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LES CHEVALIERS DU DUCHÉ DE BRETAGNE

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CHEVALIERS DU DÉBUT DU XVème SIÈCLE

Les seigneurs ici mentionnés sont qualifiés chevalier ou messire dans les actes ci-après rapportés. Le titre de messire était accordé aux seuls chevaliers. Néanmoins, au XVème siècle, il était quelquefois donné à de hauts personnages de l’état ecclésiastique ou de la magistrature ; mais il est facile de les reconnaître à l’indication de leurs qualités.

 

1400. GUILLAUME DE LA CHAPELLE, chevalier, en 1400, sr. de Beuves, évêché de Nantes, du chef de sa femme Martine de la Lande. (Dictionnaire des terres du comté nantais).

JEAN ANGER, chevalier, épousa Marie Couppu, fille de Guillaume Couppu, chevalier, sr. de la Couppuaye. Il servit fidèlement les ducs de Bretagne et spécialement Jean V, lorsqu’il fut pris par trahison en 1420, par les Penthièvre. En récompense de ses services, le duc lui fit don du fief de la Tour, qu’il avait confisqué sur Ponthus de la Tour, sr. de la Tour-Landry. Jean Anger était fils de Thébaud, auquel il succéda, en 1400. (Du Paz).

 

1401. JEAN V fut armé chevalier par le connétable de Clisson en 1401, lors de son couronnement, à Rennes. Ce prince,. après avoir reçu l’ordre de chevalerie, le conféra à ses frères Arthur, Gilles et Richard. Il fut aussi chevalier de la Toison-d’Or.

 

1402. GUILLAUME DE SÉVIGNÉ est qualifié chevalier dans le rôle d’une confrérie établie en l’honneur de la sainte Vierge, en 1402. Il était chambellan du duc, en 1418. Il est cité dans un mandement de ce prince, de l’an 1424, pour faire armer les communes du duché ; Guillaume de Sévigné était chargé de celle de Vitré. Son sceau, gravé dans les Planches de Dom Morice, avec la date de 1417, représente un écartelé d’argent et de sable.

GUILLAUME DE MALNOE, chevalier, épousa, en 1402, Péronnelle de Saint-Etienne. Leur fils, Jean de Malnoë, fut marié en premières noces avec Guillemette de la Chapelle, et en secondes noces avec Marie de Bintin. De ce mariage naquit un fils nommé Georges, qui de sa femme, Roberte de Fontenailles, eut un fils appelé Michel, qui fut chevalier preux et hardi, et capitaine de Vitré et de Châtillon, du temps d'Anne de Laval, dame desdits lieux. (Du Paz).

Monsieur BERTRAND GOUÉON (GOUYON), chevalier, sr. de Matignon, capitaine et garde du châtel de Jugon, fit serment et donna son scellé le 8 octobre 1402. Suivant Moréri, il rentra en possession de son château de la Roche-Goyon, dont Etienne, son bisaïeul, avait été spolié par le comte de Montfort, pour avoir suivi le parti de Charles de Blois. Il fonda, en 1397, une chapellenie dans l’église de Matignon, et assista, en 1398, aux Etats de Bretagne. On voit, dans les Preuves de l’histoire de Bretagne, de Dom Morice, qu’il fut aussi, en 1403, chambellan du duc. Il était fils de Bertrand Goyon, qui portait la bannière de Bertrand du Guesclin, son cousin, à la bataille de Cocherel, en 1364, et qui, en 1366, le suivit en Espagne.

Messire PIERRE EDER est mentionné dans un compte de l’an 1402, de la chambre aux deniers, et figure avec la qualité de chevalier dans l’acte d’hommage du duc Jean V au roi Charles VI, en 1404, ainsi que dans le traité de mariage d'Anne de Bretagne, fille du duc Jean V, avec le fils aîné du duc de Bourbon. Pierre Eder fut chambellan et maître d’hôtel du duc, capitaine de Sucinio, commanda avec Jean de Kermellec les cent hommes d’armes de la garde de ce prince, et fut un de ses ambassadeurs en Angleterre, en 1418. Il fut aussi gouverneur du comte de Montfort, fils aîné du duc. Cette maison est connue depuis Guillaume Eder, écuyer, un des signataires du traité de Guérande, en 1364 ; Guillaume fut tué au siége de Saint-James de Beuvron ; autre Guillaume, chevalier, vivait en 1435 ; son sceau, gravé dans les Planches de Dom Morice, représente une fasce, accompagnée de trois roses ; Jean fut, en 1454, chevalier de l'Hermine ; Guy, baron de la Fontenelle, célèbre capitaine ligueur, dont le nom est resté populaire en Bretagne, fut condamné à mort pour ses crimes, et exécuté en 1602.

Messire RENAUD DE BAZOGES est nommé dans un compte de l’an 1402, de la chambre aux deniers. La qualité de chevalier lui est donnée dans le contrat de mariage passé en 1417, entre Louis, duc d'Anjou, et Isabeau de Bretagne. Il fut, en 1415, chambellan du duc et gouverneur du comté de Montfort. On le trouve, en 1420, au nombre des seigneurs ligués contre les Penthièvre.

GEORGES CHESNEL, chevalier, donna, en 1402, son scellé pour la garde du château de Saint-Aubin du Cormier. Ses armes étaient d’azur à trois channes ou marmites d’argent. Supports : deux léopards. Cimier : un cygne, les ailes éployées. Monseigneur Georges Chesnel, chevalier, est ainsi qualifié dans le contrat de mariage passé le 19 juillet 1412, entre Anne de Bretagne, fille de Jean V, et le fils aîné du duc de Bourbon. Il était, en 1403, chambellan du duc. Il fut tué à la bataille d'Azincourt, en 1415. Cette famille est éteinte ; une autre du même nom, maintenue en 1671, portait de sable à la bande fuselée d’or.

 

1403. Messire SIMON D'ESPINAY était conseiller du duc en 1403, suivant un compte d'Hervé Guyhomarou, trésorier du duc. D’après Moréri, il fut, en 1399, capitaine de Dinan et de Hédé. Il scella, en 1419, l’obligation de son fils Robert d'Espinay, chevalier, qui le remplaça comme capitaine de Hédé.

FLEURIDAS DU BOIS, chevalier, apposa son sceau à un acte du 1er mars 1403, par lequel la duchesse de Bretagne accorda une pension de mille livres à la vicomtesse de Rohan, sa tante.

JEAN DE LA CHAPELLE, chevalier, chambellan du duc, capitaine de Jugon, est qualifié chevalier dans divers actes de l’an 1403 et années suivantes, entre autres dans un acte de l’an 1408, relatif à la cession de la ville de Moncontour à Arthur, comte de Richemont, par Rolland de Dinan.

 

1404. GUILLAUME DU CHASTEL, chevalier, frère du fameux Tanguy du Chastel, prévôt de Paris, se distingua, en 1404, dans un combat naval livré près de Saint-Malo aux Anglais, qui y furent défaits. Il fut tué peu de temps après, près d'Yarmouth, en Angleterre. Il fut un des tenants d’un combat singulier dans lequel sept Français défirent, en 1402, sept Anglais près du Château de Montendre. Suivant Moréri, il fut chambellan du roi Charles VI.

JEAN DE LAVAL, sr. DU GAVRE, chevalier, fut un des témoins de l’hommage rendu au roi Charles VI, par Jean V, duc de Bretagne, en 1404. Jean de Laval est sans doute le même personnage que Jean de Montfort, sr. de Kergorlay, qui épousa, le 22 janvier 1404, suivant Moréri, Anne, dame de Laval, de Vitré, du Gavre, etc., à condition de prendre les nom et armes de Laval pour lui et pour ses descendants. Toutefois, la date donnée par Moréri nous paraît inexacte, car ce fut le 7 janvier 1404, date antérieure à l’époque du mariage de Jean de Montfort, que le duc Jean rendit hommage au roi Charles VI. Si Jean V de Montfort prit aussitôt après son mariage le nom de Laval, ce ne fut néanmoins qu’après la mort de son beau-père, Guy XIème du nom, arrivée en 1412, qu’il devint possesseur de toutes les terres de la maison de Laval. Il prit alors le nom de Guy XII; il mourut à Rhodes, en 1415.

Messire GEOFFROI DE CHOURSES est mentionné dans un état de la maison du duc, de l’an 1404, où on lit ce qui suit : Messire Geoffroi de Chourses aura bouche à cour pour lui et ses gentilshommes et XV livres par mois, quand il servira par quartiers. Messire Geoffroi de Chourses figure parmi les barons et les nobles de Bretagne qui, par acte du 14 décembre 1408, donnèrent des instructions à Ancel, évêque de Rennes, et à plusieurs seigneurs, pour obtenir des éclaircissements du duc de Bourgogne, sur un envoi de gens d'armes, qu'on prétendait qu’il allait faire, pour soutenir la cause des Penthièvre. La maison de Sourches est originaire du Maine. Un seigneur de ce nom, Antoine de Chourses, sr. de Malicorne, fut tué à la bataille de Verneuil, en 1424.

OLIVIER AREL, chivaler, est ainsi qualifié dans des lettres du 25 mai 1404, du roi d'Angleterre, qui nous font connaître qu’il avait été fait prisonnier avec quelques autres seigneurs bretons, Bertrand de Guitté, Jean Gaudin, Tanguy et Henri du Chastel, lors de la descente de Guillaume du Chastel en Angleterre. Olivier Arel prit part, en 1420, à la ligue des seigneurs contre les Penthièvre, et ratifia le traité de Troyes, en 1427. Dans ces actes, la qualité de chevalier lui est donnée. Il descendait d’autre Olivier, chevalier, qui prit part, en 1350, au combat des Trente.

Messire GUYON DE LA CHAPELLE, sire DE MOLAC, est mentionné, sous le nom de sire de Molac, parmi les chambellans du duc dans un état de sa maison, de l’an 1404, et sous celui de Guy de la Chapelle, sire de Molac, chambellan du duc, dans un mandement de ce prince de l’an 1425, qui lui permet le rétablissement d’une Justice à quatre pots près de Malestroit. Guy de la Chapelle avait pris le nom et les armes de sa mère Aliette, darne de Molac, qui avait épousé en premières noces son père, Olivier de la Chapelle, et en secondes noces Henri le Parisy, sr. de Kerivalen et d'Espinefort. Guy de la Chapelle, s’étant marié à Jeanne de Pestivien, prenait les titres de sire de Molac et de Pestivien. Un sceau de l’an 1404, de ce seigneur, représente sept macles, armes des Rohan, dont on disait les Molac issus. Sur la légende sont inscrits ces mots : Guy, seigneur de Moulac et de Pestivien. Il fut, en 1406, capitaine de Ploërmel. Le duc l’appelle son très-cher et très-amé cousin et féal messire Guy de Molac, dans le contrat de mariage passé le 3 avril 1407, entre Alain, vicomte de Rohan, et Marguerite de Bretagne. Le sire de Molac fut tué, suivant d'Argentré, en 1425, au siége de Saint-James de Beuvron.

Monsieur ALAIN DE LA HOUSSAYE est mentionné dans un acte du 16 octobre 1404, qui nous apprend qu’il avait épousé Marguerite de Montauban, soeur de Guillaume de Montauban. Alain de la Houssaye était fils d'Eustache, un des quatre maréchaux nommés par la noblesse de Bretagne, en 1379, ainsi que nous l’apprend un acte du 21 juillet 1411, dans lequel il est qualifié chevalier.

 

1405. Messire GUILLAUME LE BOUTEILLER, chambellan du duc, capitaine d’hommes d’armes, était capitaine de Dol en 1405, d’après un compte de Robert Sorin, trésorier du duc.

Messire JEAN DE LA MUE, chevalier, chambellan du duc. (Compte de Robert Sorin).

Messire JEAN L'ÉPERVIER était maître d’hôtel du duc en 1405, et, en. 1411, homme d’armes de sa garde. (Compte de Robert Sorin, trésorier).

Messire JEAN DE TRÉAL était maître d’hôtel du duc en 1405. (Compte de Robert Sorin).

GUILLAUME FOUCAULT, chevalier, servait avec un chevalier et quatorze écuyers sous le commandement du connétable de Clisson, ainsi qu’on le voit par une quittance de ses gages, de l’an 1405, scellée de ses armes, qui sont un semé de fleurs de lys. Supports : deux léopards. Cimier : une fleur de lys.

 

1406. Messire ALAIN DE LA MOTTE est compris pour un legs de quatre-vingt-dix livres, dans le testament du connétable de Clisson, daté du 5 février 1406. Il fut présent, en 1407, à la prise de possession, pour le duc, des places fortes appartenant aux Penthièvre. Il fut tué, ainsi que son fils, suivant d'Argentré, en 1425, au siége de Saint-James de Beuvron. Il existe en Bretagne beaucoup de familles appelées de la Motte.

JEAN DE RIEUX, sr. DE CHATEAUNEUF, chevalier, est ainsi qualifié dans le testament du 6 août 1406, de la duchesse Jeanne de France, dans lequel il figure comme témoin. Il fut capitaine de Saint-Malo et chambellan du duc, en 1418.

PHILIPPE DU QUELLENEC, chevalier, transigea, par acte du 10 juillet 1406, avec l’abbé de Beauport, au sujet de l’étang et du moulin de Kerjoli, situés dans la paroisse de Plouha. (Titres de la maison de Quellenec, appartenant à l’auteur). Les branches de Kerjoly et du Colledon sont les seules de la maison du Quellenec qui existaient à l’époque de la réformation de 1668.

 

1407. CHARLES DE DINAN, sr. DE MONTAFILANT, et Rolland, son fils, tous les deux chevaliers, figurent dans l’acte de cession de la ville de Moncontour à Robert de Dinan, en 1407.

Messire BERTRAND DE MONTAUBAN fut présent, en 1407, à la prise de possession par le duc des places des Penthièvre. Le duc, dans des lettres de la même année, par lesquelles il donna à Bertrand de Montauban la garde desdites places, l’appelle son très cher et très féal cousin. Des lettres du roi Charles VI, du 14 mai 1415, nous apprennent qu’il fut chambellan de ce prince et lieutenant du château du Louvre. Il fut tué à la bataille d'Azincourt [Note : Suivant Dom Morice et d'Argentré, cinq à six cents chevaliers et écuyers bretons périrent dans cette funeste journée. Ceux que l'on reconnut furent le vicomte de la Bellière, le sire de Combourg, Bertrand de Montauban, lieutenant du château du Louvre, Jean de Coëtquen, Geoffroi de Malestroit, messire Jean de Malestroit, sr. des Salles, messire Georges Chesnel, Jean de Châteaugiron, secrétaire du comte de Richemont, Guillaume de la Forest, maréchal de ce prince, Guillaume le Vayer, Bertrand de Saint-Gilles, sénéchal de Hainaut, Jean de Malestroit, Raoul de Ferrière, Henri de la Lande, Bertrand de Blois, Léonet Ruis, Bertrand du Buisson ou de Busson et ses enfants. Le comte de Richemont, Edouard de Rohan, Jean Giffart, Olivier de la Feillée et le sr. du Buisson furent faits prisonniers].

Messire OLIVIER DE CHEFDUBOIS reçut en garde, en 1407, le château de la Roche-Derrien, appartenant aux Penthièvre.

JEAN DE LANNION fut pourvu, par lettres du 17 janvier 1407, par le duc, qui l’appelle son féal et bien amé chevalier et chambellan, de la capitainerie de Dol. Il fut institué la même année capitaine de Brest, et, en 1419, nommé maître d’hôtel du duc. Il accompagnait ce prince lorsqu’il fut fait prisonnier par les Penthièvre.

HENRI GRIMAUD, chevalier, était sr. du Plessis-Grimaud en 1407. (Dictionnaire des terres du comté nantais).

 

1409. OLIVIER BODIN, chevalier, accompagna le duc à Gien, en 1409, ainsi que nous l’apprennent des lettres d'Etat du 16 mars de la même année, pour le sire de Coëtquen et quelques autres seigneurs. Rolland Bodin, écuyer breton, fit prisonnier le captal de Buch à la bataille de Cocherel, en 1364.

 

1410. PHILIPPE GOUEON ou GOYON, chevalier, apposa son sceau à des lettres du 5 mai 1410, relatives aux terres des sujets du duc occupées par les Penthièvre.

 

1411. HUE DE LAMBOUL, chevalier bachelier, est mentionné avec deux autres chevaliers bacheliers et quarante-six écuyers de sa compagnie, dans une montre reçue à Étampes le 6 décembre 1411. Il faisait partie, en 1419, des gens d’armes de la retenue du maréchal de Bretagne, Bertrand de Dinan.

GUY DE LA BOUESSIÈRE ou DE LA BOUEXIÈRE, figure au nombre des chevaliers de la compagnie de Hue de Lamboul dans une montre du 28 juillet 1411. Il existe en Bretagne plusieurs familles appelées de la Bouëxière.

JEAN DE LA FEILLÉE, au nombre des chevaliers de la compagnie de Hue de Lamboul, dans une montre du 28 juillet 1411.

 

1412. JEAN RUFFIER faisait partie, en 1412, des chevaliers de la compagnie d'Amaury de Craon.

JEAN DE SAINT-GILLES, sr. DE BETTON ET DU BOIS-GEFFROY, chevalier, se rendit plége pour Guillaume de Montauban, nommé capitaine de Dinan. Jean de Saint-Gilles était, en 1425, chambellan et conseiller du duc. Il prit part, en 1431, au siége de Pouancé.

JEAN LOPIAHAC (ou plutôt LOPRIAC), chevalier, fut envoyé par le duc en ambassade en Angleterre, avec Armel de Châteaugiron, ainsi que nous l’apprend le sauf-conduit qui leur fut délivré à Westminster le 2 mars 1412, par le roi d'Angleterre. C’est sans doute Lopriac qu’il faut lire, au lieu de Lopiahac ; en effet, le nom de Lopiahac ne figure point dans la table des noms de l'Histoire de Bretagne de Dom Morice, mais bien celui de Lopriac, qui est mentionné avec l’indication de la colonne 874, qui est celle où est écrit le nom de Lopiahac.

GUILLAUME DE ROCHEFORT, chevalier, était, en 1412, seigneur du Henleix, terre de haute justice située dans l’évêché de Nantes. (Dictionnaire des terres du comté nantais).

PERROT GOUY, chevalier, fut, de 1412 à 1447, seigneur de l'Angle, paroisse de Sainte-Pazanne. Cette terre passa ensuite à Robert Gouy, chevalier, sr. du Branday et de la Noë-Pourceau, et resta dans cette famille jusqu’à l’an 1541. Silvestre Gouy est mentionné dans une montre de l’an 1464, parmi les hommes d’armes de la compagnie du sire de Lohéac. (Dom Morice. Dictionnaire des terres du comté nantais).

 

1413. GUILLAUME DE LA MOTTE, chevalier, servait avec un autre chevalier et huit écuyers sous le comte de Richemont, en 1413, d’après un compte de Hémon Raguier, trésorier des guerres du roi. Guillaume de la Motte fut aussi capitaine de Saint6Malo ; il périt avec son père, Alain de la Motte, chevalier, à la bataille d'Azincourt, en 1415.

GUILLAUME DE LA FOREST servait avec deux chevaliers et sept écuyers en 1413, d’après un compte de Hémon Raguier. Des lettres d'Arthur, comte de Richemont, fils du duc de Bretagne, datées du 10 octobre de la même année, nous font connaître que Guillaume de la Forest était maréchal de ce prince, et qu’il commandait au siége de Parthenay cent cinquante et un hommes d’armes. Il fut tué, en 1415, à la bataille d'Azincourt. Il existe en Bretagne beaucoup de familles appelées de la Forest.

JEAN L'ABBÉ, chevalier, était, en 1413, seigneur de la Rochefordière, terre de haute justice, paroisse de Ligné, évêché de Nantes. (Dictionnaire des terres du comté nantais). Les armes des l'Abbé de la Rochefordière sont de gueules au chevron d’argent, chargé de cinq tourteaux de sable, chacun surchargé de trois mouchetures de contre-hermines, accompagné de trois billettes d’or.

GUILLAUME DU GUESCLIN, second fils d'Olivier du Guesclin, sr. de Vauruzé et de Jeanne de Bouillé, est qualifié chevalier, chambellan du roi, garde et capitaine du château de Rochetaillé, dans deux quittances qu’il donna le 28 juin 1413 et le 6 juin 1418. (Le P. Anselme). Les Preuves de Dom Morice nous apprennent que Guillaume du Guesclin servait avec quatre écuyers sous le comte de Richemont.

Messire ALAIN DE BEAUMONT fut, suivant d'Argentré, un des capitaines bretons qui accompagnèrent le comte de Richemont au siége de Bourges, en 1413. Il servait avec quatre hommes d’armes en 1419. Il est mentionné parmi les seigneurs ligués, en 1420, contre les Penthièvre.

 

1414. LOUIS DE LA MOTTE, chevalier, servait avec un chevalier et seize écuyers sous le comte de Richemont, en 1414, d’après un compte de Hémon Raguier, trésorier des guerres. Il est mentionné parmi les chevaliers de la compagnie du sire de Rieux, en 1420 ; il fut chambellan du duc et seigneur de Blossac. Les armes de cette maison sont, d’après un sceau de Robert de la Motte, sr. de Blossac, en 1407, de vair au lambel de gueules.

MATHIEU L'ÉVÊQUE, chevalier, servait, en 1414, avec dix-sept écuyers sous le comte de Richemont. (Compte de Hémon Raguier).

HENRI DE COETREVAN, chevalier, servait sous le comte de Richemont avec dix-sept écuyers. (Compte de Hémon Raguier).

SILVESTRE LE NEVEU, chevalier, servait sous le comte •de Richemont avec dix-neuf écuyers. (Compte de Hémon Raguier).

ROLLAND BERNIER, chevalier, servait en 1414, sous le comte de Richemont, avec douze écuyers. Il faisait partie, en 1421, de la compagnie de Jacques de Dinan, écuyer banneret. Antérieurement à Rolland Bernier, on trouve Geoffroi Bernier, écuyer, qui, par acte daté du mois d'octobre 1273, vendit au vicomte de Rohan tout ce qu’il possédait au lieu de la Bernardie, paroisse de Ploingennas. Gilles Bernier faisait partie, en 1475, des hommes d’armes de la compagnie de Tanguy du Chastel, grand écuyer de Bretagne ; Jean, sr. de la Braye, servait comme arquebusier dans l’arrière-ban de Vannes, en 1558.

GUILLAUME DE ROSMADEC, chevalier, servait avec neuf écuyers sous le comte de Richemont, en 1414. Il fut sr. de Tyvarlen, chambellan et écuyer du duc, et périt, en 1425, au siége de Saint-James de Beuvron.

GAUCHER DU CHASTEL était un des chevaliers qui servaient, en 1414, sous le comte de Richemont, d’après un compte de Hémon Raguier.

GUILLAUME, sr. DE SÉRENT, chevalier bachelier, servait, en 1414, sous le comte de Richemont, d’après un compte de Hémon Raguier.

HERVÉ DU JUCH prêta serment avec son père, Henri du Juch, le 22 août 1414, pour la capitainerie Quimper-Corentin. Par lettres du 22 août 1427, données au château de Sucinio, le duc fit remise à son amé et féal chevalier et chambellan, messire Hervé du Juch, des droits de rachat dus par suite de la mort de son père, Henri du Juch, chevalier, qui avait aussi été son chambellan, et cela, à cause des services que tous les deux lui avaient rendus. Au moment de partir pour aller combattre les Maures d'Espagne, Hervé du Juch obtint, pour ce motif, des lettres d'Etat. Il fut aussi écuyer, maître d’hôtel du duc et capitaine de Conq. Il prit place parmi les bannerets et les bacheliers au parlement général tenu à Vannes en 1451.

JEAN DE CHEVIGNÉ, chevalier, sr. DU PLESSIS DE COESMES, épousa Clémence de Bintin, dont il eut une fille nommée Annette, qui épousa, par contrat du 30 avril 1414, messire Jean Giffart, sr. du Plessis-Giffart et du Fail. (Du Paz).

 

1415. PIERRE DE LA ROCHEROUSSE figure au nombre des chevaliers de la compagnie de Tanguy du Chastel, chevalier banneret, prévôt de Paris, dans une montre du 1er avril 1415. Il fut, en 1419, capitaine de cinquante hommes d’armes, et prit part, en 1420, à la ligue des seigneurs contre les Penthièvre. Il était probablement fils de Guillaume de la Rocherousse, un des écuyers de la compagnie de Bertrand du Guesclin, en 1370. Les sires de la Rocherousse, châtellenie de l’évêché de Saint-Brieuc, siégeaient aux Parlements généraux du duché parmi les bannerets et les bacheliers.

JEAN DE KERMELLEC est mentionné dans une montre du 1er avril 1415, parmi les chevaliers de la compagnie de Tanguy du Chastel, chevalier banneret, prévôt de Paris. Il fut, en 1420, chambellan du duc, et commanda avec Pierre Eder les cent hommes d’armes de sa garde. Il prit part à la ligue des seigneurs contre les Penthièvre, et accompagna avec cinquante écuyers le duc, lors de son voyage à Amiens, en 1425. Il ratifia, en 1427, le traité de Troyes, dans lequel il prend les qualités de chevalier et de seigneur de Châteaugal. La dame de Châteaugal fut dame d’honneur de la duchesse, en 1421. Alain de Kermellec était écuyer du duc, et capitaine des archers de sa garde, en 1420. Les Nobiliaires de MM. de Courcy et de la Grasserie mentionnent deux familles de Kermellec, qui ont des armes différentes. Nous ne saurions affirmer à laquelle appartenait le sr. de Châteaugal, ce nom ne figurant pas parmi ceux des terres possédées par ces familles.

Messire JEAN DE COETQUEN, un des écuyers de l’hôtel du comte de Richemont, fut tué, en 1415, à la bataille d'Azincourt. (Guillaume Gruel. Dom Morice, Preuves).

OLIVIER DE LA FEILLÉE, sr. DE LA RUBEAUDIÈRE et DE LA GRANDE-BOESSIÈRE, chevalier, se trouva, en 1415, suivant du Paz, à la bataille d'Azincourt. Il épousa Gervaise de Bourgneuf, soeur de messire Guillaume de Bourgneuf, sr. dudit lieu, en la paroisse de Meillac, qui perdit la vie dans cette bataille, et auquel il succéda dans la seigneurie de Bourgneuf. Guillaume Gruel, qui fut écuyer du comte de Richemont, et qui a écrit l’histoire de sa vie, mentionne Olivier de la Feillée parmi les écuyers de l’hôtel de ce prince.

Messire GUILLAUME DE BOURGNEUF fut tué, ainsi que nous l’avons raconté précédemment, à la bataille d'Azincourt.

Messire GUILLAUME LE VAYER ou LE VOYER, écuyer de l’hôtel du comte de Richemont, fut tué, en 1415, à la bataille d'Azincourt.

JEAN GIFFART est mentionné parmi les chevaliers de la compagnie de Tanguy du Chastel, en 1415, et en 1424, parmi ceux de la compagnie du sire de Montauban, chevalier banneret. Il fut écuyer de l’hôtel du comte de Richemont, avec lequel il fut fait prisonnier à la bataille d'Azincourt, et chambellan du duc, en 1421.

Messire GEOFFROI DE MALESTROIT,

Messire JEAN DE MALESTROIT, sr. DES SALLES, furent tués, selon d'Argentré, ainsi que Jean de Malestroit, sr. de Combourg, à la bataille d'Azincourt. Ces seigneurs de Malestroit appartenaient à la maison de Châteaugiron, dont une branche, au XIVème siècle, avait pris le nom de Malestroit, par alliance avec l’héritière de cette maison. Un autre Geoffroi de Malestroit fut, suivant le même historien, fait prisonnier, en 1424, avec messire Pierre Hérisson et le sr. de Mauny à la bataille de Verneuil.

JEAN DE ROSCERF, chevalier, servait avec douze écuyers sous Tanguy du Chastel, prévôt de Paris, en 1415, d’après une montre du 15 novembre. Son sceau représente six annelets. Parmi les gentilshommes appartenant à cette maison, nous citerons Noël, écuyer, dans une montre du sire de Léon, en 1378 ; Éon ou Yvon, au nombre des seigneurs ligués, en 1420, contre les Penthièvre, maître d’hôtel du duc et son écuyer d’écurie, en 1437 ; Charles, homme d’armes de l’ordonnance du duc, en 1477, et, en 1484, capitaine de Porcien pour le maréchal de Gié ; Yvon, sr. du Bois de la Roche, chevalier, gentilhomme de la garde de la duchesse Anne, son conseiller et chambellan, en 1488, puis, en 1493, conseiller et chambellan du roi.

Suivant le Nobiliaire de Bretagne, il existait en Bretagne une autre famille de Roscerf, dont les armes étaient d’azur au massacre de cerf d’or, et dont la famille le Dourguy aurait pris le nom.

 

1416. JEAN GOYON, chevalier bachelier, servait sous Tanguy du Chastel, prévôt de Paris, en 1416.

OLIVIER DE PONTBRIANT fut pourvu par lettres du 14 juillet 1416, par le roi, qui l’appelle son amé et féal chevalier, de la charge de maître d’hôtel. Il est mentionné dans une montre du 28 avril 1421, parmi les chevaliers de la compagnie de Richard de Bretagne, comte d'Étampes. Cette maison, qui s’est fondue, en 1496, dans celle de du Breil, est connue depuis Alain de Pontbriant, croisé en 1191, d’après une charte d'Acre ; Colin est mentionné dans une montre du 1er mai 1371, parmi les écuyers de la compagnie de Bertrand du Guesclin ; Jean, chevalier, était capitaine de Saint-Malo et des francs-archers de cet évêché, ainsi que de ceux de Dol et de Saint-Brieuc ; François, sr. de la Vilate, conseiller et chambellan du roi, fut, en 1479, capitaine de cent lances de ses ordonnances [Note : Cette charge n’était donnée qu'à de très-puissants seigneurs].

 

1417. GUILLAUME DE MENILLON, chevalier, figure, avec plusieurs autres seigneurs bretons, dans le contrat de mariage passé le 3 juillet 1417, entre Louis, duc d'Anjou, et Isabeau de Bretagne.

JEAN DE CRAON, sire DE LA SUZE, est mentionné sous le nom de sire de la Suze, chevalier, parmi les seigneurs bretons qui furent témoins du mariage de Louis, duc d'Anjou, avec Isabeau de Bretagne, en 1417. Il est mentionné parmi les seigneurs bretons qui se liguèrent contre les Penthièvre. Il fut, en 1422, chambellan du duc. La maison de Craon était la plus illustre de l'Anjou ; elle a possédé en Bretagne les terres de Chantocé et d'Ingrande ; celle de la Suze était située dans le Maine.

ALAIN DE ROHAN, comte DE PORHOET, figure comme témoin, avec la qualité de chevalier, dans le contrat de mariage passé le 3 juillet 1417, entre Louis, duc d'Anjou, et Isabeau de Bretagne.

Messire NICOLAS DE VOLVIRE était, en 1417, chambellan du duc, d’après le registre intitulé Réformation des ordonnances de l’hôtel du duc. Nicolas de Volvire figure avec son fils, messire Joachim de Volvire, dans une cause appelée au Parlement général de l’an 1451. Du Paz donne à Joachim de Volvire la qualité de chevalier. La maison de Volvire, originaire du Poitou, remonte à Hugues, croisé en 1249.

Messire JEAN DE CORNOUAILLES est compris pour un legs de cent quatre-vingts livres, dans un compte de l’an 1417, de Jean Mauléon, trésorier du duc.

 

1418. Messire JEAN DE LA MOTTE est compris dans un rôle de l’an 1418, parmi les seigneurs, chevaliers et hommes d’armes qui accompagnèrent le duc en France. Il existe en Bretagne beaucoup de familles appelées de la Motte ; nous ignorons à laquelle Jean de la Motte appartient.

Messire JEAN DU BOSCHET accompagna le duc dans son voyage en France, en 1418. Il est qualifié chevalier dans un compte du mois d’août 1419, d'Etienne Courtet, trésorier du comte de Vertus, qui constate qu’il contribua à réduire la ville de Parthenay à l’obéissance du Roi.

Messire ALAIN DE PLUSQUELLEC ou DE PLOESQUELLEC, gouverneur des gens de monsieur le maréchal (Bertrand de Dinan, maréchal de Bretagne), accompagna le duc dans son voyage en France, en 1418. Il prit part, en 1420, à la ligue des seigneurs contre les Penthièvre. Le duc l’appelle son amé et féal chevalier et chambellan dans des lettres du 27 mai 1424, par lesquelles il accorde son pardon à Morice de Plusquellec, son fils aîné. Ce nom est aussi souvent écrit de Pluscallec.

Messire EUSTACHE DE LA HOUSSAYE accompagna le duc en France, en 1418. Il figure parmi les signataires du traité de Troyes, avec les titres de chevalier et de sr. de la Houssaye. Il suivit, d’après d'Argentré, le comte de Richemont au siége de Bourges, en 1413, et prit part, en 1431, à celui de Pouancé, d’après un compte de Jean Dronyou, trésorier du duc. Eustache de la Houssaye était sans doute fils d’autre Eustache, chevalier, un des quatre maréchaux nommés par la noblesse de Bretagne, en 1379, pour repousser l’agression des Français.

Messire GUILLAUME DE LA MARZELIÈRE accompagna le duc en France, en 1418. Il faisait partie, en 1419, d’après un compte de Jean Mauléon, trésorier des gens d’armes de la retenue de Bertrand de Dinan, maréchal de Bretagne.

Messire GUILLAUME PIEDEVACHE, ainsi que son fils, accompagnèrent le duc en France, en 1418. Le plus ancien de ce nom que l’on connaisse est Mathieu Piedevache, chevalier, en 1271 ; Bertrand, sans doute fils du précédent, vivait en 1306 ; son sceau, gravé dans les Planches de Dom Morice, représente trois écussons d’argent sur fond d’azur, au bâton de même, brochant en bande sur le tout ; autre Bertrand faisait partie, en 1351, des écuyers de la compagnie du vicomte de Rohan. Les armes de Geoffroi Piedevache, qui vivait en 1417, sont, d’après un sceau de la même année, d’azur à trois pieds de vache d’argent, accompagnées en chef, à dextre, d’une étoile de même. Beaucoup de gentilshommes de ce nom figurent dans les montres d’hommes d’armes.

Messire JEAN BUDES accompagna le duc en France, en 1418. Il était, en 1419, au service de ce prince avec cinq hommes d’armes. Il est mentionné, comme témoin, dans le traité d’alliance passé, en 1423, entre le duc de Bourgogne et les Etats de Bretagne. En 1433, secondé par cinq autres gentilshommes bretons, Rolland l'Abbé, Gilles de Mareil ou de Mareuil, N. de la Barre et Hervé de Mériadec, il se rendit maître de la ville de Saint-Denis, occupée par les Anglais. Jean Budes fut aussi écuyer du comte de Richemont, avec lequel il se trouva , en 1450, à la bataille de Formigny. Le P. Anselme lui donne la qualité de sr. du Hirel.

Messire GUILLAUME DE LA BARILLIÈRE accompagna le duc en France, en 1418. Jeanne, sa fille, épousa, en 1451, Raoul le Porc, sr. de Larchaz, et lui apporta sa terre de la Barillière, située dans la paroisse de Nort, évêché de Nantes. Il descendait de Jean de la Barillière, un des chevaliers de la compagnie d'Olivier de Clisson, en 1375. (Dom Morice, Dictionnaire des terres du comté nantais).

Messire GUILLAUME L'ÉVÊQUE figure au nombre des chevaliers et seigneurs de la suite du duc, lors de son voyage en France, en 1418. Il est qualifié chevalier dans un grand nombre de titres. Nous le trouvons, en 1419, gentilhomme de la garde du duc ; en 1420, capitaine des gens de trait, et en 1426, chambellan de ce prince et capitaine des archers de sa garde. Il fut tué, selon d'Argentré, au combat des Bas-Courtils, livré aux Anglais en 1427, près des grèves du Mont-Saint-Michel.

Messire GUILLAUME DE BROON est mentionné parmi les seigneurs, chevaliers, chevetaines et gens d’armes qui accompagnèrent le duc en France, en 1418. Il fut chambellan de ce prince, en 1420, et prit part la même année à la ligue des seigneurs contre les Penthièvre. En 1424, il était au service du roi avec un chevalier et cinq écuyers. Il était probablement fils d’autre Guillaume, un des chevaliers de la compagnie de Bertrand du Guesclin, en 1370.

Messire LANCELOT D'AURAY accompagna le duc en France, en 1418. Il prit part, en 1420, à la ligue des seigneurs contre les Penthièvre. On le trouve la même année mentionné parmi les officiers de l’hôtel du comte de Richemont.

Messire ROBERT DE MAREIL accompagna le duc en France, en 1418. Suivant le Dictionnaire des terres du comté nantais, il fut, de 1408 à 1429, seigneur du Plessis-Barbotin, nommé aussi le Plessis-Mareil. Il était probablement frère de Bertrand de Mareil, qui fut chevalier de l'Hermine, en 1454. La maison de Mareil remonte à Guillaume, chevalier, sr. du Haut-Mareil, en 1280.

Messire ALAIN DE LA NOE faisait partie de la suite du duc, lors de son voyage en France, en 1418. Il prit part à la ligue des seigneurs contre les Penthièvre. Il existe en Bretagne plusieurs familles appelées de la Noë.

JEAN D'ESTUER, chevalier, commandait une compagnie de gens d’armes sous Mgr. le dauphin, ainsi que nous l’apprend une quittance du 8 septembre 1418, des gages de Guillaume de Léon, un des écuyers de sa compagnie. Jean d'Estuer fut, en 1452, chambellan du duc, d’après un compte de Raoul de Launay, trésorier. Il n’eut qu’une fille, mariée à Jean Cadoret, dont les descendants ont pris le nom d'Estuer.

Messire JEAN HARPEDANE est compris dans un compte de Jean Mauléon, trésorier, pour une somme de quatre cents livres. Il accompagna le duc, en France, en 1418. Il était sr. de Belleville, de Montaigu et de Mirebeau, et avait épousé Jeanne de Penthièvre, fille du comte de Penthièvre et de Marguerite de Clisson, fille du connétable. Cette alliance le fit soupçonner par le duc d’avoir pris part à la conspiration des Penthièvre, ses beaux-frères. Les troupes du duc firent, à cette occasion, des dégâts sur les terres d'Olivier de Blois et de Jean Harpedane. Sa femme et lui protestèrent qu’ils étaient innocents de ce dont on les accusait, et finirent par se justifier. Le duc trouva le moyen de les gagner entièrement par la suite. Jean Harpedane est qualifié chevalier banneret dans un compte d'Étienne Courtet, trésorier du comte de Vertus, qui nous apprend qu’il avait sous ses ordres un chevalier bachelier, vingt écuyers et douze archers. Les seigneuries qui donnaient le droit à Jean Harpedane de lever bannière étant situées en Poitou, nous n’avons pas cru devoir le comprendre au nombre des chevaliers bannerets de Bretagne, dans les notices que nous en avons données. Jean Harpedane était fils d’autre Jean, chevalier anglais, connétable d'Angleterre, qui commandait l’armée anglaise en Guyenne, en 1369. Ayant épousé Jeanne de Clisson, dame de Belleville, soeur du connétable, il s’attacha au service du roi Charles VI, dont il devint le chambellan, et qui le créa sénéchal de Saintonge et de Périgord. Son sceau a été gravé dans les Planches de Dom Morice, avec la date de 1404 ; il représente un gironné de vair et de gueules de douze pièces, qui est de Belleville. Supports : deux griffons. Cimier : une tête de lion. Légende : S. Jehan Harpedane. Louis Harpedane son petit-fils, devint chambellan du roi Louis XI.

Messire JEAN D’ANCENIS figure, comme témoin, dans le contrat de mariage passé le 18 novembre 1418, entre Gilles, sire de Rays, et Béatrix de Rohan. La maison d'Ancenis remonte à Guérech, qui bâtit, en 987, le château d'Ancenis.

Messire RAOUL LE SAGE est mentionné, comme témoin, dans le contrat de mariage du sire de Rays avec Béatrix de Rohan. Il fut un des commissaires nommés, en 1420, pour obtenir l'élargissement d'Arthur de Bretagne, comte de Richemont, qui avait été fait prisonnier à la bataille d'Azincourt. Dans le traité qui eut lieu à ce sujet, il est appelé Rodulphus le Sage Dominus de Sancto-Petro et de Laniers, miles. Il accompagna, en 1418, le duc à Rouen, où se trouvait le roi d'Angleterre. Parmi les gentilshommes de cette maison, nous citerons Jean le Sage, en 1498, homme d’armes de la compagnie de Pierre de Rohan, maréchal de France, et Geoffroi, mentionné parmi les nobles et hommes d’armes qui remirent, en 1488, la ville de Dinan au vicomte de Rohan, un des chefs de l’armée royale. Il ne faut pas confondre la famille le Sage avec une autre famille appelée le Saige, qui en est distincte.

Messire ROLLAND DE SAINT-PÈRE accompagna le duc à Rouen, en 1418.

Messire JEAN DE KERENNEZEL faisait partie de la suite du duc, lors de son voyage à Rouen, en 1418.

Messire JEAN DE MONTFORT accompagna le duc à Rouen, en 1418. Jean de Montfort est qualifié chevalier, dans une montre du sire de Rieux, armé en 1420, pour le recouvrement de la personne du duc, prisonnier des Penthièvre.

JEAN PAYEN, chevalier, donna quittance, le 9 septembre 1418, de ses gages et de ceux de cinq arbalétriers de sa compagnie. Son sceau apposé à cette quittance représente trois roses ou violiers à quatre feuilles.

AMAURY DU GUÉ est mentionné dans une montre de l’an 1418, parmi les chevaliers de la compagnie de Lancelot Gouyon , écuyer banneret. Suivant du Paz, Amaury du Gué était fils de Guy, chevalier, et de Marguerite d'Ancenis, dame de la Rouvray et de Lignières. Il rapporte aussi que François du Gué, sr. de Méjusseaume, fut, en 1582, capitaine de Rennes et chevalier de l’ordre du roi. Les seigneurs du Gué siégeaient aux Parlements généraux, parmi les bannerets et les bacheliers.

Messire HERVÉ DE MALESTROIT fut capitaine de Vannes, en 1418, ensuite capitaine du château de l'Hermine, et chambellan du duc, en 1426. Il commandait vingt hommes d’armes et vingt archers au siége de Pouancé, en 1431. Il appartenait à la maison de Châteaugiron, qui avait pris, au XIVème siècle, par suite d’alliance, le nom de Malestroit.

FRANÇOIS DE VILLENEUVE, chevalier, servait avec seize écuyers sous Mgr. le dauphin, d’après un compte de l’an 1418, de Macé Héron, trésorier. Il existe en Bretagne plusieurs familles appelées Villeneuve.

PIERRE DU MOULIN, chevalier, était, en 1418, sr. du Moulin, terre située près de Nort, évêché de Nantes. (Dictionnaire des terres du comté nantais). On trouve dans les Preuves de Dom Morice un Pierre du Moulin, écuyer, qui servait, en 1418, avec treize écuyers, et qui prit part, en 1419 , avec cent dix-neuf gentilshommes normands et bretons, à la défense du Mont-Saint-Michel, assiégé par les Anglais. Le plus ancien du nom de du Moulin que nous connaissions est Jean, sr. du Moulin, en 1260. Pierre du Moulin n’eut qu’une fille, qui épousa Jean de la Barillière.

 

1419. Messire ROLAND MADEUC et ROLAND, son fils, servaient, en 1418, avec six hommes d’armes. Roland Madeuc prit part, en 1426, au siége de Pontorson , et, en 1431, à celui de Pouancé. Il fut, en 1426, chambellan du duc. La terre de Guémadeuc fut érigée en bannière, en 1451, en faveur de son fils, lequel devint, en 1454, chevalier de l'Hermine. Cette maison est connue depuis Rioc Madeuc, croisé, en 1249.

GUILLAUME MORIN, chevalier, servait avec seize écuyers sous monseigneur le Dauphin, en 1419. Ce nom figure dans diverses montres du XIVème siècle. Il existe en Bretagne plusieurs familles appelées Morin, mais aucune d’elles ne nous paraît avoir de rapport avec la précédente.

GUILLAUME D'ORENGES, chevalier, servait sous monseigneur le Dauphin, avec seize écuyers, en 1419, d’après un compte de Macé Héron, trésorier des guerres du roi.

JEAN FOUCAULT, chevalier, servait avec trois chevaliers, vingt écuyers et douze archers sous le comte de Vertus, en 1419. Il était, en 1437, capitaine de trente hommes de trait, et capitaine de Lagny avec Mahé Morillon, écuyer. Un sceau de l’an 1404, de Guillaume Foucault, probablement frère ou parent du précédent, représente un semé de fleurs de lys.

GUILLAUME DE GOUDELIN, chevalier, est compris, en 1419, parmi les défenseurs de la ville de Guingamp qui capitulèrent et remirent la ville entre les mains du duc. La maison de Goudelin est connue depuis Rolland de Goudelin, chevalier, en 1253.

ALAIN DE PENHOET, chevalier, apposa son sceau à l'acte relatif à la capitulation des bourgeois de Guingamp, en 1419, à leur requête, ainsi qu’à celle des gentilshommes qui se trouvaient dans cette ville. Il faisait partie, en 1420, de la retenue de Jean de Penhoët, amiral de Bretagne ; il fut aussi, en 1425, chambellan et maître d’hôtel du duc.

Messire ALAIN DE COETIVY est rappelé dans un accord passé le 29 mars 1419, entre Hervé du Refuge et Prégent de Coëtivy, chevalier. Alain de Coëtivy est qualifié chevalier dans des lettres de la duchesse de Bretagne, du 17 mars 1420, en faveur de Charles de Montfort, sr. de Fredoneur, son cousin, et de ceux qui s’étaient emparés du château de Broon. Suivant d'Argentré, un seigneur de Coëtivy perdit la vie au. siége de Saint-James de Beuvron ; mais nous ignorons si ce fut Alain de Coëtivy dont il a voulu parler.

Messire R0BERT DE LORNAY fut nommé chambellan du duc à cent vingt livres de gages, le 10 décembre 1419. (Réformation des ordonnances de l'hôtel du duc). Un seigneur de cette maison, Louis de Lornay, se distingua à la bataille de Fornoue, en 1495, et devint grand écuyer de la duchesse Anne, reine de France.

Messire CHARLES DE LANVALLAY servait, en 1419, avec quatre hommes d’armes, d’après un compte de Jean Mauléon, trésorier du duc. Il prit part, en 1420, à la ligue des seigneurs contre les Penthièvre. Du Paz lui donne les qualités de chevalier et de sr. de Tressaint et de Claire-Fontaine.

Messire JOSSELIN DE GUITTÉ servait, en 1419, avec dix-neuf hommes d’armes. Il prit part, en 1420, à la ligue des seigneurs contre les Penthièvre, et ratifia, en 1427, le traité de Troyes, dans lequel on lui donne les qualités de chevalier et de sr. de Vaucouleurs. Il fut aussi capitaine de Lehon, suivant d'Argentré. Guillaume de Guitté, frère ou parent du précédent, était en 1420, écuyer du duc.

Messire JEAN DE LA CHAPELLE servait, en 1419, avec dix hommes d’armes. Par lettre du 4 septembre 1420, le duc fit don à son amé et féal chevalier et chambellan, et capitaine de Jugon, Jean de la Chapelle, des biens confisqués sur Jean Goudelin. Jean de la Chapelle accompagna, en 1424, avec un chevalier et vingt-cinq écuyers, le comte de Richemont, lors de son voyage à Angers.

Messire ALAIN DE LA SORAYE servait avec quatre hommes d’armes, en 1419. (Compte de J. Mauléon, trésorier). Il prit part à la ligue des seigneurs contre les Penthièvre, en 1420, et fut un des signataires du traité d’alliance passé le 18 avril 1423, entre le duc de Bourgogne et les Etats de Bretagne. La maison de la Soraye, connue dès le XIIIème siècle, a produit plusieurs chevaliers.

Messire JEAN DE LANGAN servait, en 1419, avec trois hommes d’armes. Il était, en 1425, chambellan du duc. (Compte de J. Mauléon, trésorier). La maison de Langan remonte à Geoffroi de Langan, témoin de la fondation du prieuré du Pont-à-Dinan, vers l’an 1070 ; Jean de Langan était forestier, magister forestarius, de Jean, seigneur de Dol, en 1167 ; ce même Jean de Langan fit une donation à l'abbaye de la Vieuville, vers l’an 1199. On voit, dans une charte de l’an 1210, que Jean de Langan était seigneur de Geoffroi le Bouteiller de Combourg, auquel il donna son consentement pour faire un don à la Vieuville. Olivier était un des écuyers de la compagnie d'Alain de la Houssaye, en 1373 ; Simon, sr. du Bois-Février, écuyer du duc d'Alençon, lieutenant-général du roi, et qui lui avait servi d’otage quand il était prisonnier des Anglais, obtint de ce prince, le 24 avril 1439, une sauvegarde en sa faveur. Le fils de Simon, Etienne, fut ambassadeur du roi Louis XI auprès du duc François II. La maison de Langan a produit, depuis la réunion de la Bretagne à la France, des chevaliers de l’ordre du roi, des capitaines de cinquante hommes d’armes et nombre de personnages distingués.

Messire BERTRAND DE PLŒUC était capitaine de vingt-cinq hommes d’armes, en 1419, d’après un compte de Jean Mauléon, trésorier du duc. Bertrand de Plœuc, appartenait à la maison de Kergorlay. Jeanne, fille unique de Guillaume de Plœuc et de Constance de Léon, épousa, vers l’an 1292, Tanguy, juveigneur de Kergorlay, à condition que ses descendants prendraient le nom et les armes de Plœuc. Les sires de Plœuc siégeaient aux parlements-généraux parmi les bannerets et les bacheliers. (Dom Morice. Nobiliaire de Courcy).

Messire JACQUES BONENFANT faisait partie, en 1419, des gentilshommes de la garde du duc, et était, en 1420, capitaine de cent hommes d’armes et de cinquante archers. On le trouve, en 1424, au nombre des chevaliers de la compagnie de Bertrand de Dinan, maréchal de Bretagne. Il fut, la même année, un des capitaines nommés par le duc pour commander les communes du duché. Dans quelques actes il est qualifié sr. du Plessis-Guerrif. Il figure, en 1430, parmi les chambellans du duc, dans des comptes de ses trésoriers. Il était fils de Georges Bonenfant, écuyer du duc en 1393, capitaine de Sablé, tué dans une rencontre avec les Anglais, en 1422. Il descendait de Geoffroi Bonenfant, mentionné comme témoin dans une charte de l’an 1092, de Gros de Marcillé pour Marmoutiers. Une famille portant le nom de Bonenfant a été déboutée en Bretagne, à la réformation de 1671.

Messire GEORGES DE LA CIGOGNE faisait partie, en 1419, de la retenue de Bertrand de Dinan, maréchal de Bretagne. Parmi les gentilshommes de ce nom, nous citerons Gacien, qualifié damoiseau dans une déclaration du 24 février 1391, de Suleguin d'Elbiest, capitaine de Vannes, et Jacquet, écuyer du duc, en 1442.

Messire GUILLAUME DE BAGAR était, en 1419, homme d’armes de la retenue de Bertrand de Dinan, maréchal de Bretagne. Il prit part, en 1420, à la ligue des seigneurs contre les Penthièvre. La maison de Bagar remonte à Eudes, mentionné dans une charte de l’an 1181, de Henri II, roi d'Angleterre, pour le recouvrement de l’église de Dol. Cette charte nous fait connaître que le fief de Bagar devait annuellement neuf mines de froment et cinq sous à l’archevêque de Dol. Jacques de Bagar, chevalier, vivait en 1218 ; Raoul était, en 1426, homme d’armes de la compagnie de Guy de Laval, sire du Gavre, et, en 1453, écuyer, maître d’hôtel et chambellan du duc ; Guillaume servait avec deux archers, en 1464, d’après un compte d'Olivier le Baud, trésorier du duc.

Messire CHARLES HINGANT était, en 1419, homme d’armes de la retenue de Bertrand de Dinan, maréchal de Bretagne. Il prit part, en 1420, à la ligue des seigneurs contre les Penthièvre. Il était sr. du Hac. Son fils, Henri, sr. de Floville, fut tué au siége de Fougères, en 1449. Jean, autre fils de Charles, fut chambellan du duc François Ier, et son ambassadeur en Écosse. Le sceau de Charles Hingant, gravé dans les Planches de Dom Morice, avec la date de 1401, représente sept billettes, 4, 3, accompagnées d’une fasce. Il existe en Bretagne deux autres familles Hingant qui portent des armes différentes. Ce nom est connu depuis Guillaume Hingant, mentionné dans une enquête faite en 1181, par ordre de Henri II, roi d'Angleterre, pour le recouvrement des biens de l’église de Dol.

Messire GUILLAUME DE LA LANDE faisait partie, avec cinq hommes d’armes, en 1419, de la retenue de Bertrand de Dinan, maréchal de Bretagne. Un Henri de la Lande fut, suivant d'Argentré, fait prisonnier à la bataille d'Azincourt ; mais nous ignorons à laquelle des familles de la Lande il appartenait.

PIERRE GRIMAUD, chevalier, était, en 1419, seigneur du Plessis-Grimaud, terre avec juridiction, située dans la paroisse de Frossay, évêché de Nantes. Il était aussi seigneur de la Bastardière, près de Pornic. (Dictionnaire des terres du comté nantais).

 

1420. Messire ROLLAND PÉAN figure, comme témoin, dans la déposition d'Alain Taillart, page du comte de Penthièvre, au sujet de la prise du duc. Rolland Péan prit part, en 1431, au siége de Pouancé, et prêta serment de fidélité au duc, en 1437, avec les chevaliers et les écuyers du diocèse de Tréguier. Dans cet acte, il est qualifié chevalier. Son fils, Jean, sr. de la Roche-Jagu et du Grandbois, créé banneret en 1451, fut tué à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier, en 1488. Le nom de Péan a quelquefois été orthographié Payen.

JEAN DU BERSO est mentionné parmi les chevaliers de la retenue du sire de Rieux, armé pour le recouvrement de la personne du duc, prisonnier, en 1420, des Penthièvre. Jean du Berso servait, en 1425, avec dix-neuf écuyers, d’après un compte de Hémon Raguier, trésorier des guerres du roi. Nous n’avons pas trouvé d’autres titres relatifs à la famille du Berso, que nous supposons être d’origine bretonne.

JEAN DE ROUGÉ prit part, en 1420, à la ligue des seigneurs contre les Penthièvre, et fit partie, la même année, des chevaliers de la retenue de Bertrand de Dinan, maréchal de Bretagne.

BIZIEN TOUPIN est mentionné parmi les chevaliers de la retenue de Jean de Penhoët, amiral de Bretagne, comprenant treize chevaliers, quatre cent soixante-huit hommes d’armes, cinquante-neuf arbalétriers et deux cent vingt-cinq archers. Le nom de Toupin est aussi orthographié Topin et Taupin. Henri Toupin (en latin Topin) est mentionné dans des comptes rendus au duc, en 1271. Geoffroi comparut, comme sergent féodé, sous la barre de Tréguier, au Parlement général tenu à Vannes, en 1463 ; Jean était capitaine du château de Hédé, en 1475.

JEAN DE BOUTEVILLE faisait partie, en 1420, des chevaliers de la retenue de Jean de Penhoët, amiral de Bretagne ; il fut fait prisonnier par les Anglais au siége du Mont-Saint-Michel, en 1427. La maison de Bouteville est connue depuis Hervé de Bouteville, sénéchal de Ploërmel, en 1270 ; Jean, qui vivait, en 1276, portait d’argent à trois écussons de sable, accompagnés de cinq hermines, trois en pal, et deux de chaque côté du dernier écu ; Jean, sr. du Faouët, chambellan du duc, servait, en 1464, avec sept hommes d’armes et trente-cinq archers ; Yves, sr. du Faouët, était, en 1546, capitaine des gentilshommes et des francs-archers de l'évêché de Cornouailles.

GUILLAUME DE PLŒUC figure parmi les chevaliers de la retenue de Jean de Penhoët, amiral de Bretagne, en 1420. Il était, en 1425, chambellan du duc. Il ratifia le traité de Troyes, en 1427. Nous avons dit précédemment que la maison de Plœuc (ou Ploeuc) s’était fondue, en 1292, dans celle de Kergorlay, dont une branche avait pris le nom et les armes de Plœuc.

TANGUY DE KERMAVAN faisait partie, en 1420, des chevaliers de la retenue de Jean de Penhoët, amiral de Bretagne. Il fut aussi capitaine de Lesneven et de trente hommes d’armes, chambellan du duc, en 1425, et prit part, en 1431, au siége de Pouancé. Ce fut en faveur de son fils, nommé aussi Tanguy, chambellan du duc, que la terre de Kermavan fut érigée en bannière, en 1454. La maison de Kermavan, dont le nom est quelquefois orthographié de Kerman et de Carman, descend, suivant du Paz, de François de Léon, frère du vicomte de Léon, qui épousa, vers 1299, Béatrix de Kermavan, à condition d’en prendre le nom et les armes. D’après une enquête de 1294, Jean de Kermavan, de la baillie de Léon, devait au duc deux chevaliers d'ost.

OLIVIER LE MOINE faisait partie, en 1420, de la retenue de Jean de Penhoët, amiral de Bretagne. Il fut grand écuyer du duc.

ROBERT DE KERGOUEZOU était, en 1420, un des chevaliers de la retenue de Jean de Penhoët, amiral de Bretagne.

ALAIN DE PENMARC'H figure, en 1420, au nombre des chevaliers de la retenue de Jean de Penhoët, amiral de Bretagne. Parmi les gentilshommes de cette maison, nous citerons Henri, un des écuyers de la compagnie d'Alain de Rohan, sire de Léon, pendant la guerre de Flandre, en 1383 ; autre Henri, qui servait contre les Anglais, en 1421, avec neuf écuyers, et qui est qualifié capitaine de gens d’armes et de trait dans un compte de Hémon Raguier, trésorier des guerres du roi ; Olivier, en 1487, capitaine de la nef la Madeleine de Brezay, qui faisait partie de la marine du duc. Lorsque les évêques de Léon faisaient leur entrée dans leur ville épiscopale, les seigneurs de Penmarc'h et de Coëtvenech portaient chacun un des poteaux de la chaire de l’évêque et partageaient entre eux la vaisselle du prélat. Sous le régime féodal, régime essentiellement rationnel, chaque immunité était la rémunération d’un service.

Feu messire OLIVIER DE SAINT-DENOUAL est rappelé dans un aveu rendu au duc la veille de la Pentecôte, en 1420, par Robert de Moncontour et sa femme, Marie de Saint-Denoual.

Messire JEAN DE RIEUX prit part, en 1420, à la ligue des seigneurs contre les Penthièvre. Nous pensons que ce Jean de Rieux n’est pas le même que Jean de Rieux, sr. de Châteauneuf, en 1406.

Messire RIOU DE ROSMADEC fut un des seigneurs qui se liguèrent, en 1420, contre les Penthièvre.

Messire MORICE DE COMENAN figure au nombre des seigneurs ligués, en 1420, contre les Penthièvre. Perrot de Comenan, partisan du comte de Montfort, fut, en 1350, du côté des Anglais, un des champions du combat des Trente.

Messire JAMES LE FLARNE, en 1420, au nombre des seigneurs ligués contre les Penthièvre.

Messire RAOUL DE LA MARZELIÈRE se ligua, en 1420, contre les Penthièvre.

Messire RAOUL DE TRÉAL prit part, en 1420, à la ligue des seigneurs contre les Penthièvre, et fut un des signataires du traité d’alliance passé, en 1422, entre le duc de Bourgogne et les Etats de Bretagne.

Messire EON DUVAL figure parmi les seigneurs ligués, en 1420, contre les Penthièvre. Il existe en Bretagne plusieurs familles appelées du Val. On trouve aussi messire Henri du Val au nombre des seigneurs ligués contre les Penthièvre. Un compte d'Auffray Guynot, trésorier du duc, nous apprend que ce prince fit un don à l’archidiacre de Rennes, pour faciliter le mariage de sa nièce avec le fils de messire Henri du. Val. Ce seigneur est qualifié chevalier dans un acte de procédure de l’an 1444, concernant les héritiers de la dame de Molac.

GUILLAUME GIFFART, chevalier, donna quittance, le 21 juillet 1420, à Jean de Châteaugiron, argentier du comte de Richemont, de quatre cent quatorze moutonnets d’or, pour lui et pour divers écuyers et soudoyers de sa compagnie. Suivant du Paz, il fut chambellan de Charles VI et de son fils le Dauphin.

THÉBAUD BUSSON, sr. DU GAZON, DE VILAINE, DE CHEVIGNÉ, chevalier, chambellan du duc, eut le bras coupé en défendant son maître, lorsqu’il fut pris, en 1420, par les Penthièvre, pendant qu’il se rendait de Nantes à Chantocé. (Du Paz. Le Laboureur). Thébaud Busson est compris dans un compte de l’an 1412, des trésoriers du duc, parmi ses écuyers ; mais il ne figure pas parmi les chambellans de ce prince, dans les comptes relatés dans les Preuves de Dom Morice.

GEOFFROI DE BRUC, chevalier, frère de Jean, vice-chancelier de Bretagne en 1420. (Arrêt de la réformation de 1668).

Messire GEOFFROI DU PERRIER, sire DE QUINTIN, prit part à la ligue des seigneurs contre les Penthièvre. Il fut capitaine d'Auray et chambellan du duc.

GUILLAUME, sr. DE GOUDELIN, vicomte DE PLÉHÉDEL, chevalier, trempa dans la conspiration des Penthièvre contre le duc, qui lui fit trancher la tête, en 1420, et confisqua ses biens, qu’il donna à messire Yvon de Kerimel, son parent et son héritier présomptif.

 

1421. Messire OLIVIER LE PORC, chambellan du duc, en 1421. (Réformation des ordonnances du duc, touchant l’état de sa maison).

BERTRAND RATAUD était, d’après une montre du 1er mai 1421, un des chevaliers de la compagnie de Guy de Beaumont, sr. de Bressuire. Jacques Rataud, écuyer du connétable de Richemont, fut, en 1445, créé chevalier de l'Hermine ; Archambaud devint aussi chevalier de l'Hermine, en 1455.

JEAN DE LA HAYE est mentionné parmi les chevaliers de la compagnie de Nicole Raynel, en 1421. Il figure dans une montre d'Olivier de Mauny, de la même année.

AUBERT FOUCAULT ou FOUCAUD était au service du roi avec six chevaliers et quatorze écuyers de sa chambre, d’après une montre du 14 juillet 1421. Son sceau représente un semé de fleurs de lys.

OLIVIER LA VACHE faisait partie, en 1421, des chevaliers de la compagnie de Jean Tournemine, sr. de la Hunaudaye.

GODEFROY DE KERMEL, chevalier, fonda la chapelle de Sainte-Marguerite, dans l’église de Brélevenez, en 1421.

PRÉGENT DE COETMENECH était, en 1421, homme d’armes de la garde du duc. On lit dans le registre intitulé Revue des ordonnances de la maison du duc : « Item,  Monsieur a ordonné pour chevaucher avec lui continuellement pour la sûreté de sa personne, cent hommes d’armes sous la conduite de messire Pierre Eder et de messire Jean de Kermellec, au nombre desquels cent sont compris lesdits Eder et de Kermellec, et au nombre desdits cent, il y a deux chevaliers, savoir : messire Rolland de Saint-Pou et messire Prégent de Coëtmenech ». Prégent de Coëtmenech était probablement fils d’autre Prégent, qui faisait partie, en 1378, des écuyers de la compagnie d'Yvon le Moine, capitaine de Lesneven.

 

1423. Messire CONAN DE QUÉLEN fut un des signataires du traité passé, en 1423, entre le duc de Bourgogne et les États de Bretagne.

 

1424. AUFFRAY FERRON est mentionné parmi les chevaliers qui accompagnèrent le comte de Richemont dans son voyage à Angers, en 1424.

YVON FOUCAULT, sr. DE LESOULOUARN, chevalier, capitaine de Conq, en 1424, et chambellan du duc, en 1427. (Comptes de J. Dronyou, trésorier du duc).

ANDRÉ ROUAULT, chevalier. (Sceau de 1424, représentant deux lions léopardés. Légende : S. André Rouaut). Il existe en Bretagne plusieurs familles de ce nom ; une d’elles a été anoblie en 1816.

 

1425. JEAN TOURNEMINE, sr. DE CHATEAUGRAS, chevalier, gouverneur des ville et château de Montargis et pays d’environ, prend ces qualités dans des lettres du 25 octobre 1425, qu’il adressa aux gens des comptes du roi. Son sceau représente un écartelé d’or et d’azur. Il ne faut pas le confondre avec Jean Tournemine, sr. de la Hunaudaye.

Messire CHARLES DE ROHAN, chambellan du duc, reçut de ce prince, en 1425, cent livres pour l’aider à payer sa rançon et acheter un cheval. (Comptes de J. Dronyou, trésorier du duc).

 

1426. OLIVIER LE MAISTRE, sr. DE BOISVERT, chevalier, assista, en 1426, avec le comte de Richemont, l’amiral de Bretagne et plusieurs autres seigneurs, à la promulgation de l’ordonnance faite par Jean V, duc de Bretagne, pour la convocation du ban et arrière-ban dans tout le duché. (Moréri).

JEAN DE LA JAILLE est mentionné dans une montre du 22 mars 1426, parmi les chevaliers de la compagnie de Guy de Laval, sire du Gavre.

Messire BERTRAND DE TRÉAL figure dans un compte du 1er novembre 1426, au nombre des hommes d’armes payés par le trésor ducal. D’après d’autres comptes, il fut chambellan du duc, et commanda, en 1431, avec le vicomte de Rohan, quarante-quatre hommes d’armes et quarante-quatre hommes de trait au siége de Pouancé. Dans l’acte constatant le serment de fidélité qu’il prêta, comme capitaine de Saint-Malo, à l’évêque de cette ville, il est ainsi désigné : Nobilis et potens vir Bertrandus de Treal, miles et capitaneus Maclov.

Messire HENRI DU CHASTEL était chambellan du duc, en 1424, d’après un compte du trésor ducal.

 

1427. JEAN DE MALESTROIT, sr. DE MESANGÉ, chevalier, est ainsi qualifié dans le traité de Troyes, qu’il ratifia en 1427. Il fut chambellan du duc et un des chevaliers donnés pour otages par ce prince, pendant son entrevue avec le sire de la Trémoille, ambassadeur du roi de France. Jean et Hervé de Malestroit commandaient au siége de Pouancé, en 1431, vingt hommes d’armes et vingt archers. On trouve aussi un Jean et un Philippe de Malestroit, au nombre des capitaines bretons qui se distinguèrent à la bataille de Formigny, en 1450 ; mais nous ignorons si ce Jean de Malestroit était le sr. de Mesangé. Il est facile de confondre les divers membres de la maison de Malestroit, car presque tous portent le prénom de Jean.

JEAN DE TIERCENT, chevalier, ratifia le traité de Troyes, en 1427. Un autre Jean du Tiercent fut chambellan du duc, en 1464, chambellan du roi et capitaine de la Charité-sur-Loire, en 1481. La maison du Tiercent est connue depuis Alain du Tiercent, mentionné avec neuf autres écuyers de sa compagnie dans une montre du 1er juin 1370.

ROLLAND DE COETMEN, chevalier, ratifia le traité de Troyes, en 1427 ; il fut chambellan du duc. Il est appelé messire Rolland, vicomte de Coëtmen, dans une cause appelée au Parlement général, en 1451. A celui de 1455, le vicomte de Coëtmen et le sire du Pont-l'Abbé prétendaient chacun avoir droit de prendre place, l’un avant l’autre, parmi les bannerets. Le duc, pour les accorder, ordonna que chacun d’eux prendrait place sur le haut siége qui fait la carrée de l’auditoire dudit Parlement ; que le sire du Pont s’y assoirait le premier, puis après, ledit de Coëtmen, et, après lui, le sire de Matignon. Cette décision du duc prouve, quoi qu’en ait dit Moréri, que les sr. de Matignon n’étaient point les premiers bannerets de Bretagne. La bannière de Coëtmen fut érigée en. baronnie d'États, en 1487, en faveur de Jean, vicomte de Coëtmen et de Tonquédec, fils du précédent.

JEAN DE MACRECOUL, chevalier, ratifia le traité de Troyes, en 1427. Il était, en 1417, écuyer du duc.

JEAN DE LESMALEUC, chevalier. (Mandement du duc, du 10 février 1427. (Cartulaire de Saint-Georges de Rennes).

JEAN DE KERSALIOU, chevalier, ratifia le traité de Troyes. Il fut chambellan et écuyer du duc, en 1419.

HERVÉ DE NEVET, chevalier, ratifia le traité de Troyes, en 1427. Il était, en 1420, capitaine de vingt hommes d’armes, de vingt archers et de deux arbalétriers, d’après un compte de Jean Périou, trésorier du duc. La maison de Nevet est connue depuis Hervé de Nevet, chevalier, en 1272 ; les sires de Nevet siégeaient aux Parlements généraux parmi les bannerets et les bacheliers. Il est fait mention, dans des chartes. du XIème siècle, de la forêt de Nevet.

CHARLES LE CHAUFF, nom orthographié aussi LESCAUFF, est qualifié chevalier dans le traité de Troyes, en 1427. D’après divers comptes des trésoriers du duc, il fut chambellan de ce prince et capitaine de Vannes. Il existe en Bretagne plusieurs familles appelées Le Chauff. D’après l’arrêt de la réformation de 1669, celle à laquelle appartenait Charles Le Chauff portait d’argent au pigeon d’azur, surmonté de deux croissants adossés de gueules. Le plus ancien de ce nom dont nous ayons connaissance est Alain Lescarff (Le Chauff), mentionné dans une charte de l’an 1277, concernant les Beaumer, srs. de Guémené-Guingamp. On y voit qu'Alain Lescarff était un des juveigneurs de cette maison, et que ses armes étaient une croix engreslée.

JEAN DE BEAUMANOIR, sr. DU BOIS DE LA MOTTE, chevalier, ratifia le traité de Troyes, en 1427. Il fut chambellan du duc Jean V, qui érigea en bannière, en sa faveur, en 1433, les terres du Bois de la Motte et de Trémereuc.

BERTRAND HÉRISSON, sr. DE LA VILLE-HÉLOUIN, chevalier, épousa, suivant du Paz, en 1427, Philipotte Ruffier, de la maison de Vauruffier. Messire Pierre Hérisson, frère ou parent du précédent, fut, au rapport de d'Argentré, fait prisonnier, en 1424, à la bataille de Verneuil. Un autre seigneur de cette maison suivit le roi Louis XII dans son expédition en Italie, et mourut à Milan, âgé de vingt-cinq ans, en 1513.

Messire ROBERT DE GUITTÉ fut tué au combat de Bas-Courtils, livré aux Anglais, près du Mont-Saint-Michel, en 1427. (D’Argentré) [Note : Parmi les gentilshommes bretons faits prisonniers dans ce combat, Dom Morice cite Jean Raguenel, vicomte de la Bellière, Louis de Laval, sr. de Châtillon, Yves de Pluscallec, Jean de Pontbrient, Jean de Montnoël, Pierre de Baulon, André de Kergadiou, Hervé de Malestroit, Guillaume et Jean de Kermen, Henri de Kerloguen, Jean Gruel, Henri de Kernec'hriou, Jean de Villeblanche, Pierre le Long, Alain et Henri de la Forest, Bertrand de Montbourcher, Robert de Kergroadez, Jean de Fontenailles, Olivier de Hancouët, Guillaume de Bouteville, Pierre de Neufville, Olivier l'Abbé, Guillaume Kerauffrai, Hervé Keraenrez et Jean de Kergorlay. On compte au nombre des morts les sires de la Hunaudaye et de Châteaugiron, Guillaume l'Evesque, capitaine des archers de la garde du duc, Robert de Guitté, Olivier Thomelin et Pierre le Porc].

Messire HENRI DU CHASTELLIER est mentionné parmi les hommes d’armes de la garde du duc, dans un compte de l’an 1427, de Jean Mauléon, trésorier. Henri du Chastellier fut, en 1417, écuyer du duc.

Messire JOACHIM DE VOLVIRE était chambellan du duc, en 1427, d’après un compte de Jean Dronyou, trésorier. Il était fils de Nicolas de Volvire, chambellan du duc. Renaud de Volvire, écuyer du comte de Richemont, se trouva avec lui à la bataille de Formigny, en 1450. La maison de Volvire est originaire du Poitou.

JEAN DU PONT, chevalier, était sr. de la Meilleraie de Riallé, en 1427. (Dictionnaire des terres du comté nantais).

Messire JEAN MADEUC commandait, en 1427, quarante hommes d’armes et vingt-sept archers, d’après un compte de Jean Mauléon, trésorier.

JEAN DE BEAUMANOIR, IIème du nom, vicomte DU BESSO, chevalier preux et hardi, suivant du Paz, eut charge de gendarmerie et fut chambellan du duc, pour le service duquel il mourut aux landes de Tanneré, où il fut envoyé en compagnie des sires de la Hunaudaye et de Montauban, pour attaquer vingt-cinq mille hommes de guerre qui avaient rançonné le pays, et qui furent défaits au susdit endroit.

SILVESTRE DE LA FEILLÉ, chevalier, ratifia le traité de Troyes, en 1427. Il fut chambellan du duc, et homme d’armes de la compagnie de Richard de Bretagne, comte d'Étampes.

 

1430. PIERRE BARDOUL, sr. DE TREIL, chevalier, fit, en 1430, une donation à la Vieuville. (D. Taillandier, Catalogue des évêques et abbés de Bretagne). Thomas Bardoul fit un accord avec les dames de Saint-Sulpice, vers l’an 1198 ; Jacques, chevalier de Rhodes, fut un des défenseurs de cette ville, assiégée par Mahomet II, en 1480.

Messire ALAIN, vicomte DE ROHAN, fut un des chevaliers donnés, comme otages, par le duc, au sire de la Trémoille, grand chambellan de France, envoyé du roi, ainsi que le constate une lettre du sire de la Trémoille, du 6 décembre 1430.

JEAN MESLÉART, chevalier, était en 1430, sr. du Bois­Rouaud, châtellenie qui s’étendait dans les paroisses d'Arthon, de Chémeré et de Saint-Hilaire-de-Chaléons. (Dictionnaire. des terres du comté nantais). On trouve un Jean Mesléart, chevalier, au nombre des vassaux de la baronnie de Rays qui prêtèrent serment de fidélité au duc, en 1383.

 

1431. Messire ROBERT D'ESTOUTEVILLE était chambellan du duc, en 1431, d’après un compte d'Auffray Guynot, trésorier. Robert d'Estouteville fut aussi prévôt de Paris, en 1451. La maison d'Estouteville est originaire de Normandie.

PHILIPPE DE VIERVILLE, sr. DE CREUILLY, chevalier, chambellan du duc, est ainsi qualifié dans un compte de l’an 1431, d'Auffray Guynot. trésorier. Le duc lui fit don, en 1442 et en 1447, de plusieurs coupes d’or. Philippe de Vierville figure avec les titres de sr. de Malestroit et de Creuilly, parmi les seigneurs ligués, en 1420, contre les Penthièvre. La terre de Creuilly était située près de Bayeux.

Monseigneur D'ACIGNÉ assista, en 1431, avec vingt hommes d’armes au siége de Pouancé. Ce seigneur est sans doute le même que Jean d'Acigné, sr. de Fontenay, qui ratifia le traité de Troyes, en 1427. (Montres d’hommes d'armes relatives à ce siége. Dom Morice).

JEAN RAY, chevalier, chambellan du duc, prit part, en 1431, au siége de Pouancé.

Messire GILLES DE PLUSQUELLEC prit part, en 1431, au siége de Pouancé.

JEAN et GEORGES LE VAYER ou LE VOYER, figurent dans un rôle d’hommes d’armes, parmi les chevaliers qui prirent part au siége de Pouancé.

Messire ROLLAND DE BEAULIEU prit part, en 1431, au siége de Pouancé. Dom Morice, dans son histoire de Bretagne, lui donne la qualité de chevalier. On voit dans la montre des nobles de l'évêché de Saint-Brieuc pour l’année 1469, que messire Rolland de Beaulieu se fit représenter par Guillaume le Bastard, homme d’armes à cinq chevaux. Il a existé en Bretagne deux familles anciennes appelées de Beaulieu, d’après M. de Courcy. L’une d’elles, qui porte d’azur au lion d’argent, accompagné de neuf besants d’or 4, 2 et 3, a produit, en 1496 et en 1498, deux connétables de Rennes. L’autre, dont les armes représentent un chevron accompagné de trois étoiles, remonte à Pierre, qui épousa, vers l’an 1292, Tiphaine de Pornit.

Messire ETIENNE COTTE prit part, en 1431, au, siége de Pouancé. (Compte d'Auffray Guynot, trésorier). Dans un fragment des causes portées, en 1452, au Parlement général tenu à Rennes, on voit que Jean Cotte, fils d'Etienne, plaidait contre Jean du Quellenec, vicomte du Fou, au sujet de la succession de Jacob du Fou.

Messire OLIVIER DE ROHAN est nommé dans un compte d'Auffray Guynot, trésorier, parmi les chevaliers et hommes d’armes qui se trouvaient, en 1431, au siége de Pouancé.

Messire JEAN HINGANT prit part, en 1431, au siège de Pouancé, et, en 1449, à celui de Fougères ; il était, en 1442, chambellan du duc, et, en 1449, capitaine des archers de sa garde. Il figura la même année parmi les témoins de l’hommage de ce prince au roi Charles VII. Il fut aussi envoyé par le duc en ambassade en Ecosse. Il est qualifié chevalier et sr. du Hac, dans un grand nombre d’actes rapportés par Dom Morice. Son frère Henri perdit la vie au siége de Fougères, en 1449. Les Hingant, srs. du Hac, portaient, d’après un sceau de 1401, de gueules à la fasce d’or, accompagnée de sept billettes de même ; 4. 3.

Messire HARDOUIN DE MAINBIER vit ses biens confisqués, en 1431, pour n’avoir pas comparu au ban et arrière-ban de la noblesse. (Dom Morice, Histoire de Bretagne, T. I, col. 1014). La maison de Mainbier remonte à Robert de Mainbier, chevalier, en 1370.

Messire PIERRE LE PORC assembla, avec le sire de Lohéac et Ambroise de Lore, sept cents hommes, avec lesquels ils battirent, en 1431, près de l'abbaye de Saint-Gilles, en Normandie, un capitaine anglais nommé Vénables, qui s’en était emparé. Pierre le Porc était fils d’autre Pierre, sr. de Larchaz, tué en 1427, au combat des Bas-Courtils, livré aux Anglais près des grèves du Mont-Saint-Michel.

Le sire DE CHANCE, chevalier, chambellan du duc, est ainsi désigné dans un compte de 1431, d'Auffray Guynot, trésorier. Nous ignorons quel est ce seigneur. On trouve dans l'Histoire de Bretagne de Dom Morice, un Hervé de Chance, dont les biens furent confisqués en 1431, parce qu’il n’avait pas comparu au ban et arrière-ban ; Renaud servait avec vingt écuyers et dix-neuf archers, sous le comte de Vertus, en 1419 ; Yvonnet, capitaine de gens d’armes, commandait quinze écuyers et quarante-deux archers en 1422.

LOUIS DE LA TOUR et GUILLAUME DE LA JUMELIÈRE, sr. de Martigné-Brient, chevaliers, et J. Fournier, juge ordinaire d'Angers, conseillers de la duchesse de Bretagne, donnèrent, par acte de l'an 1431, caution avec obligation de rester en otage à Nantes, jusqu’au jour où le comté de Beaufort aurait été livré. (Archives de la Loire-Inférieure. Liasse 10, cassette 4). Un autre acte des mêmes archives nous fait connaître que Guillaume de la Jumelière avait été capitaine du château de Beaufort. Les la Jumelière étaient originaires d'Anjou, mais ils possédaient la terre de Martigné-Briant (ou Martigné-Brient), ainsi que celle de la Houdinière, situées toutes les deux dans l'évêché de Nantes. René de la Jumelière, sr. de Martigné-Briant, chevalier, probablement fils du précédent, ratifia, eu 1498, le traité d'Etaples. La maison de la Tour de Bretagne a possédé en Anjou la terre de la Tour-Landry.

 

1433. Messire ETIENNE ARTE figure, comme témoin, dans le contrat de mariage passé le 1er mars 1433, entre Guyon de la Motte, sr. de Vauclerc, et Louise de Montauban, soeur de Jean, sire de Montauban.

Messire GUILLAUME DE ROBIEN est mentionné, comme témoin, dans le contrat précité. La maison de Robien descend de Jacques Boschier, chevalier anglais, qui épousa, vers l’an 1212, Jeanne d'Avaugour, dame de Robien.

Messire GUILLAUME JOURS assista, comme témoin, au contrat de mariage passé le 1er mars 1433, entre Guyon de la Motte, sr. de Vauclerc, et Louise de Montauban.

Messire JEAN DE PENHOET reçut en présent du duc, en 1433, des gobelets d’or. (Compte d'Auffray Guynot, trésorier). Le duc, par lettres du 1er décembre 1434, accorda à son amé et féal chevalier et chambellan, Jean de Penhoët, la permission d’ouvrir une mine d’argent sur ses terres, et, par d’autres lettres du 25 mars 1436, lui permit d’élever sur sa terre de Penhoët une justice patibulaire à quatre pots. Jean de Penhoët était sans doute fils d’autre Jean, qui était encore amiral de Bretagne, en 1430, et auquel succéda, en 1433, Jean du Quellenec, vicomte du Fou, dans la charge d’amiral.

Messire JEAN DES BRETESCHES reçut en présent du duc, des gobelets d’or, en 1433. Il est qualifié chevalier dans un compte de l’an 1436, de Jean d'Ust, trésorier du duc. Son fils Martin des Bretesches, chevalier, fut sr. des Bretesches, paroisse de Saint-Viau, évêché de Nantes, en 1470. Le plus ancien de ce nom est Guillaume qui, le 20 mars 1280, adressa à Denis de Paris, bailli de Touraine, une lettre relative à divers droits appartenant aux seigneurs de Machecoul.

 

1434. Messire PHILIPPE DU QUELLENEC, chevalier, figure avec Jean du Boisriou, chevalier, fils de sa soeur Catherine, dans un acte du 15 décembre 1434, passé devant Salmon. (Terrier de la maison du Quellenec, appartenant à l’auteur).

JEAN DU BOISRIOU, chevalier, est mentionné dans l’acte précité. Bertrand était prévôt des maréchaux de Bretagne au siége de Pouancé, en 1431, et chambellan du duc en 1442 ; Gilles fut maître d’hôtel de la duchesse Anne, et gouverneur de Saint-Malo, en 1485, charge qui fut occupée aussi par son fils François.

Messire LOUIS DE TRÉMIGON est qualifié chevalier et chambellan du roi dans un compte de l’an 1434, d'Antoine Raguier, trésorier des guerres. Suivant Dom Morice, il se distingua au combat de la Broussinière, livré aux Anglais en 1423 [Note : Ambroise de Lore et Jean de la Haye, baron de Coulonces, prirent part aussi au combat de la Broussiniére. André de Laval, fils de Jean de Montfort, sr. de Kergorlay, et de Jeanne, dame de Laval et de Vitré, y fut fait chevalier ; il n’était âgé que de douze ans. Son aïeule, Jeanne de Laval, lui avait mis l’épée au côté, lorsqu’il prit congé d’elle. Dans les beaux temps de la chevalerie, il fallait pour être armé chevalier, avoir vingt et un ans accomplis].

Messire ALAIN DE KEROUSÉRÉ est ainsi qualifié dans des lettres du 1er décembre 1434, par lesquelles le duc permet à Jean de Penhoët, d’ouvrir une mine d’argent sur ses terres.

JEAN BONNET, écuyer du connétable de Richemont, fut créé chevalier par ce prince au siége de Sillé-le-Guillaume , en 1434. Jean Bonnet faisait partie, en 1419, des gens d’armes de la compagnie de Richard de Bretagne comte d'Etampes. On voit dans les Preuves de l’histoire de Bretagne de Dom Morice, que Maurice Bonnet était, en 1370, un des écuyers de la compagnie de Bertrand du Guesclin, et que Guillaume Bonnet est mentionné parmi les gentilshommes de pied de l’évêché de Saint-Malo dans une montre de 1543.

PIERRE GUYON, écuyer du connétable de Richemont, fut armé chevalier par lui au siége de Sillé-le-Guillaume, en 1434. Il aurait pu être fils de Bertrand Guyon, qui prêta serment de fidélité au duc, en 1379.

OLIVIER LE VOYER ou LE VAYER, écuyer du connétable de Richemont, fut armé chevalier par lui au siége de Sillé-le-Guillaume, en 1434. Pierre II, duc de Bretagne par lettres du 27 mars 1451, exempta son cher, amé et féal chevalier Olivier le Voyer, sr. de Trégomar et du Lou, de l’obligation d’assister aux Etats de Bretagne, ainsi qu’étaient tenus d’y comparaître les bacheliers et chevaliers de Bretagne. Les armes des le Voyer de Trégomar sont d’argent à trois haches d’armes de sable. Cette maison remonte à Olivier le Voyer de Trégomar, chevalier en 1253.

AYMERI CHAUVIN, écuyer du comte de Richemont, fut armé chevalier par lui au siége de Sillé-le-Guillaume, en 1434 [Note : Parmi les autres écuyers du connétable armés par lui chevaliers an siége de Sillé-le-Guillaume, les historiens citent Jean de la Chaussée, dont nous ignorons la nationalité, et J. de Saint-Simon, de la maison de Rouvray, en Vermandois, et qui fut aussi chambellan du duc].

 

1435. JEAN DE QUÉLEN, IIème du nom, chevalier, sr. DU BROUTAY, etc., fut, suivant Moréri, gouverneur des villes et châteaux de Josselin et de Derval, et rendit des services considérables aux rois Charles VI et Charles VII, dans leurs armées. Il figure dans des titres des années 1432, 1435 et 1438, rapportés également par Moréri. Il fut père d'Olivier de Quélen, grand maître de l’artillerie de Bretagne, en 1460.

 

1436. ROBERT DE KERGRAIEZET, chevalier, se rendit plége avec Olivier du Chastel, aussi chevalier, et Jean de Keroulas, pour Thomas du Chastel, capitaine de Lesneven, le 3 novembre 1436.

 

1437. GILLES DE SAINT-SIMON, de la maison de Rouvray en Vermandois, chambellan du roi en 1424, fut placé par lui auprès du comte de Richemont, dont il devint le maître d’hôtel et ensuite le chambellan, lorsque ce prince devint duc de Bretagne. Gilles de Saint-Simon fut armé chevalier par lui au siége de Montereau, en 1437, et prit part à beaucoup d’autres siéges, ainsi qu’à la bataille de Formigny, en 1450. (Moréri. Dom Morice).

PIERRE RUFFAULT, chevalier, est nommé parmi les chevaliers et les écuyers du diocèse de Tréguier qui prêtèrent serment de fidélité au duc, en 1437. Il descendait de Gautier Ruffault, chevalier, mentionné dans une charte de l’abbaye de Beauport, de l’an 1230 ; Guillaume était, en 1378, un des écuyers de la compagnie d'Olivier de Clisson ; Mandé fut un des seigneurs qui se liguèrent contre le trésorier Landays, favori du duc et son premier ministre ; Jean était, en 1489, un des gentilshommes préposés à la garde de Bréhat.

JEAN DE BROON fut armé chevalier par le connétable de Richemont, au siége de Montereau, en 1437, et se trouva, en 1447, à celui de Bayeux. Les extraits du Parlement général tenu à Vannes, en 1462, nous apprennent que messire Jean de Broon, sergent féodé sous Rennes, ne se présenta pas pour remplir son office. Son frère Olivier fut, suivant du Paz et d'Argentré, un vaillant chevalier auquel le roi avait donné, ainsi qu’à Guillaume de Rosnyvinen et à Geoffroi de Couvran, chevaliers bretons, une compagnie de cent hommes d’armes. Ces trois capitaines prirent quelques places en Normandie sur les Anglais, et contribuèrent, en 1450, au gain de la bataille de Formigny. La maison de Broon est connue depuis Guillaume, qui se distingua au combat de Mansourath ou de la Massoure, en 1248. Le château de Broon fut démoli en 1420, par ordre de la duchesse, pendant que le duc était prisonnier des Penthièvre.

OLIVIER GIFFART, écuyer du comte de Richemont, fut armé chevalier par lui au siége de Montereau, en 1437, et prit part, en 1450, à la bataille de Castillon pendant laquelle il abattit l’enseigne du sire de Talbot, général de l’armée anglaise. Olivier Giffart fut aussi chambellan du duc, chevalier de l'Hermine, en 1454, capitaine de Hédé et capitaine de cinquante lances.

GUILLAUME DE VENDEL, gentilhomme de l'hôtel du comte de Richemont, fut armé chevalier par lui au siége de Montereau, en 1437. La maison de Vendel est connue depuis Raoul, mentionné avec ses neveux Gautier et Anger, dans une charte de Saint-Florent de Liffré, en 1090. Guyon de Vendel est cité par d'Argentré, au nombre des défenseurs de Dinan, assiégé par les Français, en 1488.

SIMON DE LORGERIL fut créé chevalier par le comte de Richemont au siége de Montereau, en 1437, et prit part aussi, en 1453, à l’expédition dirigée contre les Anglais, en Guyenne. Suivant du Paz, il fut maître d’hôtel du dauphin, fils de Charles VII, et capitaine de Villecombe et de la Boissière, en Dauphiné. Le roi Louis XI lui fit plusieurs dons considérables.

GEOFFROI DE COUVRAN, sr. DE LA MORANDAIS ET DU PLESSIS-BUDES, fut créé chevalier, en 1437, au siége de Montereau, par le connétable de Richemont. Il se trouva au siége de Mortain, en Normandie, en 1448, à ceux de Fougères et de Cherbourg, en 1449 et en 1450, et prit part la même année, à la bataille de Formigny. Il fit de si grandes actions dans les guerres de Charles VII contre les Anglais, que Jean Chartier, auteur d’une histoire de ce prince, lui attribue une grande partie de la conquête de la Normandie. Geoffroi de Couvran fut aussi chambellan du duc et capitaine de quarante hommes d’armes et de quatre-vingts archers. On lit dans les Preuves de Dom Morice : « Rôle de la montre et revue faite à Saint-More-les-Troyes le huitième jour de novembre 1476, de trente-sept hommes d’armes et de soixante-quatre archers de l’ordonnance du roy, nostre sire, estant sous la charge et conduite de messire Geoffroi de Couvran, sr. de la Morandais, conseiller et chambellan du roy, etc. ». Un extrait des comptes de Guillaume de la Croix, trésorier des guerres, pour les années 1477 et 1478, contient ce qui suit : « Aux cent lances fournies de ladite ordonnance du roy, dont messire Geoffroi de Couvran, en son vivant chevalier, sr. de la Morandaye avait la charge, XVIII mil. l. tournois, pour deux années finies le dernier jour de juin 1478. Aux dites cent lances lesquelles le roy, depuis le trépas dudit de Couvran, donna la charge au seigneur de Baudricourt, XVIII mil. l. tournois. A Gilles de Couvran, chevalier, auquel le roy, après le trépas de Geoffroi de Couvran, bailla la charge desdites cent lances, en attendant qu’il y fût pourvu de capitaine, CCC l. tournois, pour les mois de may, juin, juillet et août 1478 ». La maison de Couvran est connue depuis Robin, un des écuyers de la compagnie de Guillaume Boistel, en 1369.

Messire ROLLAND CHAPPERON, chevalier, sr. DES SAVENIÈRES, paroisse d'Anetz, évêché de Nantes, est mentionné dans la réformation de cette paroisse, en 1427. Charles Chapperon, chevalier de Rhodes, fut un des défenseurs de cette ville, assiégée par Mahomet II, en 1480.

 

1439. RAOUL GRUEL, gentilhomme de l’hôtel du comte de Richemont, fut armé chevalier par lui au siége d'Avranches, en 1439. Il fut, en 1457, chambellan du duc et capitaine de Suridorf.

 

1440. GUILLAUME DU FRESNAY, sr. DE KERENHOAT, chevalier, épousa vers 1440, Béatrix de Penhoët. (Arrêt de la réformation de 1669). La maison du Fresnay était issue en ramage, de celle de Blain, dont elle a conservé les armes vairé d'or et d’azur.

 

1441. Messire GUILLAUME DU CHASTEL fut, suivant d'Argentré, panetier et écuyer d’écurie du roi Charles VII. Il fut tué, en 1441, au siège de Pontoise, en défendant la rivière que les Anglais voulaient passer pour faire le siège de cette ville. Il fut, en récompense de ses services, enseveli dans l'abbaye de Saint-Denis, où l’on voit encore aujourd’hui son tombeau.

JEAN DU GUESCLIN, sr. DE LA ROBERIE ET DE LA BONNERIE, chevalier, figure dans un acte du 17 décembre 1441, par lequel sa cousine Catherine du Guesclin, dame de Guémené, lui fit don de la succession mobilière d'Olivier du Guesclin, son oncle. Il épousa Jeanne de Sévigné. (Le P. Anselme).

 

1442. FRANÇOIS Ier, DUC DE BRETAGNE, fut armé chevalier par le connétable de Richemont, lors de son couronnement à Rennes, en 1441. (Alain Bouchart. D'Argentré).

PIERRE DE LA MARZELIÈRE est qualifié chevalier dans un grand nombre de lettres et mandements du duc. Il fut, en 1445, un des témoins de l’hommage de ce prince au roi Charles VII. On le trouve, en 1449, chambellan du duc, capitaine de quinze lances avec leurs archers, et capitaine de Hédé. Le roi Charles VII, par lettres du 29 avril 1450, fit don de plusieurs terres appartenant aux Anglais, à son amé et féal chevalier Pierre de la Marzelière, conseiller et chambellan de son très-cher et amé neveu le duc de Bretagne, pour le récompenser des services qu’il lui avait rendus à la guerre. Dom Morice cite Pierre de la Marzelière au nombre des capitaines bretons qui conduisirent en Guyenne leurs compagnies d’hommes d’armes. Par lettres des 8 mai 1433 et du 29 novembre 1444, le duc lui donna la garde du château de Moncontour et lui permit de fortifier son château du Frétay. Il confirma aussi par autres lettres de 1443, le don que le duc Jean, son père, lui avait fait de la capitainerie générale et garde de toutes les places et forteresses qui écherraient en sa main au duché de Bretagne, parce qu’il s’y était bien et loyalement comporté, et le créa capitaine de trente lances de ses ordonnances. Pierre de la Marzelière mourut, en 1462, laissant une fille unique qui épousa, en 1471, Olivier Giffart, dont les descendants ont pris les nom et armes de la Marzelière.

JEAN L'ENFANT, chevalier, était, en 1442, chambellan du duc. Ce prince lui fit don, en 1445, d’une coupe d’or. (Comptes de J. le Vay et de G. de Carné, trésoriers). La maison de l'Enfant est connue depuis Guillaume l'Enfant, chevalier, en 1218 ; Olivier faisait partie, en 1351, des écuyers de la compagnie du sire de Beaumanoir ; Charles fut chevalier de l'Hermine, en 1454.

Messire GUILLAUME DE MAREIL figure parmi les officiers de la maison du duc, dans un compte de l’an 1442, de Jean le Vay, trésorier. Bernard de Mareil est mentionné dans une montre de l’an 1370, parmi les chevaliers de la compagnie de Bertrand du Guesclin ; Bertrand fut chevalier de l'Hermine, en 1454.

Messire JEAN DE CHAMPAGNE, chevalier, est mentionné dans un compte de l’an 1442, de Jean le Vay, trésorier, parmi les officiers de la maison du duc. Il est qualifié sr. de la Montagne dans un autre compte de 1464, qui nous apprend qu’il était employé avec deux archers à la garde de la Guerche. En 1464, le duc lui donna l’ordre d’y résider avec vingt francs-archers.

 

1443. ALAIN DE LA FEILLÉE, sr. DE LA COURBE, chevalier, mourut le 21 octobre 1443. (Du Paz).

 

1444. JEAN DU CAMBOUT, chevalier, fut marié, en 1444, à Jeanne, fille de Jean de Quélen, sr. du Broutay. (Arrêt de la réformation de 1668).

 

1445. Messire LOUIS DE BEAUMONT figure, comme témoin, dans le contrat de mariage passé le dernier jour de juin 1445, entre Arthur de Bretagne et Catherine de Luxembourg. Il fut un des témoins, en 1450, de l’hommage du duc Pierre II au roi Charles VII ; dans cet acte il est qualifié chevalier. Le sire de Beaumont prit place parmi les bannerets et les bacheliers, au Parlement général de 1455. Un compte de 1457, d'Olivier le Roux, trésorier du duc, nous apprend que Louis de Beaumont était alors sénéchal du Poitou, et que le duc lui fit présent de trente marcs d’argent, de douze tasses et d’une aiguière. Il descendait sans doute d'Alain de Beaumont, un des chevaliers de la compagnie de Bertrand du Guesclin, en 1375, qui le suivit en Espagne et en Guyenne, et qui obtint, suivant Dom Morice, pour prix des services qu’il avait rendus à la bataille de Chisey, la charge de sénéchal du Poitou.

 

1447. THÉBAUD LE SÉNÉCHAL, sr. DE KERCADO, que le duc appelle dans des lettres du 12 octobre 1447, son amé et féal chevalier, reçut de ce prince la somme de six cents livres, en récompense des services qu’il lui avait rendus, à la tête d’une compagnie de gens de guerre. La maison le Sénéchal était une branche de celle de Rohan.

Messire ÉON DE BABA ou DE BARAC'H, chevalier, fut beau-père de Henri Budes, sr. du Hirel, écuyer qui, en 1449, épousa Jeanne de Bara. (Le Laboureur).

 

1450. OLIVIER DE LA FEILLÉE, sr. DE LA RUBEAUBIÈRE et DE LA GRANDE-BOESSIÈRE, chevalier, mourut, suivant du Paz, le 27 août 1450. Son fils Charles fut aussi chevalier, et épousa Bonne de Saint-Cilles, dame de Betton et du Bois-Geffroi.

JEAN FOURNIER, chevalier, sénéchal de Chantocé, fut chancelier de René, roi de Sicile et duc d'Anjou. (Livre doré de l’hôtel de ville de Nantes, par MM. Perthuys et de la Nicollière).

MICHEL DE PARTHENAY, chevalier, conseiller et chambellan du roi, est ainsi qualifié dans une quittance de René d'Anjou, roi de Sicile et de Jérusalem, du 12 octobre 1450, par laquelle il reconnaît avoir reçu dudit seigneur son scellé et une obligation du duc de Bretagne. Par lettres du 11 juin 1451, le duc accorda à son féal chevalier et chambellan Michel de Parthenay, sr. de Parigné, un droit d’usage dans la forêt de Fougères. Il était capitaine de cette ville, en 1457. Suivant du Paz, il fut aussi grand-maître des monnaies de Bretagne, connétable de Rennes, capitaine de Saint-Aubin-du-Cormier, maître et garde des bois et forêts de Rennes, Saint-Aubin-du-Cormier, Fougères et de Ville-Cartier, écuyer d’écurie du roi Charles VII, et capitaine de Vire. Il devint aussi conseiller et chambellan du duc de Charolais. Il ne faut pas confondre la maison de Parthenay, de Bretagne, avec celle de Parthenay-l'Archevêque, du Poitou, dont le nom est l'Archevêque. A la maison de Parthenay, de Bretagne, appartenait Geoffroi de Parthenay, chevalier, qui fut tué, en 1385, au combat de l'Alcabaça de Juberrotta, en Portugal.

OLIVIER DE COETIVY, comte DE TAILLEBOURG, sénéchal de Guyenne, capitaine de cent lances, fut fait chevalier, suivant Dom Morice, à la bataille de Formigny, en 1450. Moréri raconte qu’il suivit son frère Prégent de Coëtivy, amiral de France, dans toutes ses expéditions contre les Anglais, et qu’il demeura leur prisonnier, en 1453, lorsque la ville de Bordeaux se révolta. Ce fut lui qui fit bâtir le Château-Trompette.

Messire CHARLES DE LESNERAC figure dans une cause appelée au Parlement général, en 1450. On lit dans les registres de la chancellerie, année 1457 : « Sauvegarde pour messire Charles de Lesnerac ». La maison de Lesnerac est connue depuis Éon de Lesnerac, qui, en 1382, était capitaine de Clisson, ayant sous ses ordres quatorze chevaliers et quatre-vingt-quinze écuyers [Note : Certains chroniqueurs rapportent qu’après la bataille d'Auray, Jean de Montfort fit tuer par un gentilhomme nommé de Lesnerac, Charles de Blois. qui avait été fait prisonnier. Cette action odieuse ne concorde pas avec le caractère plein d’humanité de Jean de Montfort, ni avec les sentiments d'honneur qui caractérisaient les chevaliers de Bretagne. Dom Morice raconte que Charles de Blois fut retrouvé au milieu des morts, que le comte de Montfort se rendit sur les lieux pour s’assurer que son rival avait perdu la vie, et qu’il ne put retenir ses larmes à la vue d'un si triste spectacle]. La terre de Lesnerac était une châtellenie située dans l'évêché de Nantes.

ROLLAND DE CARNÉ, sr. DE CRÉMEUR et DE LA TOUCHE, chevalier, conseiller et chambellan du duc, est ainsi qualifié dans des lettres du 26 septembre 1450, par lesquelles ce prince lui accorde, en récompense de ses services et de ceux de ses prédécesseurs, la charge de maître d'hôtel héréditaire, pour prendre rang immédiatement après le premier maître d'hôtel. Il fut, en 1451, envoyé en ambassade en France.

Messire ROBERT L'ENFANT figure dans une cause appelée au Parlement général de 1451. En 1453, il était homme d’armes de la compagnie de Robert d'Espinay, grand maître d’hôtel de Bretagne.

Messire JEAN DE MAUNY figure dans une cause appelée au Parlement général, en 1451. Un mandement du duc de l’an 1457, enjoint aux juges de Rennes de rétablir messire Jean de Mauny dans le gouvernement de ses biens.

JEAN GAUDIN, sr. DE MARTIGNÉ chevalier, est mentionné dans une cause appelée, le 17 septembre 1451, au Parlement général. Il fut chargé, en 1462, de la défense des côtes de Bretagne.

Messire YVON DE QUÉLEN comparut dans une cause appelée au Parlement général, en 1451.

Messire BERTRAND GOUEON ou GOUYON est cité dans une cause appelée au Parlement général, en 1451.

Messire GUILLAUME DE KERMAN ou DE KERMAVAN. (Cause appelée le 10 décembre au Parlement général).

Messire JEAN DE KERMEUR. ( Cause appelée au Parlement général). Ce nom s’écrit aussi de Guermeur.

Messire GEORGES DE LA VILLARMOIS est mentionné dans une cause appelée au Parlement général, en 1451. Guillaume et Jean de la Villarmois sont cités par Dom Morice, au nombre des gentilshommes qui défendirent la ville de Dinan contre les Français, en 1488.

Messire JACQUES DE LESPINE. (Cause appelée au Parlement général, en 1451).

Messire JEAN DU PERRIER, sr. DE QUINTIN, plaidait aux assises du Parlement général, en 1451, contre dame Aliénor de Tréal. Il était, en 1464 chambellan du duc.

Messire GUY DE CARNÉ, chambellan du duc, est ainsi qualifié dans un compte de Raoul de Launay, de l’an 1451, dans lequel figure aussi Rolland de Carné, chevalier, chambellan du duc, dont il a été fait mention précédemment.

(A. de Couffon de Kerdellech).

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