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ARZON

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La commune d' Arzon (bzh.gif (80 octets) Arzhon-Rewiz) fait partie du canton de Sarzeau. Arzon dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de ARZON

Arzon vient de l'appellation latine "A redonensense", dépendance de Redon. 

L'ensemble du pagus de Rhuys formait autrefois une paroisse primitive unique, qui est démembrée très tôt entre les trois paroisses d'Arzon, d'Ilur et de Saint-Démètre.

La paroisse d'Arzon devait exister au moins au VIème siècle, puisque nous voyons Saint-Gildas (mort en 565) y venir en procession avec ses moines, à l'époque des Rogations, à l'endroit appelé Croisty (Croes-Ty : maison de la Croix).

Ville d'Arzon (Bretagne).

Le 30 août 836, Arzon (en Rhuys) est mentionné comme paroisse sous le nom de "Ardon" : "plebiculam quae nominatur Ardon in Rouuis" (Cart. p. 357). Cette année-là l'empereur Louis Le Débonnaire, sur la demande de Nominoë, la donne à l'abbaye de Redon (l'acte de donation est signé à Quierzy). Cette donation est confirmée en 850 par Charles le Chauve (Ibid. 363). Mais plus tard, cette paroisse est enlevée au monastère, et c'est en 878 qu'elle lui est restituée par le duc Alain Ier, à la suite d'une guérison merveilleuse : "Je donne, dit-il à Saint-Sauveur et à ses moines de Redon la petite paroisse appelée Ardon de Rouuis, avec ses immeubles et ses habitants... sans tribut ni cens à payer à qui que ce ce soit ... "(Ibid. p. 183). Peu après surviennent les ravages des Normands, et la paroisse d'Arzon est encore perdue pour le monastère. Il faut que le duc Alain III, en 1026, en fasse une nouvelle restitution à l'abbaye. La paroisse d'Arzon devient alors "un vicariat perpétuel" à la présentation de l'Abbé de Redon. Suivant l'usage du XIème siècle, l'abbé de Redon doit alors envoyer à Arzon au moins un moine pour desservir la paroisse. Ce prieur est ainsi le recteur de l'endroit et il a comme tel les dîmes à la 11e gerbe. L'église paroissiale de Notre-Dame est en même temps l'église prieurale. Quand les religieux cessent d'administrer la paroisse, le prieur conserve le titre de recteur primitif et les dîmes, et il est remplacé par un prêtre séculier, qui prend le nom de chapelain ou de vicaire perpétuel, et qui est régulièrement à la présentation de l'abbé de Redon. Elle englobait autrefois les villages de Saline et de Le Net (Le Net-Arzonnic), aujourd'hui dans Saint-Gildas.

Kerners est le village le plus populeux d'Arzon. Il en fut, semble-t-il, le premier centre paroissial et, dès le début du VIème siècle s'y dressait une chapelle. Au XIème siècle, quand la paroisse d'Arzon fut donnée à l'abbaye de Redon, dans l'acte de donation, les deux chapelles du Croes-Ty et de Kerners (sous le vocable de Saint-Sauveur) sont mentionnées.

Port-Navalo, avant de devenir une station balnéaire, était autrefois un poste d'observation d'une grande importance stratégique pour les Romains. Une voie romaine venant de Vannes y aurait abouti.

Il semble que dans les temps anciens, Arzon embrassait les île Lannig, d'Er-Gazeg et de Henten. Un procès de 1770 indique en effet que des rentes étaient encore payées alors pour des parcelles submergées à marée haute entre Sarzeau et Illur (Bull. S.P.M., 1882). La commune d'Arzon, c'est aujourd'hui la grande station de Port-Crouesty et de Port-Navalo. A noter que l'anse de Croisty est devenue Port-Crouesty et offre aujourd'hui près de 1200 places aux plaisanciers.

Ville d'Arzon (Bretagne).

Note 1 : Arzon, jadis Ardon, en breton Arhonn, est situé à l'extrémité ouest de la presqu'île de Rhuys, et est entouré d'eau de trois côtés. Les côtes sont défendues par des rochers élevés, qui reçoivent quotidiennement les assauts de la mer. Les arbres, jadis très nombreux, deviennent de plus en plus rares, à mesure qu'on avance vers l'ouest. Les villages sont grands et populeux. Sa population, d'après le recensement de 1886, est de 2241 habitants. Sa superficie est de 877 hectares seulement, dont la majeure partie est soigneusement cultivée. A marée basse, cette superficie s'étend davantage vers le nord, et dans les temps anciens elle embrassait les îles d'Er-Lannig, d'Er-Gazeg et de Henten. Mais la violence des courants, qui est extrême en ces parages, a profondément modifié l'aspect du sol, et creusé des baies considérables de tous côtés. A l'érosion il faut joindre aussi, paraît-il, l'affaissement du sol ; ce qui tend à le prouver c'est l'existence dans l'île d'Er-Lannig de deux cromlechs, dont l'un est à moitié noyé dans la mer, et l'autre complètement submergé. Ce dernier a été construit à une époque où sa base était certainement au-dessus des plus hautes marées ; or, vers 1891 cette base est d'environ 16 pieds au-dessous de ces marées ; donc le sol s'est affaissé d'autant, et probablement davantage, car le monument n'aura pas été sans doute construit au niveau de l'eau. Les Celtes ont laissé dans ce pays une forte empreinte. Outre les deux cromlechs d'Er-Lannig et divers menhirs renversés çà et là, on peut citer au Graniol, derrière le bourg, un reste de tumulus avec un dolmen à galerie en ruine ; à Bilgroéz, un tumulus à dolmen qui, fouillé en 1867, a donné des éclats de silex et de nombreuses poteries ; au Petit-Mont, un tumulus à dolmen qui a donné en 1865 une hache-marteau en diorite, trois perles en callaïs, des fragments de poteries, deux petites monnaies et quelques dessins ; enfin à Tumiac, un gigantesque tumulus, dont la crypte, ouverte en 1853, a donné 34 haches en pierre polie, 3 colliers en callaïs et des débris d'ossements humains (Bull. 1862, p. 1 ; 1867, p. 21. — Catalogue, p. 3, 21 etc.). Les Romains sont représentés par la voie qui part de Vannes pour aboutir à Port-Navalo, en face de Locmariaker. D'ailleurs ce nom de Port-Navalo indique bien une origine latine, confirmée par les briques qu'on trouve en ce lieu. Cependant M. de Blois n'y voit qu'un nom breton : Porh en avaleu, le port des pommes ! — Les conquérants semblent aussi avoir établi un poste retranché dans la presqu'île de Pencastel ou de Saint-Nicolas, car on y a trouvé des briques à rebord et une urne cinéraire : un énorme talus et une douve profonde barrent l'entrée de cette pointe. Les Bretons émigrés se sont établis dans ce pays, dès le commencement du VIème siècle, sous la conduite du comte Guérech ou Waroch Ier. Saint Gildas, fondateur de l'abbaye de Rhuys, a parcouru le sol d'Arzon, et on lui attribue la construction de la première chapelle du Groéz-ty. C'est dans l'anse voisine, que fut retrouvé le corps du saint missionnaire, le 11 mai 565, trois mois après sa mort. En 836, Arzon formait déjà une petite paroisse : Plebicula quœ nominatur Ardon in Rouuis ; en cette année, l'empereur Louis-le-Débonnaire la donna à l'abbaye naissante de Redon : ce qui fut confirmé par Charles-le-Chauve en 850. Cette paroisse ayant été reprise par des princes cupides, le duc Alain Ier, en 878, la restitua au monastère, après avoir recouvré la santé, à Allaire, grâce aux prières des religieux. Peu après survinrent les ravages des Normands, et le duc Alain III, en 1026, dut en faire une nouvelle restitution à l'abbaye (Cartulaire de Redon, 357, 363, 182, 375, 247). A partir de cette époque, le monastère de Redon jouit paisiblement de ses droits sur la paroisse d'Arzon. Les prieurs réguliers, après avoir desservi par eux-mêmes la paroisse, durent rentrer au couvent et confier le soin des âmes à un vicaire perpétuel, rétribué par eux ; mais ils restèrent recteurs primitifs et conservèrent comme tels la dîme à la 11ème gerbe. A l'époque des Croisades, les Templiers, si l'on en croit la tradition locale, s'établirent dans l'ancien poste romain de Pencastel, s'entourèrent de murs et édifièrent une chapelle en l'honneur de saint Nicolas. Cet établissement fut détruit, probablement par le feu, à une époque inconnue. La Société polymathique, en 1887, y a fait pratiquer des fouilles, qui ont permis de rétablir le plan des édifices et de reconnaître quelques traces de peintures du XIIIème siècle. La seule maison noble de l'endroit était au Mottenno (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Note 2 : on prétend dans le pays que le lieu de Kerners et/ou Pen-Castel était autrefois occupé par les templiers. Près de la chapelle du Croisty, le 11 mai 565, le corps de Saint-Gildas fut trouvé dans une barque venue s'échouer sur la côte.

Note 3 : Liste non exhaustive des maires d'Arzon : Jean Corchuan (1790), Louis Le Pavec (1790-1791), Jean Fardel (1791-1792), Clément Rechto (1792-1800), Jean-Baptiste Mercier (1800-1801), Jacques Jean Mangin (1801-1805), Jacques Couëdel (1805-1807), Joseph Le Serf (1807-1823), Pierre Bernard (1823-1826), Jean Stephany (1826-1830), Jean-Thomas Le Divellec (1830-1840), Joseph Joachim Largouët (1840-1848), Jacques Le Pelve (1848-1857), Pierre Marie Roucel (1857-1866), Joseph Marie Piraux (1866-1870), Joseph Marie Couëdel (1870-1871), Alexis Le Serf (1871-1881), Pierre Jean Le Vigoureux (1881-1895), Jean-Marie Couëdel (1895-1898), Auguste Théophile Stephany (1908-1919), Aimé Blanchet (1919-1925), Joseph Monnier (1925-1935), Joachim Danic (1935-1940), Jean Fardel (1941-1945), Joseph Couëdel (1945), Joseph Le Blouch (1945-1946), Joseph Couëdel (1946-1955), Joseph Mahebeze (1955-1965), François Nicol (1965-1971), Louis Lecoq (1971-1977), Yves Bouche (1977-1983), Yves Chapron (1983-1986), Paul Nungesser (1986-2001), Monique Loze (2001-2008), Gérard Labove (2008-2014), Roland Tabart (2014-?), etc....

Ville d'Arzon (Bretagne) : école de 1911.

Classe de 1911

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PATRIMOINE de ARZON

l'église dédiée à Notre-Dame de l'Assomption, restaurée en 1815. La construction du clocher (consolidé en 1890) et l'allongement de la nef ont lieu vers 1848-1849. La bénédiction des deux cloches a eu lieu le 5 juin 1855. Elle a été restaurée à plusieurs reprises : le sanctuaire (en 1880), une voûte (en 1920). Une réfection complète de l'intérieur de l'église a eu lieu en 1951. A noter que dès le début de la paroisse, il y eut une église à Locmaria. Le cérémonial local de l'Abbaye de Rhuys fait mention de la chapelle de Saint-Sauveur jusque vers 1500. Un vitrail, oeuvre du maître-verrier Julien Fournier, rappelle aux pèlerins le voeu que 42 marins d'Arzon firent à Sainte Anne en 1673, pendant la bataille de Schooneveldt qui a opposé le 7 juin 1673 la flotte anglo-française aux vaisseaux hollandais. Il existait autrefois deux cimetières : celui de Locmaria et celui de Kerners ;

Eglise d'Arzon (Bretagne).

Nota 1 : L'église paroissiale est sous le vocable de l'Assomption de Notre-Dame, et le bourg lui-même porte le nom de Locmaria. L'ancien sanctuaire, réparé à diverses reprises, a été remplacé, en 1815, grâce au recteur M. Torby, par une église neuve, mais sans caractère architectural. La tour, en belles pierres de taille, élevée en 1848, par les soins de M. Illyaquer, se voit de fort loin. Les chapelles de la paroisse sont : — 1. Saint-Sauveur, au village de Kerné ou Kerner, édifice de forme rectangulaire, qui a longtemps servi d'église paroissiale, et qui possède encore son cimetière (en 1891) ; son vocable est le même que celui de l'abbaye de Redon. — 2. Notre-Dame, construite en 1826, a remplacé l'ancienne chapelle du Croéz-ty, appelée jadis Eroest ou Er hroéz, à laquelle les moines de Saint-Gildas venaient en procession tous les ans, le lundi des Rogations. Le prieuré, en 1756, donnait un revenu net de 736 livres ; le vicariat, à la présentation de l'abbé de Redon, rapportait environ 500 livres. Arzon dépendait de la sénéchaussée de Rhuys et du territoire de Vannes. En 1790, il fut érigé en commune, du canton de Sarzeau et du district de Vannes. En 1791, le vicaire perpétuel ou recteur, P. Laventur, refusa le serment, et dès l'année suivante il dut se cacher à Kerné et dans les environs. Voici ce qu'il a consigné dans les registres de la fabrique. « Le 29 mars 1793, enlèvement des cloches à main armée, et blasphèmes dans l'église …… Le 14 février 1794, dégâts horribles commis dans l'église paroissiale par une bande de maltotiers. Non contents de tout briser, de profaner, de souiller de leur ordure, jusqu'à cracher dans le ciboire et sur la pierre sacrée, au milieu d'horribles blasphèmes, plusieurs d'entre eux trouvant des pains à chanter à la sacristie, parcourent le bourg, le sabre ou la hache dans une main et le pain dans l'autre, entrent dans les maisons et forcent tous ceux qu'ils rencontrent à recevoir par dérision une prétendue communion... Le 28 mars 1794, incendie de ce qui restait encore de l'église ». — La même année, on vendit nationalement une grange et une petite terre, dépendant du prieuré d'Arzon, puis le moulin de Pencastel qui appartenait à l'abbaye de Rhuys. En 1801, Arzon fut maintenu dans le canton de Sarzeau, arrondissement de Vannes. Après le rétablissement du culte, la paroisse reprit l'usage, conservé jusqu'à nos jours (1891), de faire un pèlerinage à Sainte-Anne, chaque lundi de la Pentecôte, en souvenir de la conservation des quarante-deux marins d'Arzon, qui prirent part en 1673 à la guerre de Hollande. Le Port-Navalo, le village le plus considérable d'Arzon, offre un excellent abri aux navires, qui s'y réfugient dans les tempêtes. Le commerce y est très actif, et de nombreux navires, tant français qu'étrangers, y relâchent continuellement. Il y existe un phare depuis 1840. Le presbytère, ruiné avant 1594, et rebâti en 1806 par M. Corchuan, a été agrandi en 1859 par M. Thomin (Joseph-Marie Le Mené).

Eglise d'Arzon (Bretagne).

Voir aussi   Ville d'Arzon (Bretagne) "L'histoire de la paroisse d'Arzon et ses recteurs"

la chapelle Saint-Nicolas (XVIème siècle), située au village de Kerners et restaurée au XIXème siècle. L'édifice est de forme rectangulaire à chevet plat. Elle possède une fenêtre en arc brisé. La sacristie, qui se trouve au niveau de la façade Sud, date du XIXème siècle. Le pignon Ouest, surmonté d'un clocheton, date du XIXème siècle. La chapelle abrite un Christ en croix du XIVème siècle ;

Chapelle d'Arzon (Bretagne).

la chapelle Notre-Dame-du-Croisty (1826), située au Croisty. A cet endroit, au VIème siècle, les moines de Rhuys bâtirent un oratoire pour abriter une croix qu'ils avaient portée là processionnellement, d'où le nom de Croës-Ty (maison de croix). Une autre légende prétend que le 11 mai 565, une embarcation provenant de l'île d'Houat s'était échouée à l'entrée de la baie du Croisty. Elle portait la dépouille de saint Gildas, patron de l'abbatiale de Saint-Gildas de Rhuys. Une chapelle fût édifiée par la suite et plusieurs fois reconstruite. De cette ancienne chapelle, il restait encore, à la fin du siècle dernier, un pan de mur. A droite du portail se trouve un superbe lech. Autrefois, quand un navire sortait de Port-Navalo pour un long voyage et arrivait en vue de la chapelle du Croisty, les marins se découvraient et récitaient une prière, pendant que le pavillon s'abaissait par trois fois pour saluer la maison de Marie ;

Chapelle d'Arzon (Bretagne).

l'ancienne chapelle Saint-Sauveur (XVIème siècle), située au village de Kermer. Elle possédait des sablières et entraits grossièrement sculptés et a longtemps servi d'église paroissiale. Elle renfermait quelques curieuses statues en bois ;

l'ancien prieuré Notre-Dame, dépendant de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon et aujourd'hui disparu. Le 21 juin 1546, Guillaume Droillart, archidiacre et chanoine de Nantes, et prieur commendataire d'Arzon, fait au roi un aveu détaillé de ce bénéfice. On y voit que le prieur possédait au bourg de Locmaria un logement avec cour et jardin d'une contenance d'un journal et demi. Auprès du bourg, un champ de 5 journaux avec un colombier ; à Croéz-en-Besq, 8 journaux de terre ; à Biz-en-Groéz, 10 journaux ; à Monténo, 3 journaux ; au Palis, 10 journaux ; sur la route de Bernon, 5 journaux ; l'île de Penbiz en Sarzeau, 10 journaux ; en divers lieux, 44 journaux et demi ; total 97 journaux, sur lesquels le prieur dîmait à la 4e gerbe, abandonnant ainsi les trois quarts aux fermiers Il jouissait en outre de la dîme à la 11e gerbe sur une grande partie de la paroisse, et en donnait un tiers au prieur de Lauglénec. Lors des aliénations, il perdit quelques parcelles de terre vendues le 9 juillet 1577 à Jean Fardel et autres, et plus tard d'autres biens. En 1756, le prieuré donnait un revenu net de 736 livres, pendant que le vicariat rapportait environ 500 livres. Le prieuré d'Arzon a été conservé presque constamment par des réguliers. Voici les noms de plusieurs titulaires : Guillaume Droillart (pourvu en 1540, démissionnaire en 1570), Fr. Jean de Serres (pourvu en 1570, mort en 1580), Fr. François de Châteauneuf (pourvu en 1580, mort en 1586), Fr. Daniel Bouc (pourvu en 1586, démissionnaire en 1592), Fr. Marc Fougère (pourvu en 1592 et en 1603, contesté), Dom Antoine Fleury (pourvu en 16.., mort en 1701), D. Abraham Farin (pourvu en 1702, mort en 1709), D. François de Grandseigne (pourvu en 1711, mort en 1739), D. François Cochet (pourvu en 1739, démissionnaire en 1752), D. Jacques Robert Pélerin (pourvu en 1753, mort en 1769), D. Charles de la Passeig (pourvu en 1769). La Révolution supprima les dîmes en 1790, et vendit, le 13 mars 1794, la grange, la fuie et les terres du prieuré au sieur Dupré, pour la modique somme de 890 livres (J. M. Le Mené) ;

le calvaire (1934), placé au nord de l'église et accolé à la chapelle du Rosaire. Ce calvaire remplace un ancien calvaire de mission édifié le 14 Février 1858 par M. Thomin, recteur ;

le calvaire du Croisty (1924), situé près de la chapelle du Croisty, renversé par un ouragan le 22 décembre 1925 et relevé le 30 juin 1926. Il a été financé par l'abbé Le Moing, natif d'Arzon ;

la maison de Béninze (XVII-XVIIIème siècle), propriété successive des familles Talleyrand Périgord (à la fin du XVIIIème siècle), Baellec (en 1828) et Machefaux. Une date portée sur le linteau de la fenêtre indique 1752 ;

la maison de Porh-Nèze ou Port-Nèze (1624 ou 1634) ;

les maisons de Kerners (XVIIème siècle) ;

le puits ou la fontaine de Kerners ;

Fontaine d'Arzon (Bretagne).

le puits de Porh-Nèze (1826) ;

les fontaines de Bourg-Neuf (XVIII-XIXème siècle). Elles se trouvent dans un enclos muré. L'une des fontaines date de 1864 ;

le phare (1891), oeuvre de l'architecte Frécot et Vauthier et situé à Port-Navalo ;

l'institut de thalassothérapie de Louison Bobet ;

le moulin à marée de Pencastel (XIV-XVIIème siècle). Sur une pierre de l'intérieur on lit la date de 1186. Vers la fin du XIVème siècle, il appartenait à Jean IV de Montfort, duc de Bretagne, qui l'échangea avec les moines de Rhuys contre leur moulin des Lices. Il resta la propriété des moines jusqu'à la Révolution ;

Moulin d'Arzon (Bretagne).

A signaler aussi :

l'îlot d'Er Lannik ou Er Lannic (époque néolithique). On y trouve un cromlech ;

le tumulus de Tumiac (époque néolithique). Ce tumulus est encore connu sous le nom de Butte-de-César car la légende assure que Jules César a dirigé du haut de ce tumulus la bataille des Romains contre la flotte vénéte en 56 avant notre ère. On y a découvert une trentaine de haches polies et environ trois cents perles et pendeloques ;

Nota 2 : " Il existe en Bretagne nombre de ces monumens, qui remontent à la plus haute antiquité. Il ne faut pas les confondre avec d'autres élévations artificielles faites de pierres rapportées et qui renferment des souterrains ou cryptes. Ceux ressemblans à celui du dessin qu'on voit ici, sont reconnus pour être des tombeaux, tandis que les autres ont dû être les hauts-lieux, qu'on a appelés carnes, et les prêtres qui y étaient attachés, carneac. L'usage des élévations de terre sur les corps ou les cendres des morts a été général chez les différentes nations anciennes, particulièrement chez les Asiatiques. Le voyageur Chandler, envoyé par la Société des antiquaires de Londres pour faire des recherches dans l'Asie Mineure, en vit un grand nombre dans l'ancienne Lydie. Ils conservent encore, dit-il, leur forme conique, sans avoir rien perdu de leur sommité. Il cite celui d'Alyates, père de Crésus. Hérodote, qui en a donné la description, l'indique comme le plus grand ouvrage des Lydiens. On se rappelle le tumulus où furent déposées les cendres d'Achille et de Patrocle, reconnu par l'auteur du Voyage d'Anacharsis. Laïus fut tué par OEdipe ; on lui éleva un énorme tumulus, que Pausanias vit. Cyrus fit élever un tertre immense sur les corps d'Abrates et de Panthea, qui se tua pour être enterrée avec son mari. Chez les Romains, on voit Germanicus mettre le premier gazon au tombeau commun que l'armée romaine éleva aux restes des troupes de Varus, défaites dans la forêt de Teuteberg, et depuis six ans privés de la sépulture. Ici nous n'avons point d'anciens ouvrages qui puissent nous aider à savoir ce que renferme ce tombeau, qui est immense, et dans les proportions d'environ cent pieds de hauteur et trois cents de circuit. Un seul livre pourrait nous éclairer : ce serait celui qu'écrivit, au IIIème siècle, Silvius Bonus, et qu'il intitula de Bellis Armoricanis. Martial cite cet auteur pour avoir critiqué Ausonne. Celui-ci, dans une épigramme sur Silvius, l'appelle Brito Malus, au lieu de Silvius Bonus. Ce livre est perdu ! On voit ce grand tombeau dans la presqu'île de Rhuis, au pays des Venetes, ou Veneti, peuple jadis le plus puissant sur les mers de l'Océan, que Jules César nous a bien fait connaître, et qui devait sans doute ses connaissances sur mer aux grands navigateurs qui ont porté des colonies orientales vers l'occident, c'est-à-dire les Phéniciens. Plusieurs de ces tombeaux, en Bretagne, ont été ouverts, et ont offert à l'intérieur des preuves qu'ils avaient été l'œuvre des Romains. A Belle-Isle, dans la commune de Bangor, on a trouvé dans un tumulus des médailles romaines. Il n'y a pas deux mois que dans la commune de Bieusi, sur les bords du Blavet, on a vu à l'intérieur d'un de ces tumulus des ossemens humains calcinés ; des médailles romaines y ont été trouvées. Ces découvertes n'excluent pas l'opinion que cette coutume ne fut pas admise par d'autres peuples antérieurs aux Romains, dans l'Armorique. On n'a point ici la prétention d'expliquer si c'est aux Armoricains ou aux Romains qu'il faut attribuer celui-ci ; son nom de Butte de Tumiac pourrait rappeler les derniers. Un reproche que faisait Pausanias aux anciens Grecs serait ici applicable à nos savans, à l'égard de la Bretagne. « Ils admirent , disait-il, les ouvrages des étrangers ; ils négligent entièrement ceux-là qui sont dignes de leur admiration, chez eux ; et lorsque plusieurs écrivains s'occupent d'écrire sur les Pyramides d'Egypte, les trésors de Minias et les murailles de Tyrans ne sont pas seulement remarqués. ». Combien serait précieuse la découverte du livre de Silvius Bonus ! Si, en France, an ne fait aucunes recherches pour le découvrir, comment un Breton riche et, ami de la gloire de son pays, n'offre-t-il pas une récompense digne de l'objet qu'on lui indique ici ? Le travail pour ouvrir ce tombeau serait immense, et c'est manquer aux vœux des fondateurs, que de violer les cendres des morts, quelle que soit leur origine. On le fait cependant pour satisfaire la curiosité, servir l'histoire ; mais on se prépare des regrets, car plus les nations ont été civilisées, et plus grand a été le respect aux mânes des ancêtres ". (Maudet de Penhouët, 1829).

Ville d'Arzon (Bretagne).

le cairn de Petit-Mont (époque néolithique) ;

le dolmen du Grah Niol (époque néolithique) ;

le petit menhir ou "Peulvan", situé au centre du village du Bourgneuf. On y trouvait aussi autrefois une rangée de "Men Sao" (pierres debout), dont pas une n'a été conservée ;

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ANCIENNE NOBLESSE de ARZON

Lors de la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles à Arzon : Joulin Guilloré et Jehan Benoist (village de Kerner), Jehan Le Charpentier et Jehan Vitré (village de Léenn).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 2 nobles d'Arzon :

Guillaume LE CHERPENTIER : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge et d'une épée ;

Jehan LE BORGNE : défaillant ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble d'Arzon.

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