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LES BONNETS ROUGES |
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Sommaire.
- Suite de la punition de Rennes. Taxes levées sur les habitants pour
l'entretien des troupes. - Mesures contre l'indiscipline des soldats. -
Nombre d'habitants sont arrêtés sous prétexte de rébellion. -
Commission chargée de juger les rebelles. - Condamnations et exécutions.
Sentiment de Mme de Sévigné. |
Pendant que ces malheureux manquaient de tout, rien ne manquait aux soldats du duc de Chaulnes. Il avait commencé par contraindre toutes les paroisses des environs de Rennes, dans un rayon de six lieues, à pourvoir à l'entretien des troupes par des contributions en nature, chacune jusqu'à la valeur de 500 livres (Voyez La Courneuve et Morel). Quoique cette première ressource fût considérable et ne dût pas être épuisée de sitôt, M. de Chaulnes imposa, le 24 octobre, une taxe pour le même objet aux habitants de Rennes, qui furent suivant leur fortune divisés en trois classes, et ceux de la première classe taxés à 24 livres, ceux de la seconde à 12, ceux de la dernière à 6 [Note : Relation de Morel. Il y a quelque divergence quant aux chiffres de ces taxes entre Morel, Du Chemin et La Courneuve]. Cette taxe dut être payée sous deux jours et produisit aussitôt plus de 60.000 livres. Ce n'était pas encore assez ; M. de Chaulnes remit immédiatement une nouvelle imposition sur les bourgeois, qui, cette fois se virent divisés en six classes, taxées, les cinq premières, à 24, 18, 12, 6 et 3 livres, et la dernière à 30 sols seulement (Journal de Du Chemin). Plus de cent mille livres furent levées arbitrairement au moyen de ces deux taxes, où tous les habitants furent compris, à l'exception de la noblesse, des gens d'église, des juges du présidial, des notaires secrétaires du Parlement [Note : Les présidents, conseillers, greffiers et autres officiers du Parlement n'y pouvaient être sujets, puisqu'ils étaient dès ce moment rendus à Vannes] et des officiers de la chancellerie. Les anciens syndics de la Communauté de ville, qui, dans les cas analogues, avaient coutume d'être exempts, réclamèrent en vain leur privilège :
M. de Chaulnes le leur refusa durement, sous prétexte qu'ils s'étaient montrés trop négligents à prévenir la sédition ; et comme ces pauvres gens, se voyant frustrés de leur droit, murmuraient un peu : « Ne me poussez pas davantage ! » leur cria, tout en colère, l'énorme gouverneur (Relation de Morel) ; car il était de cette école qui fait un crime aux moutons de bêler, je ne dis pas quand on les tond, mais même quand on les écorche. Il y eut encore d'autres taxes et plus considérables que ces deux-ci, en décembre 1675 et en 1676 ; j'en dirai un mot plus loin.
Mais je ne veux pas tarder plus longtemps de rendre justice au duc de Chaulnes, en disant de lui un peu de bien, après tout le mal que j'ai été obligé d'en dire. S'il se plaisait à fouler Rennes sous sa vengeance, du moins n'entendait-il pas la livrer aux violences et aux caprices de la soldatesque. Il prit en conséquence des mesures sévères et précises pour réprimer l'indiscipline de ses troupes et pour empêcher autant que possible toute collision entre les habitants et les soldats. Ainsi, le 31 octobre, il fit construire pour ceux-ci quatre brandines ou cabarets, qui leur étaient exclusivement réservés, sans que les habitants y pussent entrer ni acheter, avec défense aux soldats d'aller boire ailleurs et aux habitants de leur vendre. Dès la veille (le 30 octobre), le gouverneur avait fait publier une autre ordonnance interdisant aux soldats d'exiger de leurs hôtes quoi que ce pût être sans paiement ou contre leur gré et ce sur peine de la vie, avec injonction aux officiers d'y tenir sévèrement la main, s'ils ne voulaient en répondre en leur propre nom. En même temps, il défendait aux habitants de fournir autre chose aux soldats logés chez eux que « l'ustensile, qui est le pot et le plat, feu pour cuire et manger leur viande, sel et vinaigre pour les assaisonner, et place au feu et à la chandelle, à peine de punition raisonnable » (Relation de Morel), Cette ordonnance, loin de rester une lettre morte, reçut presque immédiatement une première et sévère application. Cinq fantassins, logés dans la rue Reverdiaie, s'étant associés pour faire ripaille aux dépens de leur hôte et le payer en horions au lieu d'argent, furent condamnés aussitôt par La cour martiale, qui décida qu'un des cinq subirait la peine de mort. Comme on ne peut reconnaître le plus coupable, on arrêta de les faire tirer au billet, et celui des cinq qui eut le billet noir - il se nommait Nicolas - fut effectivement pendu, le jeudi 31 octobre, entre cinq et six heures du soir, sur le placis du Grand Bout-de-Cohue, en présence de toutes les troupes formées en carré (Relation de Morel). Cet exemple nécessaire d'une sévère justice arrêta l'audace des autres. Ce ne fut malheureusement pas le seul supplice dont Rennes eut en ces jours-là le triste spectacle.
En définitive, le but avoué, patent, de l'invasion militaire de M. de Chaulnes, était, non la punition de la ville de Rennes en général, puisque le gouverneur lui-même déclarait que la généralité des habitants n'avait point eu part à la triple sédition de cette ville, mais la punition des auteurs de ces séditions. Or, l'exil du Parlement, le total désarmement des bourgeois, le logement des troupes, les taxes, le bannissement même de la rue Haute, n'étaient que des mesures générales qui frappaient les masses sans atteindre spécialement les particuliers coupables de rébellion. On s'était mis pourtant à les rechercher activement presque aussitôt après l'entrée de M. de Chaulnes ; mais le succès ne répondit pas au zèle, et Mme de Sévigné en donne la vraie raison, quand elle dit, sous la date du 20 octobre : « Les mutins de Rennes se sont sauvés, il y a longtemps ; ainsi les bons pâtiront pour les méchants » (Lettre à M. de Bussy-Rabutin, du 20 octobre 1675). Circonstance qui néanmoins n'empêcha pas le grand prévôt de Bretagne (M. de la Pinelaie Botherel) d'opérer de nombreuses arrestations, principalement les 17, 18 et 19 octobre 1675.
Les premiers, les vrais coupables étaient absents ; mais comme, pour complaire au gouverneur, il fallait faire du zèle, on se rejeta sur les coupables du second ordre et ceux-ci se trouvant encore trop rares, sur les innocents. « On a pris à l'aventure vingt-cinq ou trente hommes que l'on va pendre », dit Mme de Sévigné dans une de ses lettres (Lettre à Mme de Grignan, du 26 octobre 1675) ; quelques jours après, elle ajoute, sur de nouveaux renseignements, « qu'on a pris soixante bourgeois » (Lettre à la même, du 30 octobre 1675), et en effet, bien qu'il fût de notoriété publique que les classes inférieures, ouvriers, artisans, hommes de peines, avaient seules pris part aux troubles, on fit de nombreuses arrestations dans la bourgeoisie et surtout dans le corps des procureurs. « Le 17 octobre », écrit un contemporain qui, dans ce moment même était à Rennes, « le 17 octobre, M. le grand prévôt, par ordre de M. de Chaulnes, mit douze ou quinze procureurs, tant de la Cour que du Présidial, prisonniers, et les alla prendre la nuit dans leurs lits. Ils furent interrogés le 19. Tous leurs confrères se cachèrent, ne sachant pourquoi on les arrêtoit. On y mit aussi quantité de clercs et petites gens, même des prêtres, pour avoir parlé un peu trop hardiment ou avoir écrit des lettres à la campagne, car il n'en pas soit point qu'on n'ouvrit » (Journal de La Courneuve). Ce texte est instructif ; on y voit le despotisme, comme il est dans tous les temps : faisant à ceux qu'il opprime un crime de leurs plaintes, violant pour se satisfaire les plus saintes obligations de la foi publique ; du XVIIème siècle au XIXème ses errements, ses procédés sont restés les mêmes ; le progrès, ici, est en défaut.
Quoi qu'il en soit, Mme de Sévigné n'était pas prophète, fort heureusement, quand elle prédisait la pendaison de tous ces particuliers pris à l'aventure, bourgeois, procureurs, ou autres. Après une détention plus ou moins longue, mais en tout cas assez dure, quand on se fut bien convaincu, par de minutieux interrogatoires, qu'ils étaient innocents, on les relâcha (Morel et La Courneuve). Quant au petit et très petit nombre de ceux contre lesquels on trouva des charges sérieuses, ils furent condamnés, les uns à mort, les autres à l'exil ou aux galères. Il n'y eut pourtant pas à Rennes autant de condamnations qu'on le croit généralement, sur le témoignage un peu hâté de Mme de Sévigné. Elle écrivait, le 13 novembre, que déjà dix individus avaient été roués vifs (Lettre à Mme de Grignan, du 13 novembre 1675). Or, suivant les relations les plus précises, écrites par des témoins oculaires, entre autres celle de Morel, qui est fort circonstanciée sur ce chapitre, depuis l'entrée de M. de Chaulnes à Rennes (12 octobre) jusqu'à la fin de novembre 1675, il y eut en tout contre les séditieux neuf condamnations, dont une a l'exil, deux aux galères, six à mort. Des six condamnés a mort, deux furent pendus, quatre roués ; c'est déjà trop, certainement, sans en mettre dix.
Avant d'entrer dans le détail de ces condamnations, disons par qui elles furent prononcées. Le Roi avait envoyé exprès en Bretagne, pour faire le procès aux séditieux de toute la province, M. de Marillac, intendant de justice, avec commission spéciale et pouvoir de s’adjoindre comme assesseur qui il voudrait. A Rennes, il s'adjoignit le grand prévôt de Bretagne et les conseillers au Présidial ; et quand il quitta cette ville (le 6 novembre), leur transféra tous ses pouvoirs. Il y avait toujours au moins sept juges à prononcer les condamnations.
Les six condamnés à mort furent :
Pierre Daligault, joueur de violon, de la rue Haute, roué le 26 octobre 1675 ;
Pierre Tréhol ou Tréhot, dit La Chesnaye, fripier, de la rue Tristin, pendu le 29 octobre ;
Jean Rivé, aubergiste dans la rue Haute, à l'enseigne du Sauvage, roué le 4 novembre ; Pierre Boisard ou Boissard, boucher, du Bourg-l'Evêque, roué le même jour que le précédent ;
Guillaume Froc ou Floc, sergent (c'est-à-dire, huissier) au bourg de Saint-Gilles, près Rennes, roué le 5 novembre ;
Et Jean Blé ou Le Blé, de la rue Haute, pendu le 12 novembre.
Les trois autres condamnés étaient :
Gaudin, de la rue Haute, condamné au bannissement le 31 octobre 1675 ;
Le Moulnier, charpentier, de la rue Haute, condamné le 13 novembre, à cinq ans de galères ;
Et un nommé Hellaudais, condamné aussi aux galères, quelques jours après.
On remarque que sur ces neuf condamnés, il y en a au moins cinq de la rue Haute.
Daligault, ce pauvre ménétrier, « qui avoit commence la danse et la pillerie du papier timbré » (Mme de Sévigné, lettre à Mme de Grignan, du 30 octobre 1675), le 17 juillet précédent, commença aussi cette danse funèbre. Comme c'était le premier supplice, on voulut qu'il jetât dans le coeur du peuple une profonde impression d'horreur et d'effroi : aussi, le corps du patient à peine détaché de la roue fut coupé en quatre quartiers, et ces quartiers exposés sur des poteaux dressés à cet effet aux quatre coins de la ville, c'est à dire, à la Magdeleine, au Bourg-l'Evêque, au bout de la rue Haute et à celui de la rue Hux (Relation de Morel). Daligault. quoique mis à la question, ne dénonça aucun complice ; toutefois, il dit en mourant que c'étoient les fermiers du papier timbré qui lui avoient donné vingt-cinq écus pour commencer la sédition ; et jamais on n'a pu en tirer autre chose » (Lettre de Mme de Sévigné, du 30 octobre 1675).
Les quatre séditieux dont le supplice suivi celui de Daligault, à savoir, Tréhot, Rivé, Boissard et Floc étaient impliqués, non dans l'émeute du 17 juillet, mais dans celle du mois de juin ; le dernier, Jean Blé, dans la sédition du 18 avril. Les deux galériens et l'exilé (Gaudin, Moulnier, Hellaudais) furent poursuivis, autant qu'on en peut juger, pour leur participation aux troubles de juin. D'ailleurs, des neufs condamnés, pas un ne fut accusé d'avoir perpétré un seul homicide. Ce point paraît certain. La sentence de Pierre Tréhot le déclare bien « atteint et convaincu d'avoir fait émotion et effort pour entrer dans à cours du manoir épiscopal, armé d'un fusil et d'une épée, et d'avoir voulu tirer son coup de fusil sur le duc de Chaulnes, jurant et blasphémant le saint nom de Dieu » (Relation de Morel). Celle de Guillaume Floc le charge d'avoir emprunté un fusil pour tuer M. de Chaulnes et M. d'Argouges pendant la procession de la Fête-Dieu (13 juin 1675), et de s'être vanté de son dessein en plusieurs lieux en protestant qu'il l’eût fait si on lui eût voulu bailler les 2.000 livres qu'on lui avait promises (Relation de Morel). Jean Blé, enfin, fut pendu « pour avoir participé à la première sédition, obligé les officiers de prendre les armes et couché en joue son capitaine, auquel M. de Coëtlogon avoit ordonné de lever les armes contre les mutins » (Relation de Morel).
Mais, en définitive, ni Blé n'avait tiré sur son capitaine, ni Floc ou Tréhot sur M. de Chaulnes : tous trois s'en étaient tenu au projet, sans aucun commencement d'exécution.
Jean Rivé et Pierre Boissard avaient, paraît-il, joué l'un et l'autre, dans le soulèvement populaire des 8 et 9 juin, un rôle important, mais non sanglant. Boissard passait pour avoir pris les armes le premier de tous, et poussé par tous moyens le peuple à la révolte. Rivé s'était rendu, la pique en main, chez le capitaine de la compagnie de la rue Haute, pour le sommer d'en venir prendre le commandement, qu'au refus de cet officier il avait pris lui-même. Les gens de la rue Haute, durant cette émeute. s'étant montrés partout au premier rang, en tête des plus turbulents, Rivé, qui les commandait, dut être considéré comme le principal chef de la sédition. Aussi, après son supplice, sa tête, séparée du tronc, fut plantée sur une pique, près le pont Saint-Martin, avec un écriteau qui portait : Chef des séditieux. En outre, d'après la sentence, son corps devait être jeté à la voierie ; toutefois il fut inhumé à Bonne-Nouvelle (Relation de Morel).
Quant à Gaudin, Hellaudais et Le Moulnier, la relation de Morel rapporte que le premier fut condamné à l'exil « pour la sédition », et le second aux galères « pour le port d'armes et avoir battu la caisse ». C'est tout ce qu'on sait de leurs méfaits, et il est même impossible de reconnaître autrement que par conjecture, celle des trois séditions de Rennes à laquelle ils se rapportent.
Je me suis étendu sur cette matière pour montrer que la cruauté des supplices était véritablement sans proportion avec les crimes imputés aux plus coupables. Quand on songe que ces terribles supplices venaient d'être en Basse-Bretagne prodigués à milliers, et que même, à un point de vue, ils étaient encore la moindre part du châtiment infligé à la ville de Rennes, on conçoit que Mme de Sevigné, toute grande dame et tout éprise de Versailles et tout amie de M. de Chaulnes qu'elle pouvait être, ait laissé tomber de sa plume ces ironies sanglantes : « Nous ne sommes plus si roués, un en huit jours, seulement pour entretenir la justice... La penderie me paroît maintenant en rafraîchissement ! ». Je le crois bien : auprès de la roue potence est un délice. « J'ai, continue-t-elle, une toute autre idée de la justice, depuis que je suis dans ce pays. Vos galériens me paroissent une société d'honnêtes gens, qui se sont retirés du monde pour mener une vie douce : nous vous en avons bien envoyé par centaines ; ceux qui sont demeurés sont plus malheureux que ceux-là ! » (Lettre à Mme de Grignan, du 24 novembre 1675). Je m'étonne que des écrivains modernes aient pu se tromper sur le vrai sens de ce passage, au point de prendre pour une moquerie indécente des misères de la Bretagne cette invective si amère contre ses persécuteurs. La forme est légère, sans doute, elle l'est toujours chez Mme de Sevigné ; mais ces traits lancés en se jouant n'en sont que plus sûrement mortels. Pourtant l'illustre marquise s’était bien mise à couvert d'une pareille méprise ; n'avait-elle pas dit ailleurs : « Cette province a grand tort, mais elle est rudement punie et au point de ne s'en remettre jamais .. Les malheurs de cette province achèvent de tout ruiner... (Lettre à Mme de Grignan, du 26 octobre 1675). Enfin, vous pouvez compter qu'il n'y a plus de Bretagne : et c'est dommage ! » (Lettre à la même, du 30 octobre 1675). Sur Rennes, en particulier, elle dit : «Tout ce pauvre Parlement est malade à Vannes ; Rennes est comme une ville déserte ; les punitions et les taxes ont été cruelles ; il y auroit des histoires tragiques à conter d'ici à demain » (Lettre à Mme de Grignan, du 13 novembre 1675). Et sur M. de Chaulnes, malgré toute son amitié, en s'adressant à Mme de Grignan, dont le mari, gouverneur de la Provence, y était fort aimé, elle écrivait : « Si vous voyiez l'horreur, la détestation, la haine qu'on a ici pour le gouverneur, vous sentiriez bien plus que vous ne faites la douceur d'être aimés et honorés partout. Quels affronts ! quelles injures : quelles menaces ! quels reproches ! (Lettre du 6 novembre 1675, à la même) ... nous sommes étonnés qu'en quelque lieu du monde, on puisse aimer un gouvernement » [Notre : Lettre du 27 novembre 1875. Gouvernement signifie ici la personne et l'autorité d'un gouverneur de province].
Elle-même, Mme de Sévigné, se déclarait très positivement, non contre les Bretons, mais contre M. de Chaulnes, vis-à-vis de Mme de Grignan qui avait tenté de le défendre et à qui elle répondait : « Vous jugez superficiellement de celui qui gouverne cette province, quand vous croyez que vous feriez de même : non, vous ne feriez point comme il a fait, et le service du Roi ne le voudrait pas » (Lettre du 11 décembre 1675).
Voilà donc, si je ne me trompe, Mme de Sévigné bien lavée du crime d'avoir insulté aux souffrances de la Bretagne et M. de Chaulnes convaincu de les avoir aggravées sans nécessité, au point de ruiner la province, de nuire aux intérêts de la couronne, et de devenir lui-même pour les Bretons un épouvantail (A. de la Borderie).
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