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BOISTRUDAN

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La commune de Boistrudan (pucenoire.gif (870 octets) Koetruzan) fait partie du canton de Janzé. Boistrudan dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de BOISTRUDAN

Boistrudan vient, semble-t-il, du nom d'un bois.

Boistrudan est un démembrement de l'ancienne paroisse de Piré. Dans la seconde moitié du XIème siècle, Gaultier de Méral (ou Néral) donne au prieur de Béré, dépendant de l'abbaye bénédictine de Marmoutiers (en Touraine), la chapelle de Boistrudan, située en la paroisse de Piré. Les évêques de Rennes approuvent cette donation, et l'un d'entre eux, Herbert, confirme en 1197 les Bénédictins de Marmoutiers dans la possession de la chapelle en question et de toutes ses dépendances, « capellam de Bosco Truant cum pertinenciis suis » (Bulletin de l'Association bretonne, III, 241). Les religieux, devenus maîtres de la chapelle de Boistrudan, l'unissent au prieuré de la Franceule, en Janzé, annexe de leur prieuré de Béré ; ils conservent des droits sur ce sanctuaire et sur son territoire jusqu'à l'époque de la Révolution. Toutefois, lorsque le prieuré de la Franceule perd de son importance, Boistrudan est considéré comme une simple succursale de Piré et desservi par un prêtre qui prend seulement le titre de curé, c'est-à-dire alors de vicaire ; ainsi nous apparaît en 1747 « Pierre-Jacques Bouju de la Fresnais, fils de feus Joseph et Anne Baraux, prestre et curé de la chapelle du Boistrudan, succursale de Piré ». (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 3 H, 3).

Ville de Boistrudan (Bretagne).

En 1778, les habitants de Boistrudan sollicitent de l'évêque de Rennes l'érection de leur chapelle en église paroissiale ; Mgr de Girac les écoute favorablement et fait faire des enquêtes à ce sujet successivement par deux de ses vicaires généraux, Augustin Le Mintier et Jean-Michel de Saint­Cristan. Ces enquêtes sont favorables aux habitants de Boistrudan, car Mgr de Girac rend, le 6 août 1784, une ordonnance épiscopale érigeant la chapelle de Boistrudan « en église paroissiale, sous l'invocation de saint Jacques-le-Majeur, à charge toutefois de reconnaître la supériorité de la mère-église de Saint-Pierre de Piré ». Par ce même acte, l'évêque de Rennes assigne à la nouvelle paroisse les mêmes limites qu'a la succursale de Boistrudan, excepté le village de l'Epinay et la Métairie-Neuve, qui sont annexés à Piré ; il nomme premier recteur François-Marie Le Roux, et en reconnaissance des droits séculaires qu'a Marmoutiers sur la chapelle de Boistrudan, il accorde que « vacation advenant cy­après de ladite cure, la présentation en appartiendrait aux religieux de Marmoutiers, et la collation seule à l'évêque de Rennes » ; il déclare aussi que les Bénédictins continueront de jouir dans l'église de Boistrudan des mêmes droits qu'en celle de Piré. Mgr de Girac ordonne, de plus, « que le dimanche après la feste Saint-Pierre (fête patronale de Piré), le recteur de Saint-Jacques de Boistrudan ou son vicaire sera tenu d'aller avec un trésorier à l'offrande de l'église de Saint-Pierre de Piré et d'y présenter un cierge de cire blanche du poids d'un quarteron, avec 30 sols monnoye payés par la fabrique du Boistrudan, pour marque et reconnaissance de la supériorité ancienne de la cure de Saint-Pierre de Piré sur ladite église du Boistrudan ». (Archives départementales d'Ille-et-Villaine, 9 G, 41). Quelques mois plus tard, des lettres patentes de Louis XVI, datées d'octobre 1784, confirment le décret épiscopal érigeant Boistrudan en paroisse et obligent les habitants à bâtir un presbytère et les décimateurs à payer une pension au recteur (Archives du Parlement de Bretagne) (Pouillé de Rennes).

Ville de Boistrudan (Bretagne).

Le territoire de Boistrudan dépend de la seigneurie de Piré-sur-Seiche. Le nom de la localité passe de Bosco Truant (en 1197), à Boays-Trudant (au XVIème siècle), puis à Bois-Trudain (en 1685).

Ville de Boistrudan (Bretagne).

Note : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Boistrudan : François-Marie Le Roux (en 1784 et jusqu'en 1789), Joseph Chesnais (en 1803), Charles Lanoë (1804-1806), Mathurin-Mathieu Galbois (1806-1813), René-Pierre Bruneau (1814-1825), François Juhel (1825-1864), Honoré Berthelot (à partir de 1864),...

Ville de Boistrudan (Bretagne).

Voir   Ville de Boistrudan (Bretagne) " Le cahier de doléances de Boistrudan en 1789 ".

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PATRIMOINE de BOISTRUDAN

l'église Saint-Jacques-le-Majeur (XII-XIXème siècle). Dédiée à saint Jacques-le-Majeur (25 juillet), cette église offre une partie très ancienne qui peut bien remonter au XIème siècle, c'est-à-dire à l'époque où les Bénédictins en prirent possession : c'est le mur septentrional de la nef ; on y trouve une porte à voussures romanes accostée de deux fenêtres en meurtrières et de deux contreforts plats fort antiques. Le reste de l'édifice ne présente rien d'intéressant. C'était originairement une simple nef, à laquelle on ajouta au Nord, durant le XVIème siècle, une chapelle, probablement seigneuriale (nota : M. Marteville dit dans le Dictionnaire de Bretagne, I, 93, qu'une « inscription gravée sur la sablière de la chapelle de la Sainte-Vierge (c'est la chapelle en question) porte le millésime de 1550 ». Mais lorsqu'il ajoute que cette chapelle « parait la partie la plus ancienne de l'église », il se trompe évidemment. C'est également par erreur qu'il indique 1785 comme date de l'érection de Boistrudan en paroisse) ; plus tard, au XVIIIème siècle, semble-t-il, on construisit le chevet droit avec sa sacristie derrière et la chapelle méridionale faisant le pendant de celle du Nord. On refit aussi vers le même temps le mur méridional de la nef, assez singulièrement orné à l'intérieur de grandes arcatures renfermant des fenêtres en plein cintre. Dans la sacristie est déposée une pierre blanche provenant de quelque ancienne partie de l'église ; cette pierre porte un écusson avec la date 1687 et les mots suivants : Mre Christophle de Rosnyvinen sgr de Piré. Boistrudan dépendait, en effet, de la seigneurie de Piré (anciennement Châteaubriant en Piré). Nous voyons en 1713 dom Didier, prieur de Béré et la Franceule, rendre aveu à ce Christophe de Rosnyvinen, seigneur de Piré et « seigneur fondateur de l'église de Piré et de la chapelle du Boistrudan », au nom des « vassaux du Boistrudan relevant dudit prieuré de la Franceule » (Archives départementales d'Indre-et-Loire). Parmi les fondations existant jadis dans l'église de Boistrudan, notons celle d'une messe par semaine faite vers 1640 par Julien Ronsard, recteur de Piré, et l'érection de la confrérie du Saint-Sacrement, signalée dès 1637 (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 41) (Pouillé de Rennes). La nef date du XIIème siècle. La chapelle nord est construite vers 1550. La chapelle sud et la sacristie datent du XVIIème siècle. Le clocher-porche est construit en 1902, puis est restauré en 1972. La porte latérale date de 1550. Le maître-autel, œuvre de François Huguet de Laval, date de 1685-1686. Le retable nord date de 1686 : il est consacré à la donation du Rosaire ;

Eglise de Boistrudan (Bretagne).

 

Eglise de Boistrudan (Bretagne).

la maison (1628), située au lieu-dit l'Hinelière ;

la ferme (XVII-XXème siècle) de l'ancien manoir de la Maudayais ou Maudaye. Le manoir est la propriété successive des familles Maudaille (en 1460), Auvergne (en 1494), Montalembert, de Vendel, Rosnyvinen (en 1533 et 1789) ;

le moulin à eau du Grand Fleuré ;

Ville de Boistrudan (Bretagne).

A signaler aussi :

l'ancien manoir de Mombeille. Propriété successive des familles Mombeille (en 1428), Rosnyvinen, seigneurs du Plessis-Guériff (en 1536), Glé, seigneurs de la Costardaye (en 1560), Jonchères (en 1636), la Valette (en 1662), l'Espinay, Colliot, seigneurs du Fresne (en 1679), Berthelot (vers 1692), Baratte, sieurs de la Godelinière (vers 1718) ;

l'ancien manoir de la Motte de Connay. Propriété successive des familles Mombeille (en 1405 et 1441), la Marzelière (en 1528), Boulay (en 1551), Préauvé (en 1557), Chastellier (en 1636 et 1679) ;

l'ancien manoir de la Rivière. Propriété successive des familles Aiguillon, seigneurs de Frétay (en 1413), la Marzelière (en 1528), la Valette, Villières (vers 1610), Valleaux (vers 1620), Gauchet, sieurs de la Barre (en 1662), l'Espinay (vers 1711), Rubin, seigneurs de la Grimaudière (en 1789) ;

l'ancien manoir du Grand-Fleuré. Propriété successive des familles Rougé (en 1409), Laval, barons de Châteaubriant (en 1513), Gréal (en 1636), Marot, seigneurs de la Garaye (en 1679 et 1711) ;

Ville de Boistrudan (Bretagne) - Année 1947.

Année 1947

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ANCIENNE NOBLESSE de BOISTRUDAN

(à compléter)

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