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L'avis des communes du département

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L'AVIS DES COMMUNES DU DEPARTEMENT

A l'heure actuelle, sur 391 communes, 251 ont repris à leur compte le vœu émis par le Conseil Municipal de Saint-Brieuc. 

Notons que la ville de Lannion notamment, à la suite d'une demande de M. le Dr Bouroullec, président du S.I., avait émis le 26 avril 1956 un vœu tendant « à obtenir le changement du nom du département et ainsi l'élimination du mot Nord, mot, qui d'ailleurs ne correspond pas à sa situation et porte préjudice à l'industrie touristique. Le Conseil Municipal proposait l'une des appellations ci-après : « Côtes d'Émeraude », « Côtes d'Armor ou d'Arvor », « Haute-Bretagne », « Penthièvre », « Rance et Tregor », « Rance et Trieux », « Ajoncs d'Or ». Le Conseil Municipal après échanges de vues, à l'unanimité, émet le vœu que le nom du département soit celui de « Côtes d’Armor ». Ce changement de nom n'entraînant aucune modification dans le classement dans l'ordre alphabétique des départements français ». 

L'opinion des communes des Côtes-du-Nord, de même que celle de l'U.D.S.I. qui rassemble 29 S.I., dont 18 côtiers et 11 terriens, reflète bien le sentiment des habitants du bord de la mer comme de ceux qui vivent à l'intérieur. Tous, plus ou moins, bénéficient de l'expansion touristique de notre département. 

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EN MANIERE DE CONCLUSION

Le 14 janvier l956, M. Pierre Ollivaux, dans une lettre adressée à M. A. Rateau, alors Président de l'U.D.S.I., s'exprimait ainsi : 

« Je ne me fais toutefois pas d'illusions au sujet des difficultés que nous rencontrerons. Un tel changement doit d'abord être mûri dans les esprits et nous aurons à vaincre des hostilités plus ou moins déclarées ou tout simplement une certaine apathie de la part de nos compatriotes qui ne ressentent pas comme nous l'importance du Tourisme. » 

Le Tourisme est, avec l'Agriculture, la principale richesse de notre département. Si cette première industrie nationale a rapporté à la France, cette année, près de 500 milliards dont 200 à titre d'importation, notre département des Côtes-du-Nord, classé parmi les dix principaux départements touristiques français, a fait rentrer plus de dix milliards d'argent frais dans les caisses du Trésor. 

On est fondé d'affirmer que toutes mesures propres à favoriser le développement du Tourisme en Côtes-du-Nord soient dignes d'intérêt et d'autant plus que « la perspective du Marché Commun oblige déjà à penser en fonction d'une clientèle virtuelle de cent soixante-dix millions d'habitants mais aussi d'un espace européen ouvert aux Français et devenu aussi tentateur que la Bretagne ou la Côte-d’Azur. » 

L'opportunité du changement du nom du département s'inscrit dans les mesures propres à développer le Tourisme et à attirer et retenir dans notre région le plus grand nombre d'estivants et de visiteurs. 

Terminons en citant Charles Le Goffic dont l'opinion se rapproche de celle du Dr Rebillé, Président du S.I. de Callac-de-Bretagne. 

« Il n'y a, écrivait le grand barde breton, qu'une méthode pour pénétrer un pays et un homme : il n’est que de pousser droit au cœur. Cela n'est possible pour la Bretagne qu'avec la mer. Cette mer qui la presse, qui l'érode, la fouille et la cisèle amoureusement depuis des siècles, s'ouvre aux estuaires des fleuves bretons en de longues percées qui sont les vestibules naturels, les voies royales menant au cœur du pays : 

0 Breiz-Izel, o Kaera vro ! 

Koat enn he c'hreis, mor enn hé zro ! 

« Oh, Bretagne, a dit le poète, o très beau pays !  

Bois au milieu, mer alentour... » 

(L'Ame Bretonne) 

Et laissons à A. Desportes le mot de la fin de cette rapide étude en faveur du changement du nom de notre département : 

« Prenons donc le chemin de la mer pour pénétrer chez nous. Aussi bien, le vrai fils d'Armor a la hantise et la nostalgie de cette sirène dont son pays porte le nom, sirène toujours enjoleuse, et dont la séduction plus prenante sur l'âme armoricaine s'explique tant par les avances que la mer fait à l'homme en s'enfonçant, de toute la puissance de ses pulsations, jusqu'au cœur du territoire, que par l'emprise du littoral breton sur le sens du beau. »

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