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Les Bénéfices du Diocèse de Dol

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évêché de Dol

Le diocèse de Dol comprenait en Bretagne 92 paroisses et 7 trèves, et en Normandie 4 paroisses. Il ne renfermait que le seul archidiaconé de Dol subdivisé en sept doyennés, dont six, ceux de Dol, — Bobital, — Coëtmieux, — Lanvollon, — Lannion — et Lanmeur pour la partie du diocèse située en Bretagne, et un, celui de Saint-Samson, pour les enclaves de Normandie.

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évêché de Bretagne : évêché de Dol

 

LES BENEFICES DU DIOCESE DE DOL

Le diocèse de Dol comprenait en Bretagne 92 paroisses et 7 trèves, et en Normandie 4 paroisses. Il ne renfermait que le seul archidiaconé de Dol subdivisé en sept doyennés, dont six, ceux de Dol, — Bobital, — Coëtmieux, — Lanvollon, — Lannion — et Lanmeur pour la partie du diocèse située en Bretagne, et un, celui de Saint-Samson, pour les enclaves de Normandie. « Ce diocèse se composait, dit M. de la Borderie (Annuaire de Bretagne, 1862, p. 222) : 1° de 47 paroisses entourant la ville épiscopale ; — 2° de 3 paroisses enclavées dans le diocèse de Rennes ; — 3° de 23 paroisses enclavées dans le diocèse de Saint-Malo ; — 4° de 11 paroisses et 5 trèves dans le diocèse de Saint-Brieuc ; — 5° de 8 paroisses et 2 trèves dans celui de Tréguier, en comptant parmi ces huit paroisses celle de Locquénolé, située sur la rive gauche de la rivière de Morlaix, du côté du Léon par conséquent, mais pourtant sur la limite de Tréguier. Enfin, dans le diocèse de Rouen étaient aussi enclavées quatre paroisses dépendant de l'évêché de Dol ». Il est certain que le diocèse de Dol fut très-anciennement partagé entre plusieurs doyens ruraux ; on en trouve la preuve dès le XIème siècle. Dans des chartes de l'abbaye de Saint-Florent d'environ 1070-1090, il est fait mention du doyen de Dol Guillaume, fils lui-même du doyen Salomon ; ce Guillaume vendit aux religieux de Saint-Florent une terre que son père avait à Mervoit. Au siècle suivant, on voit mentionnés : « Willelmus canonicus Dolensis et decanus quarumdam ecclesiarum episcopatus Dolensis », vivant en 1123, et « Gaufridus canonicus ejusdem ecclesiœ et decanus cujusdam partis parochiœ Dolensis » ; puis en 1147 « Hugo decanus », en 1167 « Gaufridus Dolensis ecclesiœ decanus », et en 1175 « Willelmus de Spiniac decanus Dolensis ». (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, II, 739, 601, 658, etc.). Plus tard apparaissent : en 1246 « Guillelmus decanus Dolensis », en 1248 « Herveus Bedo decanus Dolensis in Penthevria », et en 1265 « Johannes Bruslé decanus Dolensis et canonicus » ; enfin, l'Obituaire de Dol, rédigé avant 1323, rappelle la mort des doyens Oger du Buays et Geffroy La Huppe (Ancien évêchés de Bretagne, III, 243 - Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 1000). De plus, un Pouillé du XVème siècle, qui est aujourd'hui aux archives d'Ille-et-Vilaine, mentionne expressément le doyenné de Dol et celui de Bobital. Un autre du XVIIème siècle nomme celui de Coëtmieux. Vers 1456, Alain de Coëtivy, cardinal d'Avignon, évêque de Dol, institua dans ce diocèse, outre la grande officialité de Dol, — qui sans doute répondait à l'ancien doyenné de même nom, — quatre autres officialités foraines, savoir : 1° Lanvollon, pour les enclaves de Dol dans la partie bretonnante du diocèse de Saint-Brieuc ; — 2° Lannion, pour les enclaves de Dol situées dans la partie Nord du diocèse de Tréguier ; —3° Lanmeur, pour les autres enclaves de Dol dans le même diocèse ; — 4° enfin, Saint-Samson, pour les enclaves de Dol dans l'archidiocèse de Rouen. « On peut sans témérité voir dans ces officialités les héritières d'autant de doyennés ruraux qui, avec ceux de Coëtmieux, de Bobital et de Dol, dont on a déjà parlé, complètent la division du diocèse en sept doyennés » (M. de la Borderie, Annales de Bretagne, 1862). 

 

ARCHIDIACONE DE DOL

I - Grande officialité de Dol.

1° Doyenné de Dol (50 paroisses) :

Baguer-Morvan.

Baguer-Pican.

Bonaban.

Bonnemain.

Carfantain.

Cendres.

Chapelle-aux-Fils-Méen (La).

Cherrueix.

Cuguen.

Dol : le Crucifix.

        Notre-Dame.

        l'Abbaye.

Epiniac.

Fresnaie (La).

Hirel.

Laboussac.

Lanhélin.

Lanvalay.

Lislemer.

Meillac.

Miniac-Morvan. 

Montdol.

Paluel.

Pleine-Fougères.

Plerguer.

Plesder.

Plesguen (Saint-Pierre de).

Pleudihen.

Pleugueneuc.

Roz-landrieux.

Rez-sur-Couësnon.

Saint-Broladre.

Saint-Georges-de-Gréhaigne.

Saint-Guinoux.

Saint-Hélen.

Saint-Judoce.

Saint-Léonard.

Saint-Marcan.

Saint-Solein.

Saints.

Thoumen.

Tréméheuc.

Tressaint.

Tressé.

Vildé-Bidon.

Vildé-la-Marine.

Vivier (Le). 

Enclaves au diocèse de Rennes :

Fontenelle (La).

Rimou.

Saint-Remi-du-Plain.

Remarquons dans ce doyenné un certain nombre de paroisses qui n'existent plus maintenant, savoir : Bonaban, réunie de nos jours à La Gouesnière ; — Cendres, dont le territoire a été partagé entre Pontorson et Pleine-Fougères ; — les trois paroisses de Dol : l'Abbaye, le Crucifix et Notre-Dame, ne formant plus maintenant qu'une seule paroisse sous le nom de Dol-de-Bretagne ; — Paluel et Thoumen, détruites par les. envahissements de la mer (nota : la mer engloutit aussi, à diverses époques, les paroisses de Bourgneuf et Saint-Louis, qui devaient faire partie du doyenné de Dol ; peut-être Mauny et La Feillette, également disparues, étaient-elles dans ce même doyenné, mais l'existence de ces deux paroisses n'est pas aussi certaine que celle des précédentes ) ; Vildé-Bidon, enfin, absorbée maintenant par Roz-Landrieux.

 

2° Doyenné de Bobital (23 paroisses enclavées au diocèse de Saint-Malo) :

Aucaleuc.

Bobital.

Hinglé (Le).

Illifaut.

Lalandec.

Langan.

Languénan.

Lou (Le).

Nouaye (La).

Saint-André-des-Eaux.

Saint-Carné.

Saint-Coulomb.

Saint-Ideuc.

Saint-Jacut-de-l'Ile.

Saint-Launeuc.

Saint-Méloir près Bourseul.

Saint-Méloir-des-Bois.

Saint-Mhervon.

Saint-Samson-jouxte-Livet.

Saint-Tual.

Saint-Uniac.

Sainte-Urielle.

Trébédan.

 

 

D'après le Pouillé de 1516, il semble que le doyenné de Bobital était attaché à la cure de Saint-Carné ; le titulaire en est, en effet, inscrit sous cette rubrique : « Decanus de Bobitel cum ecclesia de Sancto Carneto, IV lib. » ; et plus loin il est fait mention du recteur de Bobital : « rector de Bobital, XX s. ».

 

3° Doyenné de Coëtmieux (5 paroisses et 2 trèves au diocèse de Saint-Brieuc) :

Coëtmieux.

    - Tregenestre, sa trève.

Landébia.

 

Landéhen. 

   - Penguili, sa trève.

Langast.

Saint-Glen.

 

C'est ce doyenné de Coëtmieux que devait posséder, en 1248, Hervé Bedon, qualifié « decanus Dolensis in Penthevria ». M. de Barthélemy signale aussi un sceau du doyenné de Coëtmieux, mais il n'en indique pas l'époque ; ce sceau portait les armoiries de l'évêque de Dol avec cette légende : VICARIUS DECANATUS DE COUESMIEUC (Mélange d'histoire sur la Bretagne, III, p. III).

II - Officialité-Doyenné de Lanvollon.

(6 paroisses et 3 trèves enclavées au diocèse de Saint-Brieuc)

Bréhat (île de).

Kerity.

Lanloup.

   - Lanleff, sa trève.

Lanvollon. 

Perros-Hamon

   - Lannevez,

   - Lanvignec, ses trèves.

Saint-Quay.

(nota: le Livre des revenus, de 1415, met aussi dans l'officialité de Lanvollon les paroisses de Lanmodez et de Coadout.

 

III - Officialité-Doyenné de Lannion.

(4 paroisses enclavées au diocèse de Tréguier)

Lanmodez.

Loguivy-lès-Lannion.

Perros-Guirec.

Trévou-Tréguinec.

 

IV - Officialité-Doyenné de Lanmeur.

(4 paroisses et 2 trèves enclavées au diocèse de Tréguier, et une paroisse enclavée en Léon)

Coadout.

   - Magoar, sa trève.

Lanmeur.

   - Locquirec, sa trève.

Lanvellec.

Locquénolé.

 

V - Officialité-Doyenné de Saint-Samson.

(4 paroisses enclavées au diocèse de Rouen)

Conteville.

Marais-Vernier (Le).

Saint-Samson de la Roque.

Saint-Samson-sur-Risle.

 

Les principaux bénéfices du diocèse de Dol, dont nous allons faire connaître les titres ainsi que les présentateurs, étaient : 

L'évêché et les trois abbayes du Tronchet, de la Vieuville et de Saint-Jacut, présentés par le roi depuis le XVIème siècle et conférés par le Pape ; — les quatre dignités du chantre, de l'archidiacre, du scholastique et du trésorier, ainsi que les trois prébendes de Saint-Samson-sur-Risle et les deux prébendes de Lanmeur, à la nomination de l'évêque seul (nota : ces dernières prébendes n'existaient plus au XVIIIème siècle) ; — les quinze canonicats de la cathédrale soumis à l'alternative du Pape et de l'évêque ; — les cures ou rectorats et les prieurés dont la liste suit ; — enfin les chapellenies et prestimonies, dont nous parlerons plus tard à l'article des paroisses où elles se trouvaient fondées. 

En résumé, le Roi présentait au Pape : l'évêque de Dol et les abbés du Tronchet, de la Vieuville et de Saint-Jacut.

L'évêque de Dol nommait seul les dignitaires du Chapitre de Dol, — les prébendés de Saint-Samson-sur-Risle et de Lanmeur, — et les recteurs de La Fresnaye, — Montdol, — Saint-Judoce, — Saint­Quay, — Tréméheuc, — Conteville, — Marais-Vernier (Le), —Saint-Samson de la Roque, — et Saint-Samson-sur-Risle.

Le Chapitre de Dol nommait et instituait le recteur de Saints; —il présentait les recteurs de Baguer-Pican, — Carfantain, — le Crucifix de Dol, — Epiniac, — Le Vivier.

Le chantre de Dol nommait le recteur d'Hirel, et le trésorier celui de Pleudihen.

L'évêque de Dol nommait alternativement avec le Pape : les chanoines de la cathédrale et les recteurs de Baguer-Morvan, — Bonaban, — Bonnemain, — Cendres, — Cherrueix, — Cuguen, — Notre-Dame de Dol, — Lanhélin, — Lislemer, — Meillac, — Plerguer, — Plesder, — Saint-Pierre-de-Plesguen, — Pleugueneuc, — Roz-Landrieux, — Roz-sur-Couesnon, — Saint-Guinoux, — Saint-Hélen, — Saint-Léonard, — Saint-Marcan, — Tressé, — La Fontenelle, — Rimou, — Aucaleuc, — Bobital, — Infant, — Lalandec, — Languénan, — Le Lou, — La Nouaye, — Saint-André-des-Eaux, —Saint-Carné, — Saint-Coulomb, — Saint-Ideuc, — Saint-Launeuc, — Saint-Méloir près Bourseul, — Saint-Méloir- des- Bois , — Saint­Mhervon, — Saint-Samson-jouxte-Livet, — Saint-Tual, — Trébédan, — Coëtmieux, — Landébia, — Landéhen, — Langast, —Saint-Glen, — Lanloup, — Lanvollon, — Lanmodez — Loguivy­lès-Lannion, — Perros-Guirec, — Trévou-Tréguinec, — Coadout, — Lanmeur, — Lanvellec, — Locquénolé.

L'abbé de Saint-Florent de Saumur nommait les recteurs de : l'Abbaye-sous-Dol, — Laboussac, — Lanvallay, — Miniac-Morvan, — Pleine-Fougères, — et primitivement ceux de Tressaint, — Tréméheuc, — Roz-Landrieux — et Rimou ; il possédait, en outre, les prieurés de l'Abbaye- sous-Dol, — du Brégain, — du Pont-de-Dinan — et de Tréméheuc.

L'abbé de Marmoutiers présentait dans l'origine le recteur de Cuguen.

L'abbé du Mont Saint-Michel présentait le recteur de Saint­Broladre et possédait le prieuré de même nom, et ceux de Montrouaud et de Montdol.

L'abbé de Saint-Jacut présentait le recteur de Landouart, — et (primitivement) ceux de Lanmeur et de Locquénolé ; il avait aussi le prieuré de Kernitroun.

L'abbé du Tronchet présentait (dans l'origine) le recteur de Plerguer et avait les prieurés de la Barre, — l'Hostellerie — la Mare-Ferron, — la Roche-Montbourcher, — Saint-Pétreuc, — Vieux-Chastel, — et primitivement Roz-Landrieux.

L'abbé de Saint-Méen présentait jadis les cures et avait les prieurés de Saint-Uniac et d'Illifaut.

L'abbé de Troarn jouissait au siècle dernier du prieuré de Roz­Landrieux.

Le prieur de Léhon présentait originairement les recteurs de Saint-Judoce et de Saint-Quay.

L'abbesse de Saint-Sulpice-des-Bois possédait le prieuré de Saint-Grégoire.

L'abbesse de Saint-Georges de Rennes avait le prieuré de Gréhaigne.

Tous les abbés, abbesses et prieur ci-dessus appartenaient à l'Ordre de Saint-Benoît.

 

La Congrégation des chanoines réguliers avait également plusieurs cures et prieurés :

L'abbé de Beaulieu nommait les prieurs-recteurs du Hinglé, de Sainte-Urielle, et, dans les derniers temps, le recteur de Tressaint.

L'abbé de Montfort nommait le prieur-recteur de Langan, et, dans l'origine, le recteur de La Nouaye.

L'abbé de Pillé avait le prieuré-cure de Saint-Rémi-du-Plain et le prieuré simple de Landal.

L'abbé de Beauport présentait les recteurs de Bréhat, — Kerity — et Perros-Hamon.

L'abbé de Sainte-Croix de Guingamp nommait, dans l'origine, le recteur de Coadout.

L'abbé de Montmorel avait le prieuré-cure de Paluel avant sa destruction.

 

Enfin, les religieux Cisterciens possédaient :

L'abbé de la Vieuville, le prieuré de Belle-Ile, et l'abbé de Bégard, le prieuré de Saint-Rion.

Les Chevaliers Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem présentaient primitivement le recteur de Lanhélen, et l'un d'entre eux, le commandeur de la Guerche, les recteurs de Vildé-Bidon et de Vildé-lâ-Marine.

Les seigneurs de la Chapelle-aux-Fils-Méen, du Chesne-Ferron et de Landal présentaient les recteurs de la Chapelle-aux-Fils­Méen et de Saint-Solein, et les prieurs de la Chapelle-aux-Fils-Méen et de Landal. (extrait du Pouillé de Rennes)

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