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LES CHEVALIERS DU DUCHÉ DE BRETAGNE

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CHEVALIERS DU DÉBUT DU XIIIème SIÈCLE

Dans les chartes latines, les chevaliers sont désignés par le terme miles, ou par celui de dominus. Cette dernière expression est remplacée dans les chartes françaises par celles de monseigneur, monsour, monsieur ou messire. Les seigneurs ici mentionnés sont qualifiés de l'un ou de l'autre de ces titres, dans les actes où ils figurent.

 

1202. HERVÉ LE CLERC,

EUDON LE NOIR,

TUDORETH.

(Charte de l'abbaye de Beauport)

[Note : Anciens évêchés de Bretagne, par MM. Geslin de Bourgogne et Anatole de Barthélemy. Cet ouvrage contient les chartes des abbayes de Beauport, de Saint-Aubin-des-Bois, de Sainte-Marie-de-Boquen, de Saint-Jacut, de Lanténac et des prieurés de Saint-Martin de Lamballe, de Saint-Magloire de Lehon, de Saint-Malo de Dinan et de Notre-Dame de Jugon].

OLIVIER, fils de Raoul,

GUILLAUME LE WALEIS (le Gualès),

EUDON LE TORT,

RIVALLON GIBAS. (Charte de Beauport).

GUILLAUME LE RORE,

SUHART (le vicomte). C'était un juveigneur de Goëllo. (Charte de Beauport).

OLIVIER HARDIOU , témoin dans une donation d'Eudes de la Roche-Derrien à Beauport. Eudes de la Roche-Derrien se croisa en 1218.

RAOUL L'ABBÉ,

GEOFFROI DIMANAO,

OLIVIER DE BOLOI,

GEOFFROI DE PLOBIHAN,

GEOFFROI DE KEHER.

(Donation faite par le comte Conan à Beauport).

ARTHUR DE BRETAGNE. Il fut armé chevalier en 1202 par Philippe-Auguste, qui lui avait fait épouser sa fille Marie, qu'il avait eue d'Agnès de Méranie.

JEAN, sire DE MONTAUBAN, fut, suivant du Paz, un chevalier sage et vertueux, qui, en 1202, prit les armes avec plusieurs barons et seigneurs de Bretagne, pour venger la mort d'Arthur, tué inhumainement par son oncle Jean-Sans-Terre, roi d'Angleterre. Il est regrettable que du Paz, ainsi que cela lui arrive souvent, n'ait pas appuyé ce fait d'un titre positif.

 

1203. ROLAND DE BOUGON, sr. DE BOUGON en 1203. (Dictionnaire des terres du comté nantais, par M. de Cornulier).

GEOFFROI DE LA ROCHE (Charte du commencement du XIIIème siècle, de Sainte-Marie-de-Boquen) L'abbaye de Sainte-Marie-de-Boquen étant située près de Jugon, dans l'évêché de Saint-Brieuc, il est rationnel d'attribuer Geoffroi de la Roche à celle des deux familles de la Roche possessionnées dans cet évêché, dont les terres étaient voisines de celles de Sainte-Marie de Boquen. Les armes de cette famille sont d'argent au chevron de gueules, une fasce du même brochant. L'autre famille porte : de sable à trois croissants d'argent. Il existe en Bretagne d'autres familles appelées de la Roche.

GUILLAUME DE REZAY. (Charte de 1203 de l'abbaye de la Villeneuve, et de 1243 du cartulaire des sires de Rays). Un sceau de l'an 1260, de Sylvestre de Rezay, représente un losangé d'argent et de sable. La terre de Rezay, aujourd'hui Rezé, devait, d'après une enquête de 1294, un chevalier à l'ost du duc. Cette ancienne maison s'est éteinte dans le courant du XVème siècle. Elle remonte à Rolland de Rezay, témoin d'une donation faite en 1146 à l'abbaye de Saint-Florent par le duc Conan III. La terre de Rezé a été érigée en comté en 1672, en faveur d'Yves de Monti, appartenant à une des plus anciennes familles de Florence, venue en France avec les Médicis.

BURCHARD,

GEOFFROI BERTRAND. (Charte de Marmoutiers).

OLIVIER DE ROUGÉ est mentionné avec sa femme Agnès dans une charte de l'an 1203, concernant une donation faite par eux à l'abbaye de Buzay, et dans une charte de l'an 1210 de l'abbaye de Blanche-Couronne. Un autre Olivier de Rougé, peut-être son fils, se croisa en 1249.

PIERRE GRIMAUD. (Charte précédente de 1203, où figure Olivier de Rougé). Olivier, chevalier, peut-être fils du précédent, se croisa en 1248.

 

1206. GEOFFROI BELLEDENT. (Charte de Beauport).

ROBERT DE DOMAIGNÉ. (Donation à Sainte-Croix de Vitré). La maison de Domaigné a produit d'autres chevaliers, et un commandeur de Rhodes en 1447.

JEAN et ALAIN LE BLANC. (Charte de Saint-Magloire de Lehon). Perrin le Blanc, chevalier, rapporte du Paz, eut une fille, nommée Thomasse, héritière des terres de la Bonnerie et de la Roberie, qui épousa Bertrand du Guesclin, chevalier, oncle du connétable.

 

1210. SIMON CRÈVE, chevalier croisé, miles cruce signatus, est ainsi désigné dans un accord passé en 1210 avec André de Vitré.

RAOUL, ROBERT et BERTRAND DE LA BOUEXIÈRE, fratres milites, témoins de la ratification de la fondation de la Collégiale de Vitré par l'évêque et par le chapitre de Rennes.

DANIEL DE LIVRISAR,

JOSCE DE TRÉGOMAR,

R. DE BODÉOC,

RIALL. BORRIGAN (Bourigan),

GUILLAUME GIFFART,

MATHIEU DE SÉVÉRAC,

PHILIPPE DE JUIGNÉ,

GUILLAUME DE SAINT-AUBIN.

(Charte de l'abbaye de Blanche-Couronne). Suivant du Paz, la maison de Giffart descendrait de Robert Giffart, frère de Henri, baron de Fougères. Il dit aussi que, de son temps, une branche des Giffart existait en Angleterre, et qu'elle descendait d'un seigneur du nom de Giffart, qui aurait suivi en 1066 Guillaume le Bâtard à la conquête de ce pays. Cette maison a produit nombre de chevaliers de marque et un chevalier de l'Hermine. Un des descendants de Riall. Bourigan, mentionné dans la charte précitée, quitta vers l'an 1360, suivant l'auteur du Dictionnaire des terres du comté nantais, le nom de Bourigan, pour prendre celui de du Pé. Jacques du Pé, homme d'armes de la garde du duc, était écuyer d'un prince en 1474.

 

1212. FOULQUES DE SAINT-MARTIN,

NICOLAS DE LA HAYE. (Charte de Marmoutiers),

RAOUL LE TORT,

GUILLAUME EUDES ou EUDON,

JEAN LE VOYER, de Dol,

JEAN DE L'ESPINE,

GUILLAUME DE LANVALLAY.

(Accord entre Raoul le Tort et le prieuré de Saint-Florent-sous-Dol).

 

1216. GEOFFROI BOSSART. (Sceau de l'an 1216, qui représente un croissant, accompagné de neuf merlettes en orle. Légende : Sigil. Gaofredi Bossart mil...). Une autre famille de ce nom a été anoblie en 1641.

ALAIN DE LANVALLAY, chevalier non moins pieux et religieux que vaillant, rapporte du Paz, se croisa, en 1216, contre les Albigeois avec Pierre Giraud, évêque de Saint-Malo. Il ne faut pas toujours prendre à la lettre les expressions de chevalier preux et hardi, souvent employées par du Paz, quand il ne les accompagne pas d'un texte positif.

 

1217. E. LAGUNBAUT. (Charte de Beauport).

GUILLAUME LE MOINE fit un accord, en 1217, avec l'abbé du Mont-Saint-Michel. (Catalogue des évêques et abbés de Bretagne, par D. Taillandier). Ce chevalier appartenait probablement à la famille des Le Moine de Trévigny, qui a produit au XVème siècle plusieurs grands écuyers de Bretagne.

 

1218. PIERRE DE BAIN,

ALAIN GRIFFIER ou GREFFIER.

(Charte du prieuré de Béré). Le sceau de Pierre de Bain, donné dans les planches de Dom Morice, avec la date de 1199, représente un losangé d'argent et de gueules.

HENRI D'AVAUGOUR,

OLIVIER DE COETQUEN,

GUILLAUME LE ROUX,

GUILLAUME L'ENFANT,

RUELLAN DE PLOUER,

GUILLAUME LE SÉNÉCHAL,

JACOB DE BAGAR.

(Engagement du prieur de Lehon avec celui de Pont-à-Dinan). Un des chevaliers précités, Olivier de Coëtquen, assista, en 1203, aux États de Vannes, et rendit hommage au roi saint Louis, en 1230. Raoul de Coëtquen fut maréchal de Bretagne, en 1420.

ROLLAND, vicomte DE POUDOUVRE,

RAOUL D'ESPINAY (de Spineto),

THOMAS DE BÉLAC,

RAOUL DE L'ISLE,

HAMON HENRI (filius Henrici),

ROBERT DE BOUM,

OLIVIER D'ESPINAY.

(Lettre de Juhel de Mayenne pour le prieuré de Bécherel).

ROBERT GOYON est mentionné dans une donation faite au Mont-Saint-Michel par son frère Ruellan, en 1218. Le P. Anselme cite une charte de 1218, relative à Robert Goyon, chevalier, à laquelle son frère Ruellan appose son sceau, qui représente un fascé de huit pièces, chargé d'un lambel à trois pendants. Les armes habituelles des Goyon étaient un lion couronné.

 

1219. GUILLAUME ANGER. (Accord entre Rouaud, vicomte de Donges, et ses sujets). La maison Anger du Plessis-Anger est, suivant du Paz, issue de celle de Lohéac, dont elle aurait conservé les armes et laissé le nom.

ROLLAND DE HILLION. (Charte de Beauport de 1219 et de 1248).

GUILLAUME JAIUN,

ROBERT DE BREUM,

ÉTIENNE GOYON, le jeune,

JEAN DE CHESNO.

(Charte de Saint-Aubin-des-Bois).

ALAIN GOYON. (Charte de Beauport et de Saint-Aubin-des-Bois, des années 1219 et 1229). Le P. Anselme, qui fait mention de ce chevalier dans la généalogie de la maison de Goyon, nous apprend que son sceau représentait un lion passant.

JEAN DE CAUREL,

JEAN FRESLON.

(Charte de Thibaut, sr. de Blazon et de Mirebeau, en faveur des moines de Saint-Aubin-de-Blazon. Cartulaire des sires de Rais).

 

1220. GEOFFROI, fils aîné du vicomte Suhart, confirme, en 1220, une donation de son père à Beauport. Les Suhart étaient des juveigneurs de Penthièvre.

EUDON MILON,

JEAN LE PRÊTRE (Johannes, filius Sacerdotis, miles de Plugnian).

(Charte de Beauport). Bertrand Milon un des descendants d'Eudes, fut chambellan du duc en 1475, ainsi que président et juge universel de Bretagne . Olivier se croisa en 1248.

ALAIN DE MOELAN,

GUY TANGUY (filius Tanguidi),

GADORET GUOGAR (filius Guogar),

GUY PÉRIOU. (Donation à un reclus).

GEOFFROI DE LA TOUR,

PIERRE JUDICAEL, sénéchal de Bretagne,

OLIVIER DE CACOU,

GUÉRIN DE CASSON,

GUILLAUME, sénéchal de Rennes,

GEOFFROI DE CHATEAUBRIAND,

(enquête faite à Nantes par le sénéchal du Poitou). Dans cette enquête figurent Hervé de Beaumanoir et Guillaume de Montfort, mentionnés au chapitre Chevaliers bannerets. Un sceau de 1214, de Guillaume, sénéchal de Rennes, le représente à cheval, armé de toutes pièces, l'épée à la main. On ne distingue aucun insigne sur le bouclier.

 

1222 BERTRAND DE LA BARRE. (Don au chapitre de Dol). Ce chevalier appartenait, sans doute, à la maison de la Barre, de l'évêché de Dol, dont les armes représentent trois croissants d'après un sceau de 1276. On peut aussi lui attribuer Jean de la Barre, écuyer breton, qui vainquit en Portugal, dans un tournoi, en 1367, Mathieu de Gournay, célèbre chevalier anglais. Le sceau de ce Jean de la Barre, apposé à une quittance de ses gages, du mois de juillet 1363, représente aussi trois croissants, avec une fasce chargée de trois étoiles, pour brisure. Il existe en Bretagne d'autres familles du nom de la Barre.

ALAIN ROUXEL, D'ÉVRAN. (Charte de Saint-Magloire de Lehon).

EUDES REGUENI. (Donation à Bonrepos).

 

1224. HENRI DILEZ,

JUDICAEL, fils Guillaume,

A., fils EUDON.

(Charte de Bégar).

 

1225. ALAIN BED0U. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois.) Un autre Alain Bedon était homme d'armes de la retenue de Jean de Penhoët, amiral de Bretagne en 1420.

MICHEL et HENRI GREFFIER ou GRIFFIER,

JEAN D'ERBRÉE,

sont, suivant du Paz, qualifiés chevaliers dans le contrat de mariage de Péan d'Erbrée, fils de Jean, avec la fille de défunt Michel Greffier, chevalier, ledit contrat en date de l'an 1225.

OLIVIER DE COCHÉ. (Donation à l'abbaye de l'Ile-Dieu, et charte de 1238 du cartulaire des sires de Rays).

PIERRE DU GUESCLIN. (Accord avec le chapitre de Dol). D'après une enquête de 1226, Pierre du Guesclin devait servir le duc avec deux chevaliers d'ost. Son sceau représente un palé d'argent et de gueules de six pièces, chargé de trois fasces fuselées de gueules et d'argent, l'un dans l'autre, armes primitives des du Guesclin, car le connétable portait d'argent à l'aigle éployée de sable.

 

1226. JEAN PAYNEL (monseigneur, dominus). Jean Paynel devait pour sa terre de Landal deux chevaliers d'ost, d'après une enquête de 1226. La maison de Paynel, originaire de Normandie, est connue depuis Guillaume Paynel, sire de Hambie, chevalier, qui, en l'an 1066, accompagna Guillaume le Bâtard à la conquête de l'Angleterre. Elle a produit des chevaliers bannerets. La branche établie en Bretagne compte des capitaines distingués.

ALAIN DE BEAUFORT devait, d'après une enquête faite en 1226, deux chevaliers d'ost à l'armée du duc.

BERTRAND DU GUESCLIN figure dans l'enquête précitée. On y voit que ce seigneur avait envoyé à sa place, du temps du roi Richard, Jean Maleterre pour le service qu'il devait au sujet du fief d'Eudes, fils de Geoffroi. Une autre enquête, de l'an 1247, nous apprend que Bertrand du Guesclin devait pour ce fief deux chevaliers.

RAOUL D'AUBIGNÉ est rappelé dans l'enquête de 1226, dont nous avons parlé, comme devant, du temps du roi Richard, à l'ost du duc, deux chevaliers, et comme ayant servi à la place de l'un d'eux. Suivant du Paz, Raoul d'Aubigné, avant de partir pour la Terre-Sainte, donna à l'abbaye de la Vieuville, avec le consentement de Mahaut de Montsorel, sa femme, quatorze acres de terre en un lieu nommé Lostrot. Il fut accompagné dans son voyage par Pierre de Querloel, qui fit également un don à l'abbaye.

GUILLAUME BOTERAT, miles juratus, qui figure, comme témoin, dans l'enquête de 1226, relative au nombre des chevaliers d'ost dus au duc par l'évêque de Dol, déclara que ce nombre s'élevait à dix, et qu'il était lui-même un de ces chevaliers. Un sceau de l'an 1239, de Jean Boterat, peut-être frère de Guillaume, représente quatre fusées placées en barre. Guillaume Bouterat, dont le nom latinisé est Boterat, avant de partir pour la Terre-Sainte, fit une donation à l'abbaye du Mont-Saint-Michel, en 1197. Cette charte commence ainsi : Universis, etc. R. de Albigneio, etc. Ego testificor W. Boterat, filium R. de Flacheio dedisse Abbati et conventui S. Mich. clausturam muri et terrain juxta domum Monachorum S. Broladrii. Ipse cruce signatus erat, et iter suum aggredi properabat.

ETIENNE DE CORON. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).

HARSCULPHE LE VOYER. (Donation au chapitre de Dol, faite par Jean le Voyer, son père). Un sceau de l'an 1273, d'Harsculphe le Voyer, de Dol, sans doute fils du précédent, représente un endenché de gueules et d'argent. Il existe un grand nombre de familles du nom de le Voyer, en Bretagne.

 

1228. GEOFFROY OLIVIER (filius Oliverii),

ALAIN, vicomte DE ROHAN.

(Transaction au sujet de la saisine de Kermorz).

GRADELON, duo Gradeloni, milites. (Donation à Saint-Mathieu par Hervé de Léon).

 

1229. GÉDOIN DE DOL. (Lettre en faveur de l'abbaye du Tronchet). Gédoin de Dol était fils de Jean de Dol, qui avait pris le nom de la famille de sa mère, Iseult de Dol, épouse d'Harsculphe de Soligné. Le sceau de Jean de Dol représente un écartelé d'argent et de gueules, à la bordure chargée de cinq merlettes. Cette maison s'est fondue, au XIVème siècle, dans celle de Tinténiac.

ROBERT DE MERDRIGNAC,

JEAN LE PRÉVOT,

GUILLAUME LE PRÉVOT, D'YVIAS,

JACOB DE FONTENAY, sénéchal de Richard le Maréchal, sr. de Dinan. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois). Robert de Merdrignac est qualifié chevalier, seigneur de Merdrignac et de Matignon, dans une autre charte de l'an 1247. Jacob de Fontenay fut l'aïeul d'Olivier de Fontenay, un des écuyers du combat des Trente, en 1350.

 

1230. OLIVIER DE CHATEAUFROMONT. (Accord entre Hervé le Felle et les moines de Pontron). Cette charte nous apprend que la famille de Châteaufromont s'était fondue dans celle de le Felle. Un sceau d'Olivier de Châteaufromont, de l'an 1199, représente une fasce. La seigneurie de Châteaufromont, ou, suivant l'orthographe moderne, de Châteaufremont a été érigée en marquisat en 1683, en faveur de Claude de Cornulier.

GUILLAUME DU CHASTELIER, sr. DE BRANXIAU, est mentionné, suivant du Paz, avec la qualité de chevalier, dans les titres des années 1230, 1256 et 1263. Une charte de Sainte-Marie-de-Boquen de l'an 1289 , nous apprend que Guillaume du Chastelier, avant de partir pour la Terre-Sainte, fit une donation à cette abbaye. Il existe en Bretagne plusieurs familles de ce nom.

GAUTIER RUFFAUT. (Charte de Beauport). Cette maison a produit d'autres chevaliers et des gentilshommes de la garde des ducs.

RAOUL DE LA MOTTE. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).

 

1231. OLIVIER DE PACÉ, sénéchal de Penthièvre. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).

FICHOU, miles, DE TREVENOC (de Tréveneuc), fit un accord avec les religieux de Beauport en 1231.

OLIVIER TORQUIS. (Donation par ce chevalier de la terre des Batailles, aux trois villages de Coëco en Plouvara. (Anciens Evêché de Bretagne).

GUILLAUME HINGANT.

 

1232. RAOUL DE VAUX-MORVAN. (Accord avec le prieur de Pont-à-Dinan).

GUILLAUME LE CLERC. Ego Conanus Clericus, de Yvias, filius Guillelmi, militis mercenarii, etc. [Note : Miles mercenarius ou stipendiarius se disait de l'homme d'armes qui se mettait à la solde d'un seigneur]. (Charte de Beauport).

HENRI LE SOT (Stultus). (Charte de Beauport).

GUILLAUME HAMON, de Goudelin. (Charte de Beauport).

OLIVIER RIO. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).

GUILLAUME DE BODEN ou DE BODAN. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).

BERTRAND et HAMON LOUVEL,

RUELLAN L'ANGEVIN.

(Charte de Sainte-Marie-de-Boquen). Alain Louvel et Alain l'Angevin sont cités au nombre des témoins de la fondation de l'abbaye de Beaulieu, en 1170. Un autre Alain Louvel figure parmi les écuyers de la compagnie de Bertrand du Guesclin, dans une montre de 1370. Trois têtes de loup, sans langues. (Sceau de 1420).

 

1233. GUILLAUME LE VIELLEUR, pour le salut de l'âme de son fils Hamon, donne en 1233, à l'abbaye de Beauport sa terre de Villa-Gourech, en Plélo, laquelle relevait d'Étienne, fils d'Enisan, chevalier.

GUILLAUME SOUBRIC assista comme témoin au mariage de Raoul de Fougères avec Isabelle de Craon, en 1233. Il fonda, en 1257, le monastère de la Dauphinaie. Cette charte commence ainsi : Guillelmus dictus Soubric, miles, redonensis Diœcesis, etc. Dans les autres chartes latines ce nom est orthographié Sobric.

PIERRE DE RUCA. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).

 

1234. EVEN ESVEILLART,

ABBE DE COETQUEN.

(Charte de Marmoutiers). Dans cette charte, Abbe de Coëtquen figure avec Pétronille, son épouse. Il est mentionné dans une autre charte de 1226 ; mais il n'était pas alors chevalier.

OLIVIER DE QUÉBRIAC. (Charte de Sainte-Marie-de-Boquen).

NICOLAS et FOULQUES DE LA JAILLE,

GUILLAUME GRIFFIER.

(Accord entre ces chevaliers).

GUILLAUME DE DERVAL. (Accord entre le prieur de Donges et les juifs de Guérande). La branche aînée de cette maison, une des plus considérables de Bretagne, s'est fondue en 1275 dans celle de Rougé.

BONABES DE ROUGÉ. (Accord entre le prieur de Donges et les juifs de Guérande). Suivant du Paz, Bonabes de Rougé assista en 1203 aux Etats de Vannes, et mourut en 1252. Cette maison a produit un chevalier croisé en 1248, des chevaliers bannerets, etc.

 

1235. GUILLAUME GOSCELIN. (Testament de Gédoin de Dol). Dom Morice fait remarquer qu'il ne restait à cette charte que le sceau de Guillaume Goscelin, qui représente trois billettes ou hermines, 2 et 1.

ROBERT CHESNEL est mentionné dans le testament de Gédoin de Dol et dans un autre titre de 1235. Il existe deux familles de ce nom en Bretagne. On trouve antérieurement : Georges Chesnel, qui figure comme témoin, dans une charte de 1163 de Raoul de Fougères, pour Rillé. Un autre Georges Chesnel, chevalier, fut tué à la bataille d'Azincourt, en 1415.

PIERRE JORDAN ou JOURDAN, Petrus, filius Jordani, conversus de Coetmaloca, anteà miles. (Enquête sur les coutumes de Bretagne).

GUÉHENOC JOSCE (filius Joscii),

GUILLAUME ROUSSEL (filius Roselli),

HERVÉ OLIVIER (filius Oliverii),

ALAIN OLIVIER (filius Oliverii),

GUILLAUME QUINARD,

HERVÉ PRÉVOT DE LAMBALLE (prœpositus de Lamballia),

BERNARD TANGUY (filius Tanguy),

RICHARD, voyer de Montrelaix (vicarius Montrelaxi),

HENRI DE RIGNE,

DERIEN EVEN (filius Eveni),

PÉRIOU,

ROBERT RIVALLON (filius Rivalloni),

GAUTHIER HERVÉ (filius Hervei), témoins dans une enquête sur les coutumes de Bretagne.

GEOFFROI LE JEUNE, (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).

GUILLAUME DOCHE,

JEAN CHAORSIN,

ALAIN BEDEL,

ROBERT DE SOREL,

GEOFFROI DE LA CHAPELLE,

GUILLAUME DE MONTBOURCHER,

nommés dans une enquête faite par l'évêque de Dol contre le duc Pierre Mauclerc. Elle nous apprend que Robert de Sorel et Alain Bedel, chevaliers du comte de Bretagne, s'étaient livrés à mille violences contre les sujets de l'évêque. Robert de Sorel, pour sa part, avait deux fois pillé et brûlé la ville de Combourg. C'est sans doute pour expier ses crimes, qu'il se croisa, en 1248.

GUILLAUME et HERVÉ DE PENHOËT. (Accord avec l'abbé de Relec). Hervé de Penhoët figure avec la qualité de chevalier et de monseigneur, dans un acte de 1263, relatif à une obligation souscrite par Nuz, fils de Sen.

EUDES DE HENNEBONT. (Fondation de l'hôpital de Pontscorf). Cette maison, depuis longtemps éteinte, remonte à Hervé, sire d'Hennebont, en 1027. Un sceau de 1263, de Geoffroi d'Hennebont, représente un arbre arraché, le tronc chargé d'une aigle éployée à deux têtes.

GUY MAUVOISIN. (Accord avec Raoul de Fougères). Il se croisa, en 1248, et se distingua à la bataille de la Massoure. Après la bataille du Temple, rapporte Joinville, estait la bataille monseigneur Guion de Malvoisin, laquelle bataille les Turs ne purent oncques vaincre ; et toute vois avint ainsi que les Turs couvrirent monseigneur Guion Malvoisin de feu grégeois, que à grant peine le purent éteindre sa gent.

 

1237. PIERRE DE BRAINE, chevalier, ratifia, en 1237, la cession qu'il fit au roi saint Louis de Saint-Jacques-de-Beuvron. Depuis son abdication, Pierre Mauclerc, duc de Bretagne, ne prenait plus d'autre titre que celui de Pierre de Braine, chevalier. Il fut un des meilleurs capitaines de son temps, et la croisade de 1248 eût probablement réussi, si on avait suivi ses conseils. Voici comment en parle Joinville : « A nous tout droit vint le comte Pierre de Bretaingne qui venait tout droit devers la Massoure, et estait navré d'un espée parmi le visage, si que le sanc lui chéait en la bouche. Sur un bas cheval bien fourni séoit, ses rênes avait gelées sur l'arçon de sa selle et les tenait à ses deux mains, pour ce que sa gent qui estaient darières, qui moult le pressaient, ne le getassent du pas. Bien semblait qu'il les prisast pou car quand il crachait le sanc de sa bouche, il disait : " Voi pour le chief de Dieu, avez veu de ses ribaus " ».

FERRON LANGEVIN,

ALAIN DE LA HOUSSAYE. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).

ROBERT DE PLŒUC, orthographié de Plooc. (Charte de Beauport). La dernière héritière de cette maison épousa, vers l'an 1292, un juveigneur de Kergorlay, à condition que leurs descendants prendraient le nom et les armes de Ploeuc.

JEAN COURTEPIE. (Son sceau, qui porte la date de 1237, représente trois bèches d'argent sur fond d'azur. Légende : S. Iohannis Courtepie, militis.

 

1239. ALAIN D'ACIGNÉ. (Accord avec Raoul de Fougères). Cette maison, une des plus illustres de Bretagne, descend, suivant du Paz, d'un puîné de celle de Vitré, ramage des comtes de Rennes. Elle a produit des chevaliers renommés.

OLIVIER DE GUITTÉ. (Accord avec le prieur de Lehon). Un seigneur de cette maison, nommé aussi Olivier, se croisa, en 1248, avec trois autres écuyers bretons, Eudes le Déan. Robert de Courson et Pierre du Pèlerin.

GESLIN DE COETMEN, fils du vicomte de Coëtmen. (Charte de Beauport). La maison de Coëtmen était issue de celle de Penthièvre. Rolland, vicomte de Coëtmen, prit part à la croisade de Tunis, en 1270 ; Olivier fut grand maître d'hôtel de Bretagne, en 1506.

ROBERT DE LANGOURLA, au moment de partir pour la Terre-Sainte, fit, par acte du mois de juillet 1239, diverses donations à l'abbaye de Boquen.

ALAIN, sire D'ESPINAY, se croisa, en 1239 et en 1248, suivant du Paz, qui ajoute qu'il avait la réputation d'être le plus rude jouteur des chevaliers de son temps, et qu'il accompagna, en 1242, le roi saint Louis dans ses expéditions contre les comtes de Toulouse et d'Angoulême.

PAYEN D'YMER,

HARSIO, fils MENGUY, c'est-à-dire Harsio Menguy.

(Partage entre les enfants d'Eudon III, comte de Porhoët).

OLIVIER DE BOUGON, chevalier, sr. de Bougon, paroisse de Bouguenais, près de Nantes (Dictionnaire des terres du comté nantais).

 

1240. GUILLAUME D'YVIAS. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).

PIERRE DE CHEMILLÉ. (Accord avec Raoul de Fougères). Il était frère utérin du vicomte de Rohan. Dans une charte de l'an 1240, Jean Ier, duc de Bretagne, appelle Pierre de Chemillé son oncle. La maison de Chemillé est originaire d'Anjou.

GUILLAUME ENJOUBANT, sénéchal de Pierre de Braine (Pierre Mauclerc, duc de Bretagne), chevalier, pour sa terre de la Garnache. (Lettres de ce prince pour les abbayes de Buzay et de Villeneuve).

GAUTIER, PÉAN et HERVÉ D'ERBRÉE. (Donations faites par ces chevaliers en 1240, 1246 et 1260, à Saint-Michel de Vitré).

GEOFFROI DE VER fit en 1240 une donation à l'abbaye de Pontron. Son sceau, apposé à cette charte, représente un échiqueté. Cette maison remonte à Albéric de Ver, mentionné dans une lettre du duc Conan II, de l'an 1058. Un de ses descendants, Guyon de Ver, figure parmi les écuyers de la compagnie de Bertrand du Guesclin, en 1370.

GUILLAUME DE SAINT-GEORGES, miles defunctus, rappelé dans une charte de Pontron, de 1240, comme ayant fait autrefois une donation à cette abbaye. Olivier de Saint-Georges se croisa en 1248, d'après l'ouvrage intitulé la Noblesse de France aux croisades. Suivant M. de Courcy, une famille bretonne appelée Jobert aurait pris le nom de Saint-Georges.

OLIVIER DE LA JAILLE, chevalier, épousa vers l'an 1240, suivant du Paz, Marguerite de Châteaubriand, qui lui apporta en dot la terre de Pordic.

D. BROERTUS GIFFART (dominus),

D. RUELLAN DE SANCTO DESIDERIO (de Saint-Didier),

D. JOHANNES DE LA MOTTE.

(Dot de Thomase de Pouencé, femme d'André de Vitré).

GUILLAUME DE FONTENAY,

GORANTIN DE VITRÉ.

(Accord avec le prieur de Béré).

GEOFFROI BOTEREL, sr. DE QUINTIN,

HARDOUIN TOURNEMINE,

chevaliers de renom, prirent l'habit religieux avec Henri d'Avaugour, dans le couvent des Cordeliers de Dinan, fondé par ce seigneur au retour de la Terre-Sainte. (Ancienne romance rapportée par Dom Morice).

 

1241. GUILLAUME LE PELOUX (Pelosi). (Don au prieuré de Donges et charte de 1249, de Marmoutiers).

GUILLAUME DE SAINT-DENOUAL. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois). Dans une autre charte de la même abbaye, il figure avec son frère Geoffroi Roussel, miles de S. Denoal ; elle fait présumer que leurs descendants ont pris le nom de Saint-Denoual. Au reste, on trouve dans les chartes de Saint-Aubin-des-Bois, des Roussel d'Evran, d'Hillion et des Roussel-Botin : Saint-Denoual est aussi quelquefois écrit de Sancto-Dongualo. Dans une enquête de 1294, on voit que Geoffroi de Saint-Dougal, de la baillie de Penthièvre, devait un demi-chevalier d'ost.

GEOFFROI DE TREMEREUC. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).

JEAN DE MAURE,

GEORGES LE VOYER.

(Second partage des biens de la maison de Porhoët). Le sceau de Jean de Maure, fils du précédent, représente un croissant de vair, sur fond de gueules. Cette maison a produit nombre de chevaliers et un grand veneur de Bretagne en 1474.

GUILLAUME DE LANGEVINAIE. (Accord avec l'évêque de Dol).

AUFFROI HERVÉ (filius Hervei). (Serment de fidélité au duc). Le sceau apposé à cette charte représente un fretté.

OLIVIER LE VEIER, ou LE VOYER. (Charte de Beauport).

MATHIEU seigneur DE MONTRELAIS, est qualifié chevalier dans plusieurs actes des années 1241 et 1246, rapportés par Dom Morice. Dans un extrait d'actes relatifs à cette maison, nous voyons que Renaud de Montrelais, croisé, cruce signatus, pendant qu'il naviguait vers la Terre-Sainte, fit une donation à l'abbaye de Pontron. Son sceau représente quatre cotices. La châtellenie de Montrelais, située dans l'évêché de Nantes, est restée dans cette famille depuis 1120 jusqu'à 1350.

MACÉ DE MONTRELAIS. (Actes relatifs à la maison de Montrelais). Le sceau de Macé représente un chevronné, chargé d'une fasce.

 

1242. BARTHÉLEMY DE PORCON. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).

GEOFFROI DE PLOUAGAT. (Charte de Beauport).

ALAIN et RUELLAN DU CHASTELLIER. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).

GEOFFROI DE LA MOTTE. (Charte de Saint-Magloire-de-Lehon).

Il existe en Bretagne beaucoup de familles de ce nom.

OLIVIER DE ROUGÉ. (Charte de Beauport). Il se croisa en 1248.

ALAIN SOLIMAN. (Charte de Beauport).

ROLLAND et JEAN DE DINAN. (Charte de Beauport). Rolland de Dinan assista au tournoi de Compiègne en 1238. Les armes représentées sur son bouclier étaient : de gueules à la fasce chargée de trois fuseaux d'hermines entiers et deux demis, accompagnés en chef de quatre besants d'hermines, et en pointe de trois besants de même 2 et 1. ; brisé en chef d'un lambel d'azur à quatre pendants.

HAMON LE VENEUR. (Donation au prieuré de Machecoul).

 

1243. ALAIN ROLLAND, sénéchal de Quintin. (Charte de Beauport).

YVON DE SAINT-MICHEL. (Nécrologe de Beauport).

ROLLAND DE SAINT-DENOUAL. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).

 

1245. JEAN BRIENT. (Charte de Beauport).

GUILLAUME DE POLGELOU. (Transaction avec le chapitre de Quimper. Cartulaire des évêques de Bretagne).

RUELLAN JUHEL. (Charte de Beauport).

GUILLAUME SEBRAN, sr. DE LA SÉNÉCHALIÈRE, qualifié chevalier dans un titre de l'an 1245, rapporté par du Paz. D'après une enquête de 1294, Geoffroi Sebran, chevalier, fils du précédent, devait un chevalier d'ost, pour ses fiefs situés dans la baillie de Nantes.

 

1246. GUILLAUME DE L'ARGENTA1E, sr. DE PLANCOET, miles defunctus. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).

GAUTIER GOHERDIE. (Charte de Saint-Aubin-des-Bois).

ALAIN DE LA ROCHE. (Donation aux chevaliers du Temple, dans la paroisse de Couëron). Nous pensons qu'Alain de la Roche appartenait à la maison de la Roche-Bernard, désignée ordinairement dans les anciens titres par le seul nom de la Roche. Le Dictionnaire des terres du comté nantais fait mention d'un Alain de la Roche, sans doute le même que le précédent, comme possédant, en 1246, la terre de la Roche-Bernard.

GEOFFROI TOURNEMINE. (Chartes diverses de Saint-Aubin-des-Bois, dont l'une contient son testament fait en 1264).

THOMAS DE ROCHEFORT. (Accord avec l'abbé de Notre-Dame du Tronchet).

GEOFFROI DE CADELLAC, mentionné dans un acte de donation, concernant Thomas de Chemillé. La qualité de chevalier lui est donnée dans un autre titre de 1253.

 

1247. HERVÉ DE CHERRUYERS. (Enquête sur le nombre des chevaliers d'ost, dus au duc par l'évêque de Dol).

SILVESTRE DE REZAY servit de caution, en 1247, au duc Jean Ier, auprès de l'évêque d'Oporto, avec Hugues le Brun, comte d'Angoulême, et Jean de Maure. Le duc, dans la lettre qu'il adressa à l'évêque, les appelle milites amicos nostros. D'après un sceau de 1240, Silvestre de Rezay portait losangé d'azur et d'argent.

GAUZUN LE CREF, de la paroisse d'Yvias. (Charte de Beauport).

GEOFFROI DE MOUCON. (Charte du prieuré de Saint-Georges de Rennes). Dans d'autres titres ce nom est écrit de Moscon.

 

1248. OLIVIER GRIMAUT,

PIERRE LE MOINE.

Ces deux chevaliers, avant de partir pour la Terre-Sainte, firent, par acte du mois de mai 1248, une donation à l'abbaye de Pontron. (Dom Morice).

CAROU DE BODÉGAT est mentionné dans un acte de partage de l'an 1248, de la maison de Porhoët, et dans un acte de 1255, relatif à un droit d'usage dans la forêt de la Nouée, que possédait Carou de Bodégat. Dans cet acte, il est appelé Karou, filius Eudonis, miles, dominus de Bodegat. Carou ou Karou est le diminutif de Carolus, prénom souvent porté par les seigneurs de Bodégat. Parmi les personnages qu'a produits cette maison, nous citerons Geoffroi, croisé en 1249 ; Carou de Bodégat, chevalier, un des champions du combat des Trente ; Pierre, témoin, en 1307, du mariage d'Olivier, vicomte de Rohan, avec Aliette de Rochefort. Le sceau de Pierre de Bodégat, apposé à cette charte, représente trois tourteaux d'hermines 2 et 1, au lambel de trois pièces. (Dom Morice. La noblesse de France aux croisades, par Roger).

HENRI DE COETLOGON qualifié monseignor dans le troisième partage des biens de la maison de Porhoët. La maison de Coëtlogon a produit nombre de personnages de marque, entre autres un chevalier de l'Hermine en 1454, et un maréchal de France, vice-amiral et chevalier des ordres du roi, mort en 1730. De gueules à trois écussons d'hermines. (Sceau 1390).

JEAN, seigneur DE COETLOGON, chevalier, donna, en 1248, à Robert de Coëtlogon, son neveu, la terre du Gué de l'Isle. (Le P. Anselme).

JEAN DES AUNETZ,

BABIN BUISSON.

(Accord entre le prieur de Gahart et la veuve de Jean des Aunetz).

AUFROY DE SYON. (Donation au prieuré de Beré).

HAMON DE REDIERNE. On lit dans une charte de l'an 1248, de Saint-Aubin-des-Bois : Noveritis quod Gaufridus dictus Episcopus, filius Hamonis de Redierne militis, etc...

EUDES DE BODRIMONT, chevalier, s'engagea par acte du mois de janvier 1248, à ne donner aucun secours à Pierre de Rostrenen et à Olivier de Lauvaux, s'ils rompaient les conventions faites entre eux et le duc.

EUDES DE QUÉNÉCAN. (Charte de Bonrepos). Sylvestre de Quénécan, partisan de Charles de Blois, prit part en 1352, au combat de Mauron ; Pierre servait avec treize écuyers sous le comte de Richemont en 1414, et fut probablement du nombre des Bretons qui se trouvèrent l'année suivante à la bataille d'Azincourt. Plusieurs autres gentilshommes de ce nom figurent dans les compagnies d'hommes d'armes.

ROLLAND DE GUITTÉ. (Charte de Sainte-Marie-de-Boquen). Eudes de Guitté fit une donation à Boquen en 1148 ; Olivier se croisa en 1248. Robert de Guitté et Jean de Beaumanoir, chevaliers, furent maréchaux du connétable du Guesclin en 1371.

 

1249. GEOFFROI DE MONTBOURCHER,

GUILLAUME GOYON,

chevaliers croisés on 1249, avec Jean Dasy et Hervé de Bellenave, écuyers bretons, d'après une charte de Nymocium, du mois d'avril 1249.

OLIVIER DE ROUGÉ,

PAYEN FERRON,

chevaliers croisés. (Musée de Versailles).

PRÉGENT DE LA ROCHEJAGU,

JEAN DE QUÉBRIAC,

RAOUL DE LA MOUSSAYE,

GEOFFROI DE BOISBILY,

chevaliers croisés. (Musée de Versailles).

HERVÉ DE BEAUPOIL, chevalier, se croisa en 1249, avec Geoffroi de Beaupoil, écuyer (Musée de Versailles). Cette maison, plus connue sous le nom de Beaupoil de Saint-Aulaire, a produit deux grands échansons de France, des lieutenants généraux, etc.

HERVÉ DE SAINT-GILLES, chevalier croisé. (Musée de Versailles). Cette maison, qui remonte à Guillaume de Saint-Gilles, mentionné dans une charte de Saint-Melaine, de l'an 1163, a produit des chevaliers renommés.

OLIVIER DE LA BOURDONNAYE, chevalier croisé. (Musée de Versailles). Cette maison a produit des chevaliers et des commandeurs de Malte, des officiers généraux, et a été admise en 1756, aux honneurs de la cour. Il ne faut pas la confondre avec la famille Mahé de la Bourdonnais, à laquelle appartenait un gouverneur de l'Ile de France, en 1753.

HENRI LE LONG, chevalier, et Hamon le Long, écuyer, se croisèrent en 1249. (Musée de Versailles).

ALAIN DE BOISBAUDRY, chevalier, se croisa en 1249, avec Guillaume du Breil-Morin, Guillaume de la Bouexière et Eudes le Bègue. (Musée de Versailles).

PAYEN GAUTERON,

OLIVIER DE MILON,

chevaliers croisés en 1249. (Musée de Versailles).

HERVÉ CHRESTIEN. (Musée de Versailles). [Note : L'ouvrage intitulé Armoiries du Musée des Croisades de Versailles, contient souvent la mention suivante : N... était du nombre des chevaliers bretons mentionnés dans une procuration semblable à la précédente. Cette manière de s'exprimer est vague, et nous eussions préféré y voir les qualifications de chevaliers et d'écuyers, nettement exprimées. Nous faisons cette observation au sujet des articles Geoffroi de Goulaine, Hervé Chrétien et Alain de Lorgeril].

ALAIN DE LORGERIL. (Musée de Versailles). Un des descendants d'Alain de Lorgeril, Simon de Lorgeril, fut créé chevalier au siége de Montereau par le connétable de Richemont, en 1437.

GEOFFROI DE GOULAINE. (Musée de Versailles). Cette maison est une des plus anciennes et des plus considérables de Bretagne. Elle remonte à Marcis, qui fit une fondation aux moines de Vertou, en 1138. Les armes de cette maison mi-parti de France et d'Angleterre, furent accordées, suivant la tradition, par un roi de France et un roi d'Angleterre, dont un seigneur de Goulaine avait accordé les différends.

HERVÉ DE SESMAISONS, chevalier croisé. (Musée de Versailles). Suivant quelques auteurs, Jean de Sesmaisons se croisa aussi, en 1248 ; mais à cette époque il n'était pas certainement chevalier, comme l'ont avancé divers généalogistes ; car il ne lui est donné que la qualité de civis nannetensis dans un acte du mois de juillet 1250, par lequel Jean de Marchillé lui fit donation, en pur don, in puram eleemosinam, de la terre de la Sauzinière, située dans la paroisse de Saint-Similien, avec la condition que ses héritiers partageraient cette terre également entre eux. Quelques écrivains modernes ont substitué au motif de cette donation, in puram eleemosinam, celui-ci : ne tanta domus pereat, mais ils n'indiquent point où ils ont vu cette mention, dont il n'est pas question dans la charte de donation, rapportée en entier par Dom Morice. Or, il n'y a pas eu certainement deux chartes de donation. D'ailleurs, le dernier motif paraîtrait bien extraordinaire avec la clause du partage égal, obligeant les héritiers de Jean de Sesmaisons à partager également entre eux la Sauzinière, pendant qu'ils auraient partagé leurs autres terres noblement ; c'eût été une contradiction. La véritable raison de la clause du partage égal, sur laquelle nous avons entendu beaucoup disserter, est expliquée, selon nous, par une autre charte du mois de décembre 1253, insérée par Dom Morice, à la suite de la première, et qui nous apprend qu'Olivier Anet, citoyen de Nantes, civis nannetensis, mari de Bonne, fille et héritière de Jean de Sesmaisons, obtint de Thébaud, archidiacre de Nantes, d'être mis en possession de la terre donnée par Jean de Marchillé et qui appartenait à sa femme, ratione Bonnœ prœdictœ. Il est probable, qu'à l'époque de cette donation, Olivier Anet, alors mari de Bonne de Sesmaisons, obtint que la clause du partage égal fût spécifiée, parce que, suivant la coutume des citoyens des villes, il désirait que cette terre fût également partagée entre ses héritiers.

Note : Un examen plus attentif de la charte de 1253, qui met Olivier Anet, mari de Bonne de Sesmaisons, en possession de la moitié de la Sauzinière, fait présumer qu’elle avait un frère. Dès lors, on conçoit que Jean de Marchillé, voulant favoriser la soeur, ait introduit dans l’acte de donation une dérogation à la manière de partager les fiefs nobles établie pour les gentilshommes.

Il ne faudrait pas croire que le titre de civis, citoyen d'une ville, donné à un gentilhomme, infirmât sa noblesse, car souvent des seigneurs et des chevaliers, dont les possessions étaient limitrophes d'une ville, se faisaient délivrer des lettres de bourgeoisie, afin de jouir des privilèges de la cité ; seulement, quand ils étaient décorés du titre de chevaliers, ils le joignaient à celui de citoyen de la ville qui leur avait accordé le droit de bourgeoisie. Ainsi, un chevalier qui eût été en même temps citoyen de Nantes, se serait qualifié civis nannetensis et miles [Note : M. Boudin, dans son Histoire généalogique du Musée des croisades, et M. de la Grasserie dans son Armorial de Bretagne, ont plusieurs fois cité une charte de l'an 1057, attribuée à un prétendu comte Eudon de Bretagne, charte rejetée comme fausse par les Bénédictins, et qui a subi, à diverses époques, des modifications opérées par des traducteurs moderne, qui y ont inséré un grand nombre de noms. Nous engageons nos lecteurs à lire ce que M. de Courcy rapporte, au sujet de cette charte, dans la préface de son Nobiliaire de Bretagne, p. XVI, ainsi que les détails qu'il donne sur certaines généalogies, fabriquées par le sieur Delvincourt, soi-disant agrégé de l'ordre du Saint-Esprit, et qui ont beaucoup de succès de nos jours.

L'assise du comte Geoffroi, établie en 1185, et dont le texte est imprimé en entier dans les Preuves de Dom Morice, a également donné lieu à des falsifications. Certains écrivains y ont inséré les noms des soi-disants seigneurs qui l'ont jurée ; mais en faussaires ignorants, ils ont quelquefois fait précéder ces noms de doubles, noms de baptême, usage moderne, qui décèle la fraude dont ils ont usé. Dom Morice a indiqué à la suite de cette assise (Preuves, tome 1, col. 706), les noms des principaux seigneurs auxquels des copies en furent adressées, et qui étaient tous de hauts barons, et non de simples seigneurs].

La maison de Sesmaisons, qui tire son nom d'un fief de haute justice, situé dans l'évêché de Nantes, a produit un grand bailli d'Anjou et du Maine en 1293 ; un chevalier, compagnon d'armes de du Guesclin en 1375 ; un chambellan du duc Pierre II, en 1455 ; un chevalier de l'ordre du roi en 1630 ; des chevaliers de Malte, des lieutenants généraux des armées du roi, etc. Plusieurs de ses membres ont obtenu les honneurs de la cour.

 

1250. ANDRÉ D'ARGENTRÉ, chevalier, vivait en 1250, suivant du Paz, qui n'appuie ce fait d'aucun titre.

SILVESTRE DE REZAC, sr. DE REZAC, près d'Escoublac, chevalier, en 1250. (Dictionnaire des terres du comté nantais).

JEAN DE DÉLIEC, sénéchal de Rennes,

GUILLAUME LE BOUTEILLER.

(Jugement rendu à Rennes contre Guillaume le Bouteiller).

RAOUL et JAGU DE KEMORZ. (Lettre pour l'abbaye de Lanvaux).

(A. de Couffon de Kerdellech).

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