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ARRADON

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La commune d' Arradon (bzh.gif (80 octets) Aradon) fait partie du canton de Vannes. Arradon dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de ARRADON

Le nom "Arradon" est, semble-t-il, d’origine gauloise.

Arradon est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Ploeren. La paroisse d'Arradon est citée pour la première fois dans les archives en 1387, mais elle semble plus ancienne. Ploeren a perdu Culéac et Le Vincin au profit de la commune d'Arradon.

Ville d'Arradon (Bretagne).

Arradon faisait jadis partie de la châtellenie de Largouët qui relevait alors du duc de Bretagne et comprenait de nombreuses seigneuries. La plus importante seigneurie est celle de Kerdréan ou Kerran, berceau de la famille d'Arradon qui apparaît à la fin du XIIIème siècle. En 1443, Arradon comptait plus d'une douzaine de seigneuries et leur nombre dépassait la vingtaine au XVIIème siècle. La trève de l'île-aux-Moines dépendait autrefois de la paroisse d'Arradon.

Ville d'Arradon (Bretagne).

Note 1 : Arradon, situé à l'ouest de Vannes, est limité au sud par le golfe du Morbihan, à l'est par la rivière du Vincin, au nord par Ploeren, et à l'ouest par l'étang de Pontper. Sa superficie est de 1798 hectares, généralement bien cultivés, quoique les landes y occupent encore un quart du territoire. Le voisinage de la mer y a toujours attiré les citadins, et de nombreuses villas garnissent sa côte. Sa population, d'après le recensement de 1886, est de 1819 habitants. Le bourg, presque central, est à 7 kilomètres de Vannes. Les Celtes ont occupé ce territoire, comme le prouvent des menhirs et des dolmens ruinés près de la Chesnaye, un dolmen circulaire au Roh, fouillé en 1863, des dolmens situés à la pointe du Tréh, fouillés en 1867 ; le tumulus de Saint-Galles, exploré dès 1854, adonné une hache polie en diorite, des bracelets en bronze, et même du fer (Catal. p. 15, 26, 42). Quelques monnaies gauloises ont été trouvées dans un talus à Pont-Dinan. Les Romains ont tracé sur ce territoire une partie de la voie qui va de Vannes à Locmariaquer, en passant au Vincin, à Langat et à Pontper ; ils y ont ajouté un embranchement allant du Vincin au Lodo. La Société polymathique a fouillé, de 1856 à 1859, de vastes établissements gallo-romains au Lodo, à Bourgerel, à Kerran... (Musée, Bulletins). Les Bretons, à leur tour, ont occupé ce pays dès le VIème siècle, et ont apporté un puissant renfort à la religion chrétienne. Il est même possible que le village du Moustoir, comme son nom l'indique, ait été dés lors le siège d'un petit établissement monastique, qui aura été ruiné par les Normands, au Xème siècle. A la restauration religieuse du XIème siècle, la paroisse d'Arradon eut pour annexe l'Ile-aux-Moines, qu'elle a conservée jusqu'à la révolution française (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Note 2 : Liste non exhaustive des maires d'Arradon : Mathurin Cloerec (1800-1812), Nicolas Crequer (1812-1815), Jean Cloerec (1815-1820), Pierre Le Rohellec (1820-1844), Pierre Le Guen (1844-1848), Pierre Le Gouguec (1848-1857), Pierre Le Guen (1857-1858), Michel Cloerec (1858-1876), Jean-Louis Le Rohellec (1876-1893), Frédéric Jegat (1893-1929), Alban Boleis (1929), Jean Le Drevo (1929-1935), Jean-Marie Jollivet (1935-1945), Léonce Franco (1945-1955), Ferdinand Loysel (1955-1971), François Jarlegan (1971-1995), André Gall (1995-2008), Dominique Mourier (2008-2014), Antoine Mercier (2014-?), etc ....

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PATRIMOINE de ARRADON

l'église Saint-Pierre (1885 et 1901). Il s'agit d'un édifice de style gothique, non orienté, commencé le 2 août 1885 et achevé le 23 septembre 1888. Cet édifice remplace une ancienne église et a été édifié à l'initiative du recteur Quilleré, puis après 1886, du recteur Questel. Cette église est réalisée entre 1885 et 1887 sur les plans de l'architecte Mainguy, de Nantes, par Bonnet, entrepreneur de Guérande, et inaugurée le 15 août 1887. La croix de mission due à Hernot date de 1899, et la flèche, construite par l'entrepreneur Le Normand sur les plans de Mainguy, date de 1900-1901. La nef qui date de 1885-1887 est constituée de six travées. Trois peintures ornent l'église : - une peinture représentant un "Sacré-Coeur de Jésus entouré d'angelots" datée du XVIIIème siècle et située dans le transept Sud, - une peinture "La Déploration du Christ mort", oeuvre d'Auguste Boyer, datée de 1847 et située dans le déambulatoire, - une fresque représentant "la Vierge tendant son fils aux enfants et une Crucifixion", oeuvre d'André Mériel-Bussy et située dans les fonts baptismaux. L'église abrite une statue en bois du XVIIème siècle représentant saint Vincent Ferrier (qui a séjourné à Arradon en 1419), ainsi que les statues de saint Pierre et saint Roch. L'horloge (aujourd'hui installée dans la nef Sud), oeuvre de Gourdin, père et fils, de Mayet (Sarthe), date de 1895 ;

Eglise d'Arradon (Bretagne).

Note : L'église paroissiale est dédiée à saint Pierre. C'est un édifice neuf, de style ogival, en forme de croix latine, avec deux bas-côtés, commencé le 2 août 1885, bénit le 15 août 1887 et consacré le 23 septembre 1888. Le maître-autel est d'une grande richesse ; la chaire et les verrières méritent aussi de fixer l'attention. L'ancienne église, dont on a conservé le choeur et les transepts a été convertie en simple chapelle ; mais son orientation a été changée. Les chapelles publiques de la paroisse étaient : — 1. Sainte-Catherine, ou la Sainte-Trinité, bâtie par les seigneurs d'Arradon, dans le cimetière, près de l'ancienne église paroissiale, et démolie vers 1750. — 2. Sainte-Barbe, auprès du bourg, sur une petite hauteur, sans caractère architectural. — 3. Saint-Martin, au village du Moustoir, vers l'ouest, entourée de quatre lechs bas et arrondis. Les chapelles domestiques étaient celles des manoirs de Kerran, de Locqueltas, de Kervoyer, de Roguédas et de Moréac. On peut y ajouter la chapelle de Saint-Joseph, bâtie de nos jours par les Jésuites dans leur propriété de Penboh. Les chapellenies étaient : — 1. Celle de Sainte-Catherine, fondée en 1500 par Olivier d'Arradon, chanoine, et desservie dans la chapelle du cimetière. — 2. Celle de Thomas et de Jean Le Mouel, desservie au maître-autel de l'église paroissiale. — 3. Celle de Roguédas, fondée par les seigneurs du lieu et desservie dans leur chapelle privée. A une date inconnue, la paroisse d'Arradon, avec son annexe, fut unie à l'Hôtel-Dieu de Vannes. Par suite, le recteur devint simple vicaire perpétuel, à portion congrue. Plus tard, en 1695, le vicaire se chargea de la perception de la dîme, en payant un abonnement fixe à l'hôpital, et reprit définitivement le titre de recteur. En 1756, son revenu net était évalué à 610 livres. Arradon relevait jadis de la seigneurie de Largoet, de la sénéchaussée et du territoire de Vannes. En 1790, il fut érigé en commune, et même en chef-lieu de canton, du district de Vannes, et eut dans son ressort : Baden , Ploeren, l'Ile-aux-Moines et l'Ile-d'Arz. Son recteur, M. Le Galliot, refusa le serment en 1791, et vit bientôt vendre nationalement la dotation des chapellenies, le pourpris et la métairie de Moréac, appartenant à la Retraite des femmes, les tenues du Moustoir, de Kerjaffré et de Kerguen, appartenant aux Carmélites de Nazareth, et la tenue du Clayo, dépendant du collège de Vannes. Le pays était vivement opposé aux excès de la révolution, et il fournit un certain nombre de volontaires à la Chouannerie. En 1801, Arradon perdit son titre de chef-lieu de canton et fut rattaché à celui de Vannes-ouest. En 1802, l'évêque accepta cette situation, ainsi que la séparation définitive de l'Ile-aux-Moines. Depuis ce temps, on a construit un presbytère, et bâti une vaste école de garçons. Les filles sont établies dans l'ancien presbytère (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Eglise d'Arradon (Bretagne).

Voir aussi   Ville d'Arradon (Bretagne) "L'histoire de la paroisse d'Arradon et ses recteurs"

l'ancienne église Saint-Pierre (XVème et XIXème siècles), située Place de l'Eglise et amputée en 1889. Le carré du transept de la fin du XVIème siècle et le choeur de l'ancienne église ont été conservés et transformés en chapelle. Le choeur est devenu la nef et on ajouta deux croisillons et un choeur peu profond à l'Ouest. On y remarque plusieurs éléments gothiques : les contreforts du chevet, des fenêtres en arc brisé et le carré du transept avec ses piles à chapiteaux moulurés. L'église abrite un décor représentant la Trinité au milieu d'angelots, peint en 1783 par Vautrin (1729-1793), de Vannes ;

la chapelle Sainte-Barbe (XVIIème siècle), située rue Saint-Vincent Ferrier, sur une hauteur. Il s'agit d'un petit édifice rectangulaire surmonté d'un clocheton ;

la chapelle Saint-Joseph (1862-1864), édifiée sur les plans du Dr Herr (revus par le père Martin) par les Jésuites du collège Saint-François-Xavier de Vannes dans leur propriété de Penboch achetée en 1854. En forme de croix, elle possède un porche. Au sommet du clocher se trouve une statue de saint Joseph, due au sculpteur Carado de Vannes. Les vitraux du choeur datent de 1887-1888 et sont l'oeuvre de Megnen d'Angers. Les vitraux de la nef, qui représentent les saints de Bretagne, datent de 1934 et sont l'oeuvre de Rault de Rennes. Les vitraux représentant les quatre évangélistes, Yves Nicolazic et la Bonne Armelle, oeuvres du maître verrier Lardeur de Paris, datent de 1937 et 1940. Le vitrail daté de 1937 et représentant l'évangéliste saint Mathieu est un don de l'historien Roger Grand, décédé en 1962 ;

Chapelle d'Arradon (Bretagne).

la chapelle Saint-Martin (XVIIème et XXème siècles), restaurée en 1651, 1922, 1932, et située au village du Moustoir. Elle remplace une chapelle beaucoup plus ancienne. Il s'agit d'un simple édifice avec un petit clocheton et reconstruit en 1932. La chapelle abrite les statues de saint Martin et saint Roch ;

la chapelle Notre-Dame (XVème siècle) du prieuré de Vincin, restaurée au XVIIIème siècle. Elle est construite au XVème siècle, au Vincin (paroisse de Ploeren). Il s'agit d'un édifice en forme de croix latine, restauré au XVIIIème siècle, époque à laquelle fut reconstruite la tour sur le carré du transept qui faisait partie de l'édifice primitif. Un vitrail de la "Présentation de la Vierge", oeuvre de Champigneulle, date de 1876 et a été offert par Mgr Bécel. La chapelle abrite une statue, en albâtre, de la "Vierge à l'Enfant" du XVème siècle ;

les chapelles privatives de Kerran (XVIIIème siècle), de Roguedas (XIXème siècle), de Porcé (1911), de Langat (XIXème siècle) ;

le prieuré du Vincin (XVIIIème siècle), situé au Nord-Est de la commune d'Arradon. Le prieuré dépendait primitivement de la paroisse de Ploeren et existait déjà au XVème siècle (fondation ducale). Il est la propriété de l'évêque de Vannes au XVIIème siècle. L'édifice est reconstruit au début du XVIIIème siècle. Vendu comme bien national en 1791, il est racheté par le clergé en 1817. Il est à nouveau saisi en 1906 pour devenir alors la propriété du département du Morbihan. L'édifice est racheté de nouveau en 1950 par le diocèse de Vannes pour devenir une maison de retraite ;

le manoir de la Chesnaie ou de la Chesnaye. Siège d'une ancienne seigneurie ayant appartenu à la famille de la Chesnaye, puis à la famille Coué en 1637 ;

le château de Kerdréan ou Kerran (XIIIème siècle), encore surnommé Kerdréan ou Cardréan. Berceau de la famille Arradon (1288-1640), puis il passe par alliance entre les mains du Comte de Lannion (en 1642 et jusqu'en 1766), et d'Edmond de Stapleton (jusqu'en 1842). A partir de 1842, il est successivement la propriété des familles Robien, Jollivet-Castelot (en 1852), Gouté de Gudanas, et Henry Laporte. Il possède une chapelle privée reconstruite au XIXème siècle, un pigeonnier et une tourelle du XVIème siècle ;

Château d'Arradon (Bretagne).

l'ancien château de Porcé, aujourd'hui disparu. Il s'agit en fait de l'ancien manoir de Kervoyer appartenant à la famille La Revellière. Il possédait autrefois une chapelle privée dédiée à Sainte Marguerite, démolie, et remplacée par une chapelle édifiée en 1911. Il a servi de dépôt de munitions entre 1940 et 1944. Il est détruit par le feu en 1944 ;

Château d'Arradon (Bretagne).

le manoir de Kerrat ou Kerat (XVème siècle). Siège d'une ancienne seigneurie et propriété de la famille Redoret (Louis de Redoret en 1464), puis de la famille Arradon (Jehan d'Arradon en 1481). Les rangées de boulins servent de pigeonnier ;

Manoir d'Arradon (Bretagne).

le manoir de Kerbilouët ou Kerbilaouët (XV-XVIème siècle), propriété de Guillaume Guillement ou Guillemet (en 1462), puis de la famille Le Prat et Rio (au XVIIème siècle). Les deux rangées de boulins servent de pigeonnier ;

le manoir de Roguedas (XVIIème siècle), édifié à l'emplacement d'un édifice primitif daté des XVème et XVIème siècles. Siège d'une ancienne seigneurie. Cette seigneurie très riche possédait 27 tenues et 3 métairies. Propriété successive des familles Malestroit (de 1390 à 1581), Du Bois de La Salle (jusqu'en 1677), La Bourdonnaye (en 1677), Gibon Du Grisso ou de Keralbeau (jusqu'à la Révolution), Arouin-Foulon, Panckouke (en 1867), Bolloré (1919), Hubert de Kernavanois (1932) et Leroux (en 1959). Il est vendu comme bien national en 1794 et restauré en 1985. Il possède une chapelle privée du XIXème siècle. Ce manoir garde le souvenir d'Armelle Nicolas (surnommée "la Bonne Armelle"), décédée en odeur de sainteté et qui y était servante de 1636 à 1671 ;

le manoir de Kervoyer. Siège d'une ancienne seigneurie. Il possédait autrefois une chapelle privée ;

le manoir de Locqueltas. Siège d'une ancienne seigneurie ayant appartenu successivement aux familles Guillo (Jehan Guillot en 1464), Aubin et Robien (en 1789). Il possédait autrefois une chapelle privée ;

le manoir de Moréac. Siège d'une ancienne seigneurie. Il possédait autrefois une chapelle privée ;

le manoir ou château de Truhélin ou Trévelin (XIXème siècle), reconstruit par la famille Jollivet. Siège d'une ancienne seigneurie nommée Truélin et appartenant successivement aux familles Le Hen ou Lehen (de 1407 à 1513), La Forêt et Luco, puis à de La Landelle. On mentionne un Geffroy Lehen en 1464. L'ancien édifice avait hébergé saint Vincent Ferrier en 1419 ;

Manoir d'Arradon (Bretagne).

le manoir de Langat ou Langatte. La seigneurie appartenait à la famille Drouet en 1640. Il possède une chapelle privée du XIXème siècle ;

le manoir de Ratz (XIXème siècle). Le corps central date de 1821 ;

la villa Bagatelle (1878) ;

les moulins à vent de Ponster, de Gras-er-Velin, de Kerbellec (XVIIème siècle), et les moulins à eau du Ponster, du Paluden (XVIIIème siècle). A signaler aussi deux moulins à vent dans l'île d'Irus ;

Moulin d'Arradon (Bretagne).

A signaler aussi :

le dolmen de la Roch (époque néolithique) ;

les villae gallo-romaines de Lodo, Pen-er-Men, Roguedas, Bourgerel, Kervoyer ;

Manoir d'Arradon (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de ARRADON

Le principal château de la paroisse était celui de Kerdréan, appelé aujourd'hui Kerran, berceau de la famille d'Arradon. Cette famille a jeté un certain lustre à l'époque de la Ligue : Jérôme d'Arradon, sgr. de Quinipily, défendit bravement Hennebont contre le prince de Dombes en 1590 ; son Journal, imprimé à la suite de l'Histoire de Bretagne de D. Taillandier, est extrêmement curieux ; son frère, Georges d'Arradon, fut élu évêque de Vannes en 1590 et mourut en 1596 ; René, leur frère, ne laissa qu'une fille, qui porta les biens de sa maison aux Lannion.

Château d'Arradon (Bretagne).

Dans la montre du 8 septembre 1464, Olivier d'Aradon, possesseur de 200 livres de rente, figure comme devant fournir, pour le service du duc, 3 chevaux harnais blanc, lance, archer en brigandinne et page. Trente-trois années plus tard, lors de la montre du 14 Avril 1477, on trouve son fils Jean possesseur de 400 livres de rente et qui doit se présenter avec 4 chevaux, archer en brigandinne, salade, épée, dague, arc, page et lance. L'accroissement au double en 1477, pour Jean d'Aradon, de la rente de 200 livres possédée en 1464 par Olivier son père, s'explique par le mariage de Jean avec Perrine de Redoret, dame de Kerat. En effet, Louis de Redoret de Kerat qui figure, représenté par son fils, à la montre du 8 septembre 1464, comme possédant une rente de 200 livres, n'est plus mentionné de même que son fils aux réformations et montres de 1477 et suivantes. La famille de Redoret de Kerat en Aradon (aujourd’hui Arradon) avait disparu et la fortune était allée toute aux d'Aradon du fait encore une fois du mariage de Perrine de Redoret avec Jean d'Aradon. De cette union naît un nouvel Olivier d'Aradon qui épouse Louise Lamoureux, De ce mariage, un autre Olivier d'Aradon, mari de Catherine de Languevoëz. De ce dernier mariage enfin, naît René d'Aradon qui épouse Claude de Guého et est père de Jérôme, de René, de Georges, de Christophe et de Louis, décédés sans héritiers mâles à l'exception de Christophe qui, de son second mariage avec Julienne de Kerbervet, eut un fils du nom de Claude qui épousa Louise de Lantivy et mourut également sans héritiers. Ce furent les derniers des d'Aradon. Avant de disparaître les cinq frères jouèrent un rôle très actif au cours de la Ligue et si leurs noms sont restés dans l'histoire cela tient à la part qu'ils prirent dans cette guerre et aussi, il faut le reconnaître à la lumière des faits, à leurs relations avec la Cour d'Espagne dans l'espoir que la prétention de Philippe II se réaliserait parce qu'elle leur paraissait légitime et répondait mieux à leurs vœux d'ardents catholiques.

Note : Georges d'Aradon fut élu évêque par le Chapitre le 13 janvier 1590, il fut préconisé par le pape Clément VIII le 10 mars 1593 et, comme il n'était alors que diacre, il se fit ordonner prêtre puis sacrer évêque. Il prit possession de son siège le 6 août 1593 et mourut à Vannes le dernier jour de mai 1596, âgé d'environ 34 ans. Il fut inhumé dans la chapelle Saint-Jean-Baptiste située auprès de la cathédrale et démolie en 1856. En même temps que licencié en droit civil et canonique, il était docteur en théologie. Comme il avait siégé au Parlement ligueur qu'il avait contribué à organiser à Nantes, le président Saulnier, dans son savant et très curieux ouvrage Le Parlement de Bretagne, lui a consacré une notice dont voici un extrait : " Très attaché à la Ligue dès le début de ce mouvement politique, par l'horreur que lui inspirait l'hérésie, il a été de ces ligueurs de bonne foi qui n'y ont vu que les intérêts de la religion intimement unis dans leur pensée à ceux du pays ; aussi, a-t-il grandement contribué à provoquer et à maintenir l'occupation espagnole en Bretagne avec la perspective, la seule admissible pour lui, de l'infante Isabelle d'Espagne devenant duchesse et souveraine légitime. Evidemment peu perspicace, il est resté fidèlement lié au duc de Mercœur dont il ne démêlait pas les menées personnelles et ambitieuses, tout en soutenant la cause de l'infante, espérant l'amener à s'y rallier résolument ".

Les autres seigneuries étaient, en suivant l'ordre alphabétique :

1.     Bolloré, vers le nord, au sieur de la Chesnaye.

2.     Bourgerel, à l'est, possédé en dernier lieu par les Viavant.

3.     La Chesnaye, au nord-est, à la famille Coué en 1637.

4.     Kerat, vers le sud, aux Rédoret, puis Arradon.

5.     Kerbélec, à l'ouest, à J. Callen.

6.     Kerbiloué. 7. Kerdualic. 8. Kerguern. 9. Kerhern. 10. Kervéro.

11.     Kervoyer, au sud-est.

12.     Langat, aux Drouet en 1640.

13.     Lignol, au nord-ouest.

14.     Locqueltas, vers le nord, aux Guillo, Aubin et Robien.

15.     Lormouit, aux Salmon en 1638, puis aux Quéneau.

16.     Moréac, à l'est, passé à la Retraite des femmes.

17.     Moustoir, à l'ouest.

18.     Paluden, au sud-ouest.

19.     Pleven, Pelven ou Botpléven, aux Lamoureux, puis Arradon.

20.     Penboh, au sud-est.

21.     Pont-Dinan, même direction.

22.     Le Rah, au nord-est.

23.     Roguédas, aux de Guer, Bois-de-la-Salle et Gibon.

24.     La Salette, près du Vincin.

25.     Truélin, vers l'est, aux Le Hen, La Forêt, Luco.

(de Joseph-Marie Le Mené).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 8 nobles d'Arradon :

Jehan GUILLOT (60 livres de revenu) ;

Harouet BELLEC, remplacé par son fils Jouachim : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge et d'une épée ;

Pierre LE PREVOST (400 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée et d'une vouge ;

Louis de REDORET (200 livres de revenu), remplacé par Jehan de Redoret : comparaît en homme d'armes ;

Ollivier d'ARRADON (200 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Geffroy LEHEN (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée et d'un arc ;

Geffroy de BOTEVEN (20 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une hache ;

Jehan de QUELEN (800 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 8 nobles d'Arradon :

Jehan d'ARADON : comparaît en homme d'armes ;

François du QUELEN : comparaît en archer ;

Jehan TUBOUC, remplacé par Ollivier Garff : porteur d'un paltoc, comparaît armé d'une jusarme ;

Jehanne du CELIER, remplacée par Louis Le Clerc : comparaît armé d'une pertuisane ;

Ollivier du PLESSIX ;

Gilles LEHEN : comparaît en archer ;

Pierre le PRESVOT, remplacé par Jehan des Vaux : comparaît en archer ;

Ollivier BODEVIN : porteur d'une brigandine ;

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