitaine du ban et arrière-ban de la noblesse de l'évêché de Saint-Brieuc, est ainsi qualifié dans un rôle de ce ban, de l’an 1523. La maison de la Marche a fourni, en 1350, un champion au combat des Trente.

 

1525. JEAN D'ACIGNÉ, vicomte DE LOYAT, chevalier, suivit, d’après du Paz, François Ier en Italie et se trouva à la bataille de Pavie. Il mourut en 1525, à la suite de cette expédition, et fut inhumé à Saint-François de Rennes. On lit dans le nécrologe de cette église : « Sexto Idiis septembris, anno Domini millesimo quingentesimo, vigesimo quinto, obiit Dominus Johannes de Acigneo, miles, qui suis temporibus honorabiliter se habuit in servitio Dominœ Annœ, reginœ Franciœ ». Le frère de Jean d'Acigné, nommé aussi Jean, fut chevalier de l’ordre du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre et lieutenant-général au. gouvernement de Bretagne.

CLAUDE DE RIEUX, sr. DE RIEUX, comte D'HARCOURT, né le 15 février 1497, suivit le roi François Ier en Italie, et fut fait chevalier à la journée de Sainte-Brigitte. Il se trouva, en 1525, à la bataille de Pavie, où il exerça la charge de maréchal de bataille. Il est appelé Claude de Rieux, sire de Rieux, de Rochefort, d'Ancenis, de Largouët, comte d'Harcourt, vicomte de Donges, capitaine de quarante lances dans une quittance du 28 juin 1529. Il épousa, avec dispenses du pape, Jeanne de Bourbon, sa parente au quatrième degré. (Le P. Anselme).

 

1532. CLAUDE DE MALESTROIT, sr. DE KAER OU DE KERAER, fut créé chevalier par le duc François III, dauphin de France, lors de son couronnement à Rennes, comme duc de Bretagne, en 1532. La même année la Bretagne fut réunie à la France. (Relation de la cérémonie de ce couronnement, Dom Morice, Preuves, T. III).

PIERRE D’ARGENTRÉ, sénéchal de Rennes, fut créé chevalier par le duc François III, lors de son couronnement à Rennes, en 1532. Pierre d'Argentré était le père de Bertrand d'Argentré, auteur d’une Histoire de Bretagne, imprimée en 1618.

FRANÇOIS BRULLON, sr. DE LA MUCE, fut créé chevalier par le duc François III, lors de son couronnement à Rennes, en 1532. François Brullon était, en 1548, conseiller au Parlement de Bretagne.

Messire ANTOINE DE MONTBOURCHER, sr. DU PLESSIS-BORDAGE, chevalier, porta le tiers canton du dais du duc François III, lors de son couronnement à Rennes, en 1532.

Messire RENAUD DE MONTBOURCHER, sr. DU BORDAGE, chevalier, capitaine de Rennes et lieutenant du sire de Laval, gouverneur de Bretagne, assista au couronnement du duc François III, à Rennes, en 1532.

Nous avons dû arrêter notre liste de chevaliers bretons, d’après le plan de notre site internet, à l’année 1532, époque de la réunion de la Bretagne à la France. Quoique le roi François Ier ait tenu à honneur d’être armé chevalier par Bayard, on peut regarder néanmoins la chevalerie comme éteinte, à partir du règne de ce prince. On vit alors des gentilshommes riches et puissants usurper la qualité de chevalier, et leur exemple fut suivi par beaucoup de gentilshommes. Aussi, postérieurement à ce règne, le titre de chevalier n’a-t-il quelque valeur que lorsqu’il indique un chevalier d’un ordre particulier. Dès lors, la chevalerie officielle remplaça l’ancienne chevalerie qui pendant plusieurs siècles avait brillé d’un si vif éclat (A. de Couffon de Kerdellech).

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