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BAYE

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La commune de Baye (pucenoire.gif (870 octets) Bei) fait partie du canton de Quimperlé. Baye dépend de l'arrondissement de Quimper, du département du Finistère (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de BAYE

Baye vient, semble-t-il, de Baya, une vierge écossaise appelée Baya ou Beya, compagne de sainte Maure.

Baye est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Mellac. Au VIème siècle, le territoire de Baye aurait été donné par le roi Gradlon au monastère quimperlois fondé par Gurthiern ou Gunthiern (ou Guthiern). En effet, cette paroisse figure au Cartulaire de Quimperlé comme don fait par Gradlon à saint Guthiern, lorsque ce saint personnage vint s'établir à Anaurot, aujourd'hui Quimperlé. « Dedit (Gradlonus Guthierno) Anaurotam ubi conveniunt Helia atque idola et mille passus terre in circuitu ipsus ville, nec non et Beiam plebem ».

La paroisse de Baye (Plebs Beia), est attestée comme telle dès le XIème siècle. La paroisse de Baye a été, semble-t-il, elle-même démembrée par la suite au profit de Lothéa et de sa trève Trélivalaire. La paroisse de Baye dépendait autrefois de l'ancien évêché de Cornouaille. La commune de Baye est créée pendant la Révolution.

On rencontre les appellations suivantes : Eccl. Bei (vers 1050), Plebs Beia (au XIème siècle), Plebs Bein (au XIème siècle), Bay (en 1599).

Note 1 : En 1800, Baye comptait 400 habitants ; vers 1902, 649 habitants. Les différents quartiers de la paroisse qui possédaient des représentants au conseil général de la commune étaient : Roslouper, Garzirine, du Cosquer, le Bourg, Kerlouret, Kerembriz, Kerveadou, Kereslou, Loquillec. Rôle des décimes en 1789 : le recteur, M. Boezédan, payait 17 livres, la fabrice (6 livres 10 sols), St Gillard (3 livres 10 sols).

Note 2 : liste non exhaustive des Recteurs de Baye : - 1512 : Jelian de Kerouallan, recteur de Plusquellec et de Bey. - 1544 : Décès de Guillaume de Villa nova Kernevez ou de la Ville neuve, recteur également de Plusquellee et de Baye. - 1624 : Alain Briz. - 1641 : Grégoire le Beuz. - 1658 : Thomas le Floch. - 1663 : Alain. - 1677-1683 : Urbain le Fournier. - 1689 : Jean Jeguic. - 1714-1734 : Michel Morvan. - 1763 : Décès d'Alain du Bot ou le Baud. - 1763-1766 : François Guillou, qui avait été curé des Iles Glénans, de 1756 à 1760, et avait obtenu la paroisse de Baye au concours. Il fut transféré à Paule, en 1766. - 1766-1803 : Yves Boézédan, né en 1726, refusa le serment en 1791. Il est arrêté au presbytère de Baye en Décembre 1792, détenu à Kerlot le 27 Février 1793, aux Capucins de Landerneau en Novembre 1793, libéré en Mars 1794, conduit à Quimper le 29 Juin 1795, détenu au Collège de Quimper le 28 Mars 1796. Donna sa démission en 1803. - 1803-1805 : Mathurin Auffret, né à Mur en 1742, passa à Tréméven en 1805. - 1806-1815 : Jean-Marc Derouet, de Concarneau, devint recteur de Moëlan. - 1815-1828 : Guillaume le Meur, né à Loqaman en 1754. - 1828-1831 : Joseph le Guével, de Plouhinec. - 1831-1834 : Olivier Cantinat, de Trefflaouénan. - 1834-1836 : Hervé-Corentin Pétillon, de Briec. - 1836-1841. Yves Moëlo, d'Arzano. - 1841-1844 : Louis Caradec. - 1844-1855 : Charles Hervoche. - 1855-1863 : Bernard-Charles Migeot. - 1863-1868 : Yves-Marie Kerhervé. - 1868-1878 : Jean-Marie Lannou. - 1878-1896 : Hervé Forcès. - 1896 : Benjamin Berthou.

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PATRIMOINE de BAYE

l'église Saint-Pierre-aux-liens (1842-1850). Cette église remplace un ancien sanctuaire. Edifiée en forme de croix latine avec abside à pans coupés : la nef n'a pas de bas-côtés et la sacristie est construite dans le prolongement de l'abside. Le clocher date du XVIIème siècle. Parmi les statues qui ornent l'église, il faut signaler celles de la Trinité, la Vierge-Mère, Notre-Dame de Pitié (Itron Varia an Nerz), saint Pierre, sainte Anne, sainte Barbe, saint Aler, saint Sébastien, saint Antoine, saint Ilec en moine, saint Yves, saint Herbot, saint Maurice de Carnoët, saint Tugen, saint Joseph, sainte Catherine, saint Cornely. Trois petites statues en bois sont portées en procession : saint Pierre, saint Eloy et saint Cornély ;

Eglise de Baye (Bretagne).

Nota 1 : L'église paroissiale est dédiée à saint Pierre-ès-Liens, et les archives départementales conservent une bulle d'indulgence d'Innocent XI, datée du 18 Avril 1679, accordant, aux conditions ordinaires, une indulgence plénière à toute personne qui visitera l'église de Baye, le jour de la Saint-Pierre-ès-Liens. En 1807, M. Dérouet, recteur, demandait l'autorisation de prendre saint Paul pour second patron, et de faire sa fête au jour de la conversion, 25 Janvier. M. Hervoche, recteur, obtenait l'établissement du pardon de Saint-Cornéli, très en vénération dans les environs ; une fontaine, près du bourg, est sous son vocable, et un tronc, sur le bord de la route, reçoit les offrandes des cultivateurs qui se rendent aux marchés peur vendre leur bétail. Un état de l'église, en 1785 (Voir Archives départementales), signale sur l'autel, au-dessus du tabernacle, une statue de la Trinité, puis de chaque côté, saint Pierre-ès-Liens et sainte Barbe, dans des niches en bois. « Le tabernacle est orné, sur trois faces de quatre colonnes torses avec entablement de l'ordre corinthien, et sur deux de ses faces en chacune une petite statue dans une niche avec son cul-de-lampe, et au-dessus des têtes de chérubins ». L'église actuelle, qui semble dater de la première moitié du XIXème siècle, est absolument dépourvue de style ; elle a une longueur extérieure de 20 mètres, et se compose d'une nef, sans bas-côtés, d'un transept à deux branches et d'une abside à pans coupés, qui est prolongée par une sacristie carrée. Description des statues, d'après M. Dubreil : — Saint Pierre, clefs, tiare, chasuble en pointe relevée sur les bras, main droite bénissant ; — Sainte Barbe, près d'elle sa tour, livre en main gauche, en main droite une palme ; — Iton-Varia an Nerz, Notre-Dame de Force ou de Confort, tenant de la main gauche une croix d'archevêque à long pied ; — Sainte Anne, sans la Vierge, main gauche tenant un rouleau de parchemin ; — Sant Aler (saint Éloy), en chape, crosse, mitre au pied, rabat, toute sa barbe, chevelure courte et frisée, au pied un cheval ; — Saint Cornély, mitre, chape, tête de boeuf à ses pieds, croix à trois branches en main ; — Trinité, Père-Eternel, ayant sur le bras gauche un christ moderne, sur le droit une colombe ; — Saint Antoine, longue robe à capuchon, béton en main droite, livre en la gauche, cochon aux pieds ; — Saint Sébastien percé de flèches ; — Saint Yves, robe longue, manteau plus court à manches et capuchon, en main gauche un livre, coiffé d'un chapeau relevé devant ; — Saint Darbot (saint Herbot), robe à plis tourmentés, capuchon, un livre, un chapelet à la taille ; — Christ en croix ; — Saint Yvi, ou plus probablement saint Tujean, aube blanche, chasuble rouge, étole au côté, cheveux longs, à ses pieds un chien, en main gauche un livre, en la droite bout de bois qui doit être le pied d'une croix ; — Saint Morice, abbé, robe blanche à capuchon et scapulaire, tenant des deux mains un livre ouvert ; — Saint Dilecq, vétu en moine, robe brune, sur laquelle un manteau vert foncé. Il tenait autrefois une crosse ou un bâton qui a disparu ; — N.-D. de Pitié, assise, le Christ sur les genoux ; — N.-D. de Bon-Secours, tient l'Enfant-Jésus, sur une boule, à côté d'elle ; — Autre Vierge avec Enfant-Jésus sur le bras gauche, le bras droit, écarté, tient un brin de fleur d'oranger.

Eglise de Baye (Bretagne).

Nota 2 : Le 24 Janvier 1714, une bulle d'indulgence à perpetuité fut accordée par Clément XI pour la Confrérie des Trépassés qui venait d'être établie à Baye. Sur le dos de la pièce venue de Rome, et conservée aux Archives départementales, on lit, écrit de la main du Recteur : « Nous fîmes la dédicace canoniquement avec grande solemnité scavoir avec feu de joye le jour avant, les paroissiens sous les armes, avec la procession pour allumer le feu, après vêpres. Le second dimanche d'Aout 1714, jour et fête de N.-D. des Neiges ; le 12ème jour du dit mois prédit, où à la grande messe prêcha M. le Curé de Riec, après quoi les gens de sept paroisses vinrent en procession par ordre de Mgr François de Ploeuc, Evêque de Quimper, scavoir Cloar, Moelan, Riec, Trévoux, Mellac, Tremeven, Lothéa. M. le Recteur de Riec et MM. les Recteurs de Trévoux, Tremeven et Mellac y assistèrent en personne. Après dîner, MM. les Recteurs du Trevoux et de Tremeven dirent vepres. N. de Riec prêcha, les tableaux furent bénis avant la grand'messe et portés en procession ». Il s'agit ici, sans doute, des tableaux du Chemin de la Croix. De la même main et sur la même pièce, on lit avec peine la note suivante : « Michel Morvan, pretre de Plonevez le Faou, fils de Thomas Morvan et de Marguerite le Cor, fille de Hierôme Cor et de Marie Guéguen, l'une des soeurs de Messire Jacques Guéguen, vicaire perpetuel de Lannion. Ce Mr Gueguen, mort en odeur de sainteté et enterré dans le milieu du chœur de Lannion, décédé le 1er Mars 1702 ». Ce Michel Morvan dont il est ici question n'est autre que le Recteur de Baye, qui signe de cette manière originale. Une délibération du général de la paroisse du 19 Juin 1740 (Archives de M. Audran, de Quimperlé), porte que les délibérants consentent à ce que « Jean Uhel, du village do Kerembriz, fournisse un enseigne ou drapeau, qu'il convient de lever dans la dite paroisse aux fins des ordres de Sa Majesté, la paroisse n'ayant plus d'enseigne depuis longtemps, à condition que le dit Uhel et son fils, âgé de 6 ans, durant leur vie, seront exemptés des charges à l'occasion du passage des troupes » (M. Peyron).

l'ancienne chapelle Saint-Ilec, aujourd'hui disparue. La chapelle qui porte au rôle des décimes le nom de Saint-Gilard n'est autre que la chapelle de Loc-Quilec, dépendante du manoir de ce nom, et dédiée à saint Ilec, saint Dilec, dans lequel nous devons voir, comme à Arzano, saint Quirec, Kerec ou Guévroc. Une bulle d'indulgence d'Innocent XIII accorde, en 1722, une indulgence pour ceux qui visiteront, dans la paroisse de Baye, la chapelle de Saint-Quirin, « Capellam Sti Quirini ». Ce mot Quirini est sans doute une mauvaise lecture, à Rome, du nom du saint, appelé dans la supplique Sti Quirici. Cette chapelle existait encore après la Révolution, car le Recteur écrit, on 1809 : « C'est une propriété de M. Mancel, qui l'a restaurée et en a donné la clef aux marguilliers » ; mais il est probable que le culte n'y a pas été exercé, du moins longtemps, car M. Hervoche déclare, en 1845, qu'il n'y a pas de chapelle dans la paroisse (M. Abgrall) ;

la croix de Kerlouret ou Kerloret (XVIIème siècle) ;

Croix de Kerlouret à Baye (Bretagne).

la croix de Lande-de-Baye ou Croix-du-Leing (XVIIème siècle), restaurée en 1897 ;

Croix de Lande-de-Baye à Baye (Bretagne).

la croix de Kercapuchen (XVIIème siècle) ;

la croix du cimetière de Baye (1867) ;

le manoir de Kermorial (1786). Il possédait jadis une chapelle privée, dédiée à Saint-Nicolas et aujourd'hui disparue ;

la maison de Locquillec (XVIème siècle) ;

l'ancien presbytère (1847-1848) ;

la fontaine Saint-Cornely-et-Saint-Eloi, située près du bourg ;

La fontaine Saint-Cornely-et-Saint-Eloi à Baye (Bretagne).

A signaler aussi :

une stèle de La Tène ;

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ANCIENNE NOBLESSE de BAYE

La Réformation de 1426 donne comme familles nobles de Baye :

- Richard de Kermorial, au manoir de Kermorial. Il portait pour armes : d'azur au greslier d'argent accompagné de 3 fleurs de lys de même, avec la devise : sot oc'h sot - sot contre sot.

- Henri le Bourgeois, habitant Loquilec, et portant pour armes : d'argent à trois étoiles de gueules 2. 1. accompagné de trois feuilles de laurier de sinople.

Lors de la Réformation de 1680, Nicolas do Kermorial rend aveu pour son manoir et pour une chapelle qui n'existe plus, mais dont on montre l'emplacement à l'entrée du chemin qui mène au manoir, à environ une centaine de mètres de la ferme actuelle ; elle aurait été dédiée à saint Nicolas.

Nous devons ces renseignements à l'obligeance de M. Dubreuil, juge à Châteaulin, qui nous communique également l'extrait suivant de l'aveu rendu en 1688, par Joseph Hyacinthe de Tinténiac, sgr de Quimerc'h, et dans lequel sont énumérés les droits de ce seigneur dans la paroisse de Baye : « Le Seigneur de Quimerch possède la seigneurie de Ligence, sur le bourg do Baye avec les tenues et dépendances nommées, Pont Paul Leignou et autres appartenant au Sr de Trédiec, Claude le Pelletier, Pierre Guillou et autres (le Sr de Trédiec était alors René Hyacinthe de Coetlogon, époux de dame Peronnelle Angelique de Villeléon). Sur le village de Locquillec au Sr de Trédiec, Auffret du Porzou et autres. Sur le manoir du Porzou, au dit Auffret. Sur le village de Runelliou, autrement Kerapusser, au dit Sr Trédiec et à René Coetnours, Sr de Kermais. Sur le village de Liziazou, autrement Kerembrit, au Sr de Trédiec. (Sur toutes ces terres il est dû de cheffrente : de l'avoine, des gélines, des tourtes, des fay de paille, des corvées et quelques sols). Le manoir de Kermorial avec son moulin et le Parc Listen appartenant à Nicolas do Kermorial, Sr de Kerveno, tuteur d'autre Nicolas do Kermorial, fils de feu Jacques de Kermorial, vivant écuyer, Sr du dit lieu sur lequel est du de cheffrente au dit Seigneur au mois de Septembre un gan (un gant). Le village de Kerocadou appartenant au Sr de Kermarial sur lequel est du de cheffrente au dit terme, au dit Seigneur une paire de sonnette. Le village de Kerrestou à Joseph Geffroy, escuyer Sr du Rozcat, et Jean le Quernec, 3 sols de cheffrente et un fay de paille. Le village de Gouloet au Sr de Trédiec, 10 sols et un fay de paille.. ».

 

A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1481 qui s'est tenue à Carhaix les 4 et 5 septembre, revue militaire à laquelle tous les nobles devaient participer munis de l'équipement en rapport avec leur fortune, le noble suivant de Baye (Beq) était présent :

Henry de Kermorial, archer en brigandine.

(à compléter)

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