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ARGOL

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La commune de Argol (pucenoire.gif (870 octets) Argol) fait partie du canton de Crozon. Argol dépend de l'arrondissement de Châteaulin, du département du Finistère (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE d'ARGOL

Argol vient du breton « ar » (près de) et « coll » (coudrier).

Argol est une ancienne paroisse primitive. Le territoire d’Argol, sous le nom d'Archol ou Arcol, est (selon un acte du Cartulaire de l’abbaye de Landévennec, p. 157) donné par le roi Gradlon à l'abbaye de Landévennec. A l’origine, Argol est un simple prieuré de Landévennec.

Ville d'Argol (Bretagne).

La paroisse de Landévennec est créée à ses dépens, ainsi que celle de Telgruc (avec sa trève La Magdeleine, aujourd'hui en Telgruc). Elle a eu jadis sous sa dépendance et jusqu’en 1842 la trève de Trégarvan. La paroisse d'Argol dépendait autrefois de l'ancien évêché de Cornouaille. En 1780, cette paroisse, qui était à la présentation de l'abbé de Landévennec, valait 500 livres et ne comportait pas de vicaire.

En 1758, la "maladie de Brest" (le typhus) « causa des ravages effrayants dans les paroisses de Crozon, Argol, Roscanvel et Camaret ». En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse d'Argol de fournir 20 hommes et de payer 131 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne ».

On rencontre les appellations suivantes : Plebs Arcol (au XIème siècle) et Argoll (en 1405).

Ville d'Argol (Bretagne).

Note 1 : En 1800, la population était de 594 âmes, dont 300 communiants, et en 1900 de 1485 habitants. En 1780, le rôle des décimes (Note : Les décimes ou don gratuit, étaient une contribution que le clergé, exempt en principe, s'imposait à lui-même pour subvenir aux besoins de l'Etat. Cet impôt, voté par les Assemblées du Clergé, était réparti par un bureau ecclésiastique sur chaque bénéfice, proportionnellement à l'importance de son revenu. Le total de cette contribution montait, pour le seul diocèse do Cornouaille, à la somme do 25.000 livres en 1780) était de : taxe personnelle du recteur, M. le Garrec (18 livres), la fabrice (7 livres), le Rosaire (2 livres, 12 sols, 6 deniers), trève de Garvan (3 livres 12 sols 6 deniers).

Ville d'Argol (Bretagne).

Note 2 : liste non exhaustive des Prêtres d'Argol : - Halcun, prêtre d'Arcol, figure comme témoin aux obsèques de Gradlon, à Landévennec. - 1468 : L'annate d'Argol est adjugée pour 10 livres à Jan an Guiriec, clericus, rector de Argol (Déal.) - 1541 (31 Janvier) : Annate de la paroisse vacante par décès de Henri de veteri castro (Déal.). - 1549 (8 Janvier) : Annate vacante par décès de François Maufuric (Déal.). - 1550 (Avril) : R. P. en Dieu Olivier du Chatel, abbé de Daoulas, résigne en faveur de Gabriel Campir. - 1568 (6 Décembre) : Annate d'Argol, adjugée à Ronan Mesguen, titulaire actuel (R. G. 125). - 1580 : Guillaume Le Mouel, recteur de Telgruc et d'Argol (G. 95). - 1605 : Jacques Thepault, recteur (Déal.). - 1687 : Alain Dagorn, recteur, donne un titre clérical à son neveu Mathurin Dagorn de Bothoa (Titres G). - 1764-1778 : Joseph le Baron (Archives de l'Evêché). Le 8 Octobre 1766, M. le Recteur sollicite protection et intervention du Bureau dans sa plainte pendante au présidial de Quimper, contre le Sr. Nourry, procureur fiscal de la juridiction de l'abbaye de Landévennec et son paroissien, pour cause d'injures et violences à lui faites dans les dépendances de son presbytère. (Voir B. reg. 890, Archives départementales). - 1780-1787 : Yves, alias Guillaume, Le Garrec, mort en Juin 1787. - 1787-1790 : Charles Le Jollec, prêtre do Quimerc'h, présenté par l'abbé de Landévennec le 25 Juin 1787, et installé le 2 Juillet 1787, prêta serment à la Constitution en 1791, mourut pendant la Révolution. En 1787, Jacques Quiniquidec, originaire de Rosnoen, vint de Landévennec pour remplacer comme curé M. Perfézon, infirme, qui reçoit du bureau ecclésiastique un secours de 200 livres. M. Quiniquidec fut successivement prisonnier aux Carmes et au château de Brest, puis déporté en Espagne en Août 1792. Au Concordat, il fut nommé recteur de Saint-Ségal, où il mourut le 4 Décembre 1813. Pendant la Révolution, la paroisse d'Argot fut desservie par un Sr. d'Hervé, ancien vicaire constitutionnel de Daoulas, qui, au commencement de 1802, était à raison de son âge incapable d'exercer le ministère. Le premier recteur d'Argol, après le Concordat, fut de 1802-1814. M. Nicolas Moreau, du Hellès, en Dinéault, né en 1764, ordonné par Mgr de Saint-Luc en 1790, emprisonné à Châteaulin en 1793, déporté à Rochefort, nommé recteur d'Argol en Octobre 1802. Son arrivée était impatiemment attendue, comme on peut s'en convaincre par la lettre suivante du Maire d'Argol, datée du 29 Fructidor an X (15 Septembre 1802), dont le style se ressent de l'influence constitutionnelle des pasteurs d'Argol depuis dix ans. « Le Maire d'Argol à M. l'Evêque du département du Finistère, et en cas d'absence, au presbytère (Note : le presbytère, c'était le nom donné par les prêtres constitutionnels au Conseil épiscopal) chargé de ses pleins pouvoirs. MONSIEUR, Après que nous avons appris votre heureuse nomination pour notre Evêque, et vous croyant rendu à votre diocèse, je me suis empressé de vous donner avis que le citoyen d'Hervé, faisant les fonctions de notre curé et notre seul ecclésiastique, devenu par son grand âge en caducité et privé de la vue en grande partie pour ne pas dire totalement, hors d'état de faire aucune fonction religieuse quelconque, j'ai eu l'honneur de vous écrire quatre lettres, par intervalle de quinze jours à trois semaines, et toujours adressées au presbytère en cas de votre absence et jamais de réponse quoique cet objet fut de la plus grande considération. Vous m'avez fait l'honneur de me faire passer votre ordonnance du 9 de ce mois suivie d'autre ordre du 14 aussi du courant. Le préfet, par sa lettre circulaire, du 15 aussi courant, me donne le même ordre de faire assembler les prêtres qui se trouvent dans ma commune pour chanter le Te Deum en action de grâce des Senatus Consul (sic) ; il paraît, en juger par les apparences, que vous êtes mal instruit l'un et l'autre de notre malheureuse situation d'être privés depuis plus de trois mois d'aucun secours spirituel, malgré mes différentes invitations. Je crois devoir attendre que vous nous ayez fait venir un prêtre avant de chanter le Te Deum, à moins de le chanter tout seul. Depuis que nous sommes privés du service divin, personne ne s'approche de notre église, ceux qui sont capables vont à la messe ailleurs. Ma commune me charge, au nom du ciel, de vous demander un ecclésiastique propre par ses instructions et ses exemples à entretenir au milieu de nous la pratique des vertus religieuses, l'esprit de paix et de concorde que nous avons toujours, grâce à Dieu, conservé ; jusqu'ici nous n'avons eu que le même autel et le même temple. Monsieur, nos vases sacrés ayant été tous enlevés et nos fabriques n'ayant point de fonds entre les mains, j'ai fait les avances pour l'achat d'une croix, ciboire, encensoire et navette, le tout en cuivre argenté et le ciboire doré en dedans ; et comme ils n'ont pas été encore bénits, je vous prie de vouloir bien déléguer le pouvoir au prêtre que vous ordonnerez de nous venir, de les bénir et d'exposer, le dimanche que nous célébrerons ce grand événement, le Saint-Sacrement sur le trône de son amour, sur notre autel, dont nous sommes privés depuis dix ans. J'ai l'honneur ... Lemillour, maire ». La prière de ce bon maire fut enfin exaucée, et M. Moreau, nommé un mois après, demeura recteur d'Argol jusqu'en 1814. - 1820-1822 : Le Guen, René-Xavier, né en 1789 à Plouguin, prêtre en 1818, avait été vicaire à Plouvorn. - 1822-1830 : Cantinat, Olivier, né en 1792 à Trefflaouénan, prêtre en 1818. - 1831 : Le Floc'hlay, Hervé, né le 13 mai 1795 à Edern, prêtre en 1824. - 1831-1835 : Le Guével, Joseph, né en 1800 à Plouhinec, prêtre en 1823. - 1835-1855 : Le Breton, Alain, né en 1802 à Guiclan, prêtre en 1827. - 1855-1880. Le Garo, Guillaume, né en 1809 à Dinéault, prêtre en 1835. - 1880-1888 : Ily, Alain, né en 1836 à Plounévez-Lochrist, prêtre en 1861, recteur de Saint-Jean-du-Doigt, puis d'Argol, recteur de Névez en 1888. - 1888-1900 : Quéméneur, Jean, né on 1840 à Guengat, prêtre en 1865, recteur de Pouldavid le 26 Septembre 1888, démissionnaire en 1900. - 1900 : Guiodo, Charles-Louis, né en 1855, prêtre en 1880, ... Liste des anciens Vicaires d'Argol : - 1833 (1er Février). Le Guen, Joseph, né à Saint-Nic en 1795, prêtre en 1828. - 1835 (Octobre) : Le Normant, Jean, né en 1794 à Cléden-Cap, prêtre en 1821. - 1841 : Jaffrès, Nicolas, né en 1794 à Lampaul-Guimillau, prêtre en 1822. - 1864 : Téphany, François-Auguste, né en 1837 à Camaret, prêtre en 1863, nommé en 1863 vicaire à Landerneau. - 1867 : Le Roux, Goulven, né en 1830 à Lesneven, prêtre en 1855, nommé en 1864 vicaire à Guipavas. - 1871 : Moal, Claude-Marie, né en 1843 à Plouénan, prêtre en 1867, nommé en 1867 vicaire à Elliant. - 1874 : Jossin, Louis-Fortuné, né en 1847 à Concarneau, prêtre en 1871, nommé en 1871 vicaire à Kerfeunteun. - 1874 : Rognant, Jacques, né en 1849 à Plomodiern, prêtre en 1874. - 1876-1878 : Cornic, Thomas. - 1878-1879 : Floch, Jean-Louis. - 1879-1883 : Belbéoc'h, Charles. - 1883 (Avril-Novembre) : Philippot, Jean-Victor. - 1883-1887 : Férec, Yves-Marie. - 1887-1890 : Balanant, François-Marie. - 1890-1891 : Laurent, Jacques. - 1891-1895 : Pallier, Jean-Baptiste. - 1895-1897 : Dantec. - 1898 : Tanguy, Pierre.

Note 3 : Liste non exhaustive des maires d'Argol : René Le Millour (1800-1808), Magloire Boennec (1808-1819), Alain Goasguen (1819-1852), Pierre Graveran (1852-1855), Nicolas Goasguen (1855-1856), Guillaume Rividic (1856-1870), Alain Thomas (1871), Pierre Latreille (1871-1876), Nicolas Goasguen (1876-1884), Jacques Mérour (1885-1896), Hervé Lezenven (1896-1900), Jean Ferezou (1900-1913), Yves Michel Bourvon (1914-1942), Yves Bideau (1942-1944), Jean Thomas (1945), Pierre Boussard (1947-1965), Jean Kersalé (1965-1977), Pierre Hémon (1977-1980), Jeanne Hémon (1981-1984), François Godoc (1984-2008), Henri Le Pape (2008-2020), etc ....

Ville d'Argol (Bretagne).

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PATRIMOINE d'ARGOL

l'église Sainte-Geneviève ou Saint-Pierre et Saint-Paul (1576-XVIIème siècle). Sainte-Geneviève en est patronne secondaire, depuis 1634 au moins. L'église a été reconstruite entre 1575 et 1641. En forme de croix latine, l'édifice comprend une nef avec bas-côtés de quatre travées. Le clocheton qui surmonte le pignon ouest, sans galerie, est daté sur un linteau de 1582. Le porche sud, reconstruit en 1839, est timbré des armes anciennes remployées de l'un des abbés Tanguy. A l'intérieur, on trouve des statues du XVIIème siècle : saint Pierre, saint Paul, la Vierge-Mère, Notre-Dame de Rochamadour, saint Corentin, sainte Anne et Sainte Geneviève, saint Roch, saint Sébastien, sainte Marguerite, Notre-Dame de Pitié. On voit des fresques murales du XVI-XVIIème siècle. Les retables, chaire et confessionnaux datent du XVIIème siècle. En face de l'église, on peut voir une belle statue du roi Grallon : il s'agit d'une sculpture de Patrig Ar Goarnig ;

Eglise d'Argol (Bretagne).

Nota : Ce que l'église offre de plus remarquable à l'extérieur, c'est son clocher dont la base est ornée, à ses angles, de colonnettes à pointes de diamant, et surmontée d'une belle flèche gothique, ayant les caractères de la fin du XVème siècle ou du commencement du XVIème. Les patrons de la paroisse sont saint Pierre et saint Paul, qui ont dans le sanctuaire leurs statues datant du XVIIème siècle. Il existe une autre belle statue de saint Pierre, en Kersanton, le représentant vécu d'une chasuble de forme antique, style XVème siècle, tenant la clef et coiffé de la tiare à triple couronne. L'autel Nord est couronné d'un beau retable XVIIème siècle, à colonnes torses et festons, encadrant une très jolie statue de sainte Geneviève, patronne secondaire de la paroisse. En 1634, un testament fait mention d'un legs « à Notre-Dame saincte Genofeve en l'église d'Argol » (G. 211). Les autres statues anciennes sont celles de la Vierge-Mère, sainte Anne, Notre-Dame de Roc'hamadour et saint Corentin (MM. Peyron et Abgrall - 1902).

l'ancienne chapelle de la Trinité, en ruines dès 1804. Une croix, dite "Croaz an Dreinded" et restaurée en 1923, en marque l'emplacement. « La chapelle de la Trinité, à l'Est du bourg, sur route de Trégarvan. En 1804, elle était complètement ruine, et à cette époque le Recteur se propose d'en vendre les pierres pour aider à la réparation de l'église paroissiale » (M. Abgrall) ;

l'ancienne chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, en ruines dès 1804. Elle est appelée en 1666 Notre-Dame de Rochamadour. La fontaine subsiste. « La chapelle de Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, dite en 1666 (H. 10), Notre-Dame de Rochemadou, était également en ruines en 1804, et se trouvait, croyons-non située au lieu dit aujourd'hui la Fontaine-Blanche » (M. Abgrall) ;

l'ossuaire (à quatre arcades et une porte) de l’enclos paroissial (1665), restauré en 1922 et 1981. Il a sa façade percée de quatre arcades et d'une porte, avec un bénitier pour asperger les ossements des défunts (M. Abgrall) ;

l'arc de triomphe (1659) de l’enclos paroissial, restauré en 1906. Il se compose d'une grande arcade centrale en plein cintre avec pilastres cannelés à chapiteaux d'ordre ionique. L'arcade centrale, accostée de deux petites arcades latérales, est surmontée d'un couronnement formé de deux clochetons carrés et d'un grand fronton portant la date de 1659 ;

Eglise d'Argol (Bretagne).

le calvaire du placitre de l'église d'Argol (1593), restauré en 1881 ou 1891. Située dans le cimetière, le socle de granit de la croix porte la date de 1593 et le reste, en kersanton et timbré des armes de l'abbé Jean Brient, porte la date de 1617. Voici ce que disent l'abbé Peyron et Abgrall en 1902 : « la croix du cimetière porte cette date LAN 1593. A sa base est un petit autel en pierre, au-dessus duquel est une Notre-Dame-de­Pitié, dont la robe et le manteau offrent des plis bien drapés. Deux anges debout soutiennent les bras de Notre-Seigneur et deux autres plus petits, à genoux, recueillent le précieux sang coulant des plaies de ses mains. Sur les croisillons, de chaque côté de Notre-Seigneur en croix, sont les statues de la Sainte-Vierge et de saint Jean, auxquelles sont adossées deux Saintes Femmes, et au milieu, le Sauveur assis, triomphant » ;

Calvaire d'Argol (Bretagne).

le calvaire Croas-ar-Mao (XVIIème siècle) ;

la croix Croas-ar-Jubile (XVème siècle), restaurée vers 1920 ;

d'autres croix ou vestiges de croix : Croaz-an-Dreinded (XVIème siècle), Kélérec (1945), Kerivin (1945), Kernéron (XVIème siècle), Lanvily (1716), Roscoat (XVIème siècle) ;

la fontaine Sainte-Geneviève, située à la sortie du bourg ;

la fontaine Sainte-Agnès au Merdy ;

13 moulins ;

A signaler aussi :

un menhir de 2,75 m de haut, au sud-est du bourg (époque néolithique) ;

Menhir d'Argol (Bretagne).

le pont de Térénez (1925-1952) ;

un tumulus ;

une enceinte, située au village du Merdy ;

Nota : Voici les monuments celtiques mentionnés par M. Le Men dans Bulletin Archéologique, IV, p. 85 : — A 1 kilomètre du bourg, dans la garenne dite Ar C'hornellou près la Villeneuve, à gauche du chemin qui conduit au passage de Térennez, un dolmen renversé, dont la table, longue de 2 m. 55, large de 2 m. 40 et épaisse de 0 m. 60, reposait sur trois supports ; la hauteur totale était de 1 m. 40. — Dans le Ménez-Han, à 1 kilomètre Ouest de ce dolmen, près d'une maison isolée au Guillidec, un tumulus de 8 mètres de diamètre. — Un dolmen isolé à Talar-Menguen, aux dépendances du village de Treuseulom. — Un dolmen, aux dépendances du village de Keridreu. — Un dolmen renversé, au village de Coatmadiou, dans la garenne dite Goarem-an-Haren, bordant à l'Est la route de Quimper à Lanvéoc. — Un dolmen dans la montagne d'Argol, près du village de Lescoat. — Quatre autres dolmens renversés, dans la même montagne, deux vis-à-vis du rocher du Merdy, un à l'Ouest, l'autre à l'Est. — Un menhir de 2m. 72, sur le versant Nord de la dite montagne, à 1 kilomètre Sud du bourg. — Un menhir haut de 1 m. 60, dans le champ Parc-Lan, à la Villeneuve. — Un autre menhir renversé, à Parc-Hamon, au village de Gasprigent. — Au village du Merdy, dans un vallon marécageux, enceinte (celtique) formant un carré de 60 mètres de côté, défendu par un double retranchement et par une double douve. La hauteur des parapets est de 1 m. 50, dans les endroits les plus élevés. A l'intérieur de l'enceinte, est une motte ou éminence factice, rectangulaire longue de 15 mètres, large de 8, qui paraît avoir été la base d'une tour divisée en deux par un mur de refend. Un retranchement, qui part de l'angle Sud-Est de la forteresse, paraît se rattacher à une seconde enceinte. — Le Bulletin, II, p. 122, signale des substructions romaines dans l'anse de Ster-Vihan, au village do Treseulon (trajectus amnis) sur la rive gaucho de l'Aulne.

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ANCIENNE NOBLESSE d'ARGOL

Le Gouandour, sr. du Mezros, en Argol : d'argent à trois chouettes de sable, becquées de gueules.

 

A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1481 qui s'est tenue à Carhaix les 4 et 5 septembre, revue militaire à laquelle tous les nobles devaient participer munis de l'équipement en rapport avec leur fortune, le noble suivant d'Argol était présent :

Hervé le Men, en vouge et pal.

(à compléter)

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