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LES ORIGINES PAROISSIALES DE BAINS AU IXème SIÈCLE

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L'antiquité de Bains ne peut être contestée ; les ruines gallo-romaines découvertes dans cette paroisse et précédemment signalées attestent son origine. Une population civilisée s'aggloméra de bonne heure sur cette langue de terrain qu'enserrent la Vilaine et l'Oult. Sans doute , saint Melaine, séjournant à son monastère de Plaz , en Brain, évangélisa cette contrée qui gardait encore de son temps le culte païen des druides. Peut-être même faut-il admettre un premier établissement chrétien plus ancien à Bains qu'aux environs, puisqu'en 834 l'église de cette paroisse est déjà appelée « antiqua ecclesia Bain » (Cartul. Rotonense. 1). Ainsi dès le commencement du IXème siècle, Bains était considérée comme une vieille paroisse « plebs quœ vocatur Bain » (Cart. Roton. 155, 180) ; c'était même ce qu'on appelait alors une condita « candita plebs Bain » (Cart. Roton. 91, 180), c'est-à-dire une localité où les Romains s'étaient établis pendant la conquête des Gaules, ce qui lui avait donné une certaine importance dont on conservait encore le souvenir en 834.

Cette paroisse de Bains renfermait alors très-certainement le territoire des paroisses actuelles de Redon, Bains et Sainte-Marie, et très-probablement même celui de la paroisse de Cournon. Mais lorsque Ratuili et Nominoë eurent fondé l'abbaye de Saint-Sauveur de Redon, le territoire de Bains fut démembré par suite de la création d'une nouvelle paroisse, appelée Notre-Dame de Redon, formée de la ville naissante de ce nom et de sa banlieue. Le territoire de Cournon, où se trouvait le monastère de ce nom, fut aussi distrait de bonne heure de la paroisse de Bains, sans que nous sachions comment. Enfin, de nos jours, l'érection de Sainte-Marie en paroisse est encore venue restreindre les limites de Bains.

Vers 834, Ratuili et Nominoë donnèrent à saint Gonvoyon les portions de la paroisse de Bains nommées Roton et Roz formant le territoire de Redon. Plus tard, les bénédictins reçurent de l'empereur Louis-le-Débonnaire lui-même le reste de la paroisse de Bains qui se trouva de la sorte toute entière sous la domination de l'abbaye de Redon.

Précédemment Bains était gouverné comme tous les plous bretons, par un chef de paroisse appelé mactiern ; à l'arrivée de saint Convoyon, ce chef était Ratuili, qui habitait en Sixt, tout en étant seigneur de Bains. Mais par suite des donations précédentes, faites par Ratuili lui-même et par Louis-le-Débonnaire, confirmées par Charles-le-Chauve et par les rois bretons Nominoë et Erispoë les moines de Redon devinrent à leur tour seigneurs de Bains : aussi furent-ils maintenus, vers 848, dans la possession du droit de tonlieu qui appartenait sur la rivière de l'Oult aux mactierns de Bains.

Ces religieux ne s'établirent pas toutefois sans difficultés. Le mactiern Ratfred, successeur de Ratuili à Sixt, pour se venger de n'avoir pas Bains en sa possession, menaça d'incendier l'abbaye de Redon ; Erispoë était alors mort, et les moines effrayés consentirent à lui donner huit parcelles en Bains et à lui livrer quatre otages. Mais lorsque Salomon fut solidement établi sur le trône de Bretagne, il fit comparaître Ratfred devant lui et l'obligea à rendre à l'abbé de Redon ce qu'il lui avait extorqué par violence. Plus tard, un autre mactiern, appelé Gredworet, chercha aussi querelle aux bénédictins au sujet de leurs colons de Bains ; quoiqu'il se fut rétracté à son lit de mort, ses héritiers renouvelèrent les mêmes prétentions, mais le comte Pascweten donna encore raison aux religieux. Enfin il est fait mention de trois autres seigneurs Illoc, Hingant et Risweten et d'un bandit nommé Cunatan qui réclamèrent en Bains une partie des biens que possédait l'abbaye de Redon et firent beaucoup de mal à ce monastère ; mais rien ne prouve qu'ils fussent des personnages aussi importants que les mactierns qui précèdent. D'ailleurs, au bout de quelques années de lutte les moines demeurèrent paisibles possesseurs de la seigneurie de Bains (Cartul. Roton. 2, 80, 79, 210, 355. — Vie de S. Convoyon par Dom Jausions, 37, 42, 64).

Au dessous des mactierns ou chefs de paroisses se trouvaient les anciens, les prêtres et les nobles « seniores, presbyteri et optimates » qui réunis, composaient l'assemblée du plou. Ces réunions portaient le nom de placita et se tenaient soit devant l'église de Bains, soit dans le temple même.

Voici quels étaient les prêtres de Bains vivant au IXème siècle : en 826-834, Drewallon, Sulwal, Ninan, Matin ; — en 867, Leuhemel, Omni, Ninan, les deux premiers très-probablement moines de Redon ; — en 857-868. Worgewan ; — en 867-871, Calfat et Wurmonoc ; — en 892, Hailcobrant, Castat, Jarnhatoui et Romic. Il est enfin fait mention à Bains des diacres Sulmael en 870, de l'abbaye de Redon ; il est traité dans les actes du temps de « magnificus vir » : le Cartulaire nous donne sa généalogie et nous fait connaître les biens que possédait sa famille. — Maeuhoiarn, marié à Satmoët, est également appelé « magnificus vir ». — Voici, en outre, les noms des habitants de Bains rangés parmi les nobles dans les chartes du IXème siècle : en 833, Gédéon, Catweten, Winon ; — en 867, Worwoion, Ménion, Jarnworet ; — en 868, les prêtres Worcowon et Ninan, Hinwalart, Conan, Ratfred, etc. (Cart. Roton. 25, 91, 141, 143, 144).

Les Chartes du IXème siècle nomment en Bains plusieurs localités qu'on y retrouve encore après mille ans écoulés, c'est le village de Germiniac (aujourd'hui en Ste-Marie) « in villa Jarmanac », — celui de Prin, signalé plus haut, — le territoire de Spiluc « pars quæ dicitur Spiluc » que l'on croit être Saint-Jean d'Espileuc, sur les bords de la Vilaine, — et le petit village de Mussain, sur les rives de l'Oult « villula quæ dicitur Mutsin ». — N'oublions pas non plus que les lieux, de Ros, de Roton et de Bocudon, donnés à saint Gonvoyon, étaient primitivement en Bains, et qu'on voyait dans cette paroisse à la même époque les abbayes de Ballon et de Busal et le petit monastère de Cornon.

Tel était donc l'aspect que présentait au IXème siècle le plou ou paroisse de Bains, dont il faut chercher l'étymologie dans la langue bretonne plutôt que d'admettre, avec les moines des XIIème et XIIIème siècles, les noms d'Aquæ Rothonæ ou de ballivia de Balneo qu'ils donnaient à cette paroisse et à son bailliage.

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L'antiquité de Bains est prouvée par les ruines gallo-romaines qu'on découvre dans cette paroisse, notamment aux environs de La Roche-du-Theil. Une population civilisée s'aggloméra de bonne heure sur cette langue de terre qu'entourent la Vilaine et l'Oult. Saint Melaine, séjournant à son monastère de Plaz, — dont on vient récemment de découvrir les ruines au village de Placet en Brain, — évangélisa sans doute ces contrées qui avaient gardé longtemps, avec la ténacité des populations armoricaines, le culte des druides. Peut-être même faut-il admettre un premier établissement chrétien plus ancien à Bains qu'aux environs, puisque dès 834 l'église en était appelée « antiqua ecclesia Bain ». Ainsi dès le commencement du IXème siècle Bains était considéré comme une antique paroisse « plebs que vocatur Bain ; » c'était même ce qu'on appelait alors une condita, c'est-à-dire un lieu où les Romains s'étaient établis durant la conquête des Gaules, ce qui avait donné une certaine importance à la localité qui en conservait souvenir.

Cette paroisse de Bains renfermait alors très certainement le territoire des paroisses actuelles de Redon, Bains et Sainte-Marie et probablement même celui de la paroisse de Cournon. Mais lorsque Ratuili et Nominoë fondèrent l'abbaye de Saint-Sauveur de Redon, le territoire de Bains fut en partie démembré. Ratuili, en sa qualité de seigneur de Bains et de Sixt, donna à saint Convoyon la propriété foncière du lieu nommé Roton, situé en Bains. Nominoë, comme gouverneur de la Bretagne au nom de l'empereur Louis le Débonnaire, y ajouta, peu de temps après, en 834, les droits de seigneurie temporelle non seulement sur ce lieu de Roton, devenu Redon, mais sur tout le territoire appelé Roz, compris entre la Vilaine et l'Oult depuis le confluent de ces deux rivières jusqu'à une ligne partant de la Vilaine, passant au lieu de Spiluc, que l'on croit être saint Jean d'Espileur, et rejoignant l'Oult aux environs du village de Mussain. Tout porte à croire que la paroisse de Redon fut créée peu de temps après cette division du territoire de Bains. Plus tard les moines de Redon reçurent de Louis le Débonnaire ce qui restait encore de la paroisse de Bains, mais ils perdirent dans la suite le territoire de Cournon qui fait aujourd'hui partie du Morbihan.

Outre sa vieille église paroissiale Bains possédait au IXème siècle plusieurs monastères : c'était d'abord l'abbaye de Saint-Sauveur de Redon fondée sur son territoire, c'était ensuite l'abbaye de Ballon qui devait se trouver dans les landes appelées encore maintenant landes de la Bataille, parce que Nominoë y vainquit Charles le Chauve dans un grand combat qui assura l'indépendance de la Bretagne. Ce monastère de Ballon était habité vers 849 par deux prêtres Corweten et Gatwolon qui prétendaient avoir certain droit féodal au détriment des moines de Redon, ce qui donna lieu à un très curieux jugement qui peint bien les mœurs du IXème siècle.

Vers 849, dit le Cartulaire de Redon, — auquel nous empruntons tous ces détails, — deux prêtres, nommés Corweten et Catwolon, vinrent du monastère de Ballon trouver Nominoë, le priant de leur accorder une partie des droits levés sur les navires et les marchands passant à Balrit sur la rivière d'Oult. Le roi breton, avant de répondre à cette demande, fit assembler les anciens de Peillac, de Bains, de Renac et de Sixt, pour savoir à qui appartenaient ces droits appelés au moyen-âge droits de tonlieu. De Peillac vinrent Illoc, Hocar, Haelwocon, prêtre, Ratweten, Haelmoini, Risworet, Winan, Matganoc, et Catweten ; arrivèrent de Bains Jarnhatoë, Varhoiarn, Roenwallon, Sulwal prêtre, Wetencar, Arthwin, Jarnhebet, Haeldetwid, Maenworon ; Sixt envoya Wetengloen, Catworet, Cumian, Gredwocon et Wallon ; enfin Renac fut représenté par Howen, Jacu, Wocon, Branoc et Cadlowen. Tous ces anciens des paroisses étant réunis à Peiswentoc, au bord d'une forêt, en présence de saint Convoyon et d'un lieutenant de Nominoë, furent interrogés : on leur demanda à qui appartenait le droit de tonlieu qu'on levait tant à Balrit qu'à Busal sur les bateaux qui suivaient le cours de l'Oult. Ils répondirent tous que celui qui possédait Bains avait toujours joui de ce droit et que ni l'abbé de Ballon, ni l'abbé de Busal n'y pouvaient prétendre. Par suite de ce témoignage des anciens de Peillac, Bains, Sixt et Renac, les moines de Redon, devenus possesseurs de la paroisse de Bains que leur avaient donnée Nominoë et Ratuili, demeurèrent en paisible jouissance de leurs droits sur la rivière d'Oult.

On voit par ce qui précède qu'il y avait en Bains à cette époque un troisième monastère nommé l'abbaye de Busal. La tradition prétend que la vieille chapelle de Saint-Méen, dont les ruines sont si pittoresquement situées sur les bords de l'Oult, a remplacé ce dernier couvent.

Enfin un acte de 870 mentionne le petit monastère de Cournon, dont un certain Siméon semble avoir été l'abbé. Cette maison religieuse disparut, comme les précédentes, englobée dans la puissante organisation de l'abbaye de Saint-Sauveur de Redon ; mais son nom demeura à la trêve ou paroisse de Cournon qui existe encore dans le diocèse de Vannes.

Les Chartes du IXème siècle nomment aussi en Bains plusieurs localités qu'on y retrouve après mille ans écoulés : c'est la terre de Ranriculf située au village de Germiniac « in villa Sarmanac » ; c'est la maison d'Arthwin située au village de Prin « in domo Arthwin in Prin » ; nous avons déjà mentionné le territoire de Spiluc et le village de Mussain ; n'oublions pas non plus les lieux de Ros, de Roton, de Botcudon, etc. donnés à saint Convoyon dans la partie de Bains devenue plus tard paroisse de Redon.

Au milieu de la paroisse de Bains s'élevait l'antique église signalée dans les chartes du IXème siècle. C'était dans ce temple qu'à la suite des offices divins se traitaient les affaires importantes de la paroisse ou du plou, comme on disait alors. Vers 826-834, Moenken y engagea des terres de Germiniac ; en 867 Magensin, femme d'Arthwin, y fit don de ces mêmes biens à l'abbaye de Redon et mit le moine Leuheumel en possession. Ce fut aussi dans cette église qu'Arthwin prêta serment sur les Evangiles et les saintes reliques en faveur de Roenwallon et qu'un peu plus tard Ritcand abbé de Redon, accompagné des moines Leuheumel et Adgan, investit Junetwand de la terre de Ran-Etcar, située en Carentoir. Enfin les assemblées des anciens et des principaux habitants du plou avaient coutume de se tenir dans l'église de Bains.

Ce même Arthwin, l'un des plus généreux bienfaiteurs de Redon, acheta vers 834 d'avec une femme nommée Cléroc la moitié du minihy de Wokamoe en Bains ; il s'engagea à lui payer 42 s. 8 d. et à offrir chaque année à Saint-Sauveur, la veille de Noël, un cierge de 3 deniers. Il acquit aussi d'avec Ricun, Jarcun et Omnis l'autre moitié de ce minihy, ce qui lui permit d'offrir aux moines de Redon, vers 845, la terre tout entière de Wokamoe. On sait que les minihys étaient au moyen-âge des lieux consacrés à Dieu par des moines et jouissant d'un droit d'asile plus ou moins étendu selon leur importance. Nous avons en vain cherché dans Bains quelques traces de celui de Wokamoe qui ne figure pas parmi les asiles bretons connus jusqu'à présent, mais il existe presque vis-à-vis la chapelle S.-Méen, ans la paroisse de S.-Vincent-sur-Oult, vers les frontières de Bains, un village qui conserve encore le nom de Ménéhy.

Il est aussi fait mention dans le même temps de la maison du prêtre Ninan et du lieu de Librcoot situés en Bains, dont nous ne pouvons déterminer l'emplacement.

La tradition rapporte enfin à la même époque l'érection de la chapelle de Saint-Marcellin. Lorsque vers 848 le Souverain Pontife Léon IV envoya le corps du saint pape et martyr Marcellin à l'abbaye de Redon, les moines de ce monastère, accompagnés de Nominoë, vinrent solennellement au-devant de ces saintes reliques ; ils les rencontrèrent sur la voie romaine de Rennes à environ trois lieues de leur abbaye, et élevèrent ensuite une église en ce lieu en mémoire de cet événement. Il est certain que la chapelle de Saint-Marcellin est un édifice roman très antique et très curieux qui peut fort bien remonter au IXème siècle.

Bains nous apparait donc à cette époque reculée avec ses quatre abbayes de Redon, Ballon, Busal et Cournon, avec son église paroissiale déjà antique, son minihy, sa chapelle Saint-Marcellin et ses villages de Prin, Germiniac, Mussain, Botcudon, Spileuc, etc.

Terminons par quelques mots sur la population de Bains au IXème siècle. Cette population était évidemment bretonne et l'on devait alors parler la langue celtique dans la paroisse ; nous y remarquons le seigneur ou mactiern, les prêtres, les anciens, les nobles, les manants et les colons.

Comme tous les plous bretons Bains était gouverné dans l'origine par un mactiern ; à l'arrivée de saint Convoyon ce chef de paroisse était Ratuili qui résidait au manoir de Lissao en Sixt ; par suite de la donation de ce seigneur, confirmée par Nominoë, les moines de Redon lui succédèrent en Bains et conservèrent la seigneurie de cette paroisse jusqu'à la Révolution. Au dessous du mactiern se trouvaient les anciens, les prêtres et les nobles « seniores, presbyteri et optimates » qui, réunis, composaient l'assemblée du plou ; ces réunions portaient le nom de placita et se tenaient, comme nous l'avons dit, soit devant l'église de Bains, soit dans ce temple même. Les anciens étaient convoqués dans les circonstances importantes pour donner leur avis sur des points controversés et pour maintenir les traditions locales : nous les avons nommés en 849. Les prêtres étaient vers 834 Drewallon, Sulwal, Ninan, Matin, vers 867 Calfat et Wurmonoc, et en 892 Hailcobrant, Castat, Jarnhatoui et Romic. Parmi les nobles de Bains l'un des premiers semble être Arthwin, dont nous avons parlé ; les actes du Cartulaire le traitent de « magnificus vir, » aussi bien que Maenhoiarn, marié à Satmoët ; viennent ensuite Catweten, Winon, Wordetwid, Catwobri, Radweten, Anawanoc, Jarnatoen, Roenwallon, etc., vivant en 833.

Quant aux colons et manants, qui ne pouvaient pas sans permission passer d'un domaine dans un autre pour y fixer leur résidence, ils n'étaient pas si mécontents de leur sort que l'on semble le croire de nos jours ; nous les voyons, en effet, dans diverses circonstances, réclamer instamment la faveur de demeurer sous le régime abbatial de Redon plutôt que de tomber entre les mains de seigneurs séculiers ; ils savaient par expérience qu'il faisait bon vivre sous le gouvernement paternel des moines, et ils cherchaient volontiers les moyens d'y demeurer.

Telle était la physionomie de la paroisse et de la population de Bains au IXème siècle ; bien peu de localités possèdent autant de détails sur leur organisation primitive.

(abbé Guillotin de Corson).

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